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Indomptable

Indomptable

Titel: Indomptable Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
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sombre qu’ils
    en étaient presque noirs. Elle ne pouvait rien voir de
    Dominic, néanmoins la puissance de ses épaules et de sa
    mâchoire se dessinait, reflétée par le feu mourant.
    — Est-ce… convenable ? demanda-t-elle.
    Dominic allait dire que la fréquentation de Duncan de
    Maxwell avait dû être une liaison plutôt grossière, mais il
    ravala son commentaire juste à temps. La dernière chose
    que Dominic voulait faire en ce moment était d’hérisser les
    plumes qu’il avait caressées avec tant de précaution et de
    patience. Il n’était pas certain que son sang-froid résisterait
    à un deuxième tour d’approche subtile cette nuit.
    « Bon sang, mais je souffre. Depuis mon enfance, alors
    que j’étais encore un garçon joufflu, je n’ai jamais été aussi
    dur ! »
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    ELIZABETH LOWELL
    — Ce n’est pas juste convenable, dit Dominic alors qu’il
    bougeait discrètement Meg sur ses genoux, cela procure un
    grand plaisir.
    — Comment donc ?
    — Léchez vos lèvres.
    Elle s’exécuta. Il la regarda avec une intensité qui n’aidait
    pas à ralentir le battement sauvage de son sang dans ses
    veines.
    — Qu’avez-vous ressenti ? demanda-t-il.
    — Euh…
    Meg fronça les sourcils et admit :
    — Rien, en fait. Ma lèvre était sèche et, ensuite, elle est
    devenue mouillée.
    Dominic sourit sombrement alors qu’il se penchait vers
    Meg.
    — Maintenant, voyez comment vous ressentez ceci ,
    chuchota-t-il.
    Avec grand soin, Dominic promena le bout de sa langue
    sur le bord de sa bouche. Il n’avait pas l’intention de faire
    davantage que cela, cependant le bruit de surprise qu’elle
    émit, l’écartement de ses lèvres et l’accélération de sa respi-
    ration chaude furent une tentation trop difficile à nier.
    Sa langue glissa dans sa bouche, plus douce qu’il ne
    l’aurait voulu, et moins douce que ce qui était conseillé à
    cette étape de la séduction de son faucon très spécial.
    Le glissement de la langue de Dominic la surprit un ins-
    tant. Ensuite, elle se rendit compte que, bien qu’inattendue,
    la caresse était plutôt plaisante. Il avait le goût des bonbons
    exotiques qui lui semblait à la fois familier et chaud, avec
    une pointe de sel, et également d’un parfum complexe
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    INDOMPTABLE
    qu’elle ne pouvait définir. Afin d’essayer d’en goûter davan-
    tage, elle répondit à la douce agression de sa langue avec la
    sienne.
    Les doigts de Dominic agrippèrent les cheveux de Meg
    et tirèrent sa tête en arrière, la forçant à ouvrir la bouche
    pour qu’il puisse s’en emparer profondément, à maintes
    reprises.
    Au début, elle fut trop surprise pour bouger, mais le
    rythme primal du baiser, la pénétration et le repli sensuels
    de sa langue propagèrent rapidement des cascades de fris-
    sons et des sensations flamboyantes dans tout son corps. La
    chaleur se faufila profondément en elle, un feu à la fois
    tendre et féroce allumé par le doux frottement, langue
    contre langue.
    Un gémissement sourd sortit de la gorge de Dominic. Il
    désirait passer la main sous le tissu argenté et sentir
    la courbe des seins de Meg changer à son contact, mais la
    chaîne d’argent et de cristal était attachée trop habilement
    pour qu’il puisse la défaire sans interrompre le baiser. Et
    cela, il n’en était pas question.
    La main de Dominic abandonna la frustrante chaîne
    des Druides de la Vallée et à sa place, chercha l’ourlet de la
    robe de Meg. Il n’y avait pas d’obstacle de ce côté-là. Il releva
    le vêtement mystérieux et vaporeux et sentit sous sa paume
    la chaleur vivante de la chair de son épouse.
    Avec la même patience que Dominic avait montrée pour
    le faucon, il cajola sa femme, encore et encore. Il stoppait
    son toucher et le reprenait. Les caresses remontaient de plus
    en plus haut sur ses jambes, pendant qu’il l’admirait avec
    des yeux qui l’évaluaient alors même que le feu se consu-
    mait dans ses os.
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    ELIZABETH LOWELL
    Ensuite, Dominic baissa la tête et séduisit la bouche de
    Meg avec des caresses lentes et efficaces qui faisaient écho
    aux caresses de sa main. Finalement, sous les baisers pro-
    fonds et les chaudes caresses, Meg se mit à frémir d’impa-
    tience. Les lents tremblements qui s’emparèrent d’elle
    n’étaient pas dus à la peur, mais plutôt à la sensualité feu-
    trée de la main qui la caressait pendant que le baiser s’ap-
    profondissait en une rencontre

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