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Indomptable

Indomptable

Titel: Indomptable Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
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d’être aussi doux que le
    bout de ses doigts, mais les yeux de Meg n’étaient pas
    ouverts pour voir la différence.
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    ELIZABETH LOWELL
    — Il est équitable que mes caresses soient aussi douces
    qu’un rayon de soleil, dit-il, puisque votre peau est aussi
    délicate que tous les pétales de rose que j’ai connus.
    Un sourire transforma les lèvres de Meg. Ensuite, sa
    bouche s’entrouvrit légèrement avec une rapide inspiration
    alors que les doigts de Dominic glissaient du creux de sa
    gorge à sa chaîne étincelante de cristaux des Druides qui
    s’enroulait autour de son corps juste en dessous de sa
    poitrine.
    — Doucement, faucon, dit Dominic à voix basse.
    Bientôt, vous aurez confiance en mon bras.
    — Même avec votre force, votre poignet ne pourrait
    supporter tout mon poids.
    Dominic éclata de rire et plongea comme un aigle, sou-
    levant Meg d’un seul bras. Surprise, elle ouvrit les yeux.
    — Sera-t-il nécessaire de mettre un cache sur vos yeux ?
    demanda Dominic. Fermez les yeux et voyez de la même
    manière qu’un faucon récemment capturé voit.
    Tandis qu’il parlait, Dominic se pencha et toucha les
    paupières de Meg avec la pointe de sa langue pour lui
    fermer les yeux.
    Les caresses inattendues coupèrent le souffle de Meg.
    Avant qu’elle n’ait pu s’en remettre, Dominic était déjà ins-
    tallé dans le grand fauteuil qui avait jadis appartenu au
    grand-père de John, et elle était à moitié allongée sur les
    genoux de son époux, ses jambes déposées sur un bras du
    fauteuil. Elle remua nerveusement, pour finalement se faire
    maîtriser par les mains de son mari.
    — Vous êtes un faucon, vous en souvenez-vous ?
    demanda-t-il. Ce sera la façon dont nous allons apprendre à
    nous connaître.
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    INDOMPTABLE
    Petit à petit, la tension se relâcha en Meg. Dominic libéra
    ses cheveux de leur captivité. Ils tombèrent en cascade sur
    le bras du fauteuil et jusqu’au sol, où ils reposaient identi-
    ques à des braises attendant d’être attisées.
    Meg haleta, signe de rire nerveux ou de souffle frémis-
    sant, ou les deux à la fois. L’intimité feutrée et les caresses
    inattendues continuaient de la surprendre. Ils faisaient en
    sorte que son corps se sentait à la fois crispé et langoureux,
    et fiévreux. En l’espace de quelques instants, Dominic lui
    avait procuré plus de plaisir que ce qu’elle n’avait jamais
    espéré d’un homme.
    Pourtant, Meg sentait qu’elle désirait plus. Aussi certai-
    nement qu’elle avait senti la douleur sous l’impitoyable
    sang-froid de Dominic, elle sentait désormais que brûlait en
    elle un feu effervescent, tournoyant et affamé. Elle n’avait
    jamais soupçonné qu’une telle chose puisse exister en elle.
    C’était comme de regarder dans le miroir et d’y voir un
    étranger, troublant et captivant à la fois.
    Sans s’en rendre compte, Meg s’enfonça un peu plus
    dans l’étreinte de Dominic. Le fléchissement révélateur de
    son corps contre celui de Dominic provoqua chez ce dernier
    une onde à la fois de triomphe froid et de désir brûlant. Il
    était dense, complet, violent et vibrait avec chaque batte-
    ment rapide de son cœur.
    Meg souriait comme si, même à travers ses yeux fermés,
    elle pouvait remarquer l’évidence de son excitation défor-
    mant le cuir souple de sa tenue.
    — Avez-vous jeté un coup d’œil ? demanda Dominic
    d’une voix rauque.
    — Non, mais j’aimerais bien.
    Cette pensée le séduisait également.
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    ELIZABETH LOWELL
    « Doucement, s’avertit-il. Je ne peux la prendre avant
    qu’elle ne saigne, peu importe avec quel acharnement elle
    nie avoir couché avec mon ennemi.
    » Cependant, ce serait effectivement délicieux d’être nu
    à ses côtés, qu’elle me touche comme elle a touché le faucon
    pèlerin. »
    Imaginer les mains pâles et fines de Meg le caresser lui
    arracha un grognement de désir et d’anticipation.
    — Êtes-vous en train de rire ? demanda-t-elle.
    — Non. Devrais-je rire d’un farouche faucon envoûté
    par la caresse de son maître ?
    Le plaisir enroulé dans la voix de Dominic charma Meg.
    Elle sourit à nouveau et se laissa aller contre sa poitrine. La
    chaleur qui émanait du corps de Dominic irradia dans le
    sien, la leurrant aussi vivement que son propre plaisir,
    puisque les pierres du château retenaient encore la fraî-
    cheur de l’hiver. Sans comprendre pourquoi, Meg se
    décrispa encore plus dans les bras de

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