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Indomptable

Indomptable

Titel: Indomptable Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
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pouvait jeter un
    coup d’œil par la fente et observer la cour en bas.
    Sous la surveillance intense de Dominic, les chevaliers
    perfectionnaient leurs habilités au combat. Un haubert, un
    heaume, des chausses et des gants en mailles protégeaient
    les hommes alors qu’ils frappaient et tailladaient leurs
    adversaires avec des armes bien plus lourdes qu’une épée
    de combat, avec pour ainsi dire aucune lame tranchante.
    Cela ne voulait pas dire que les armes n’étaient pas dan-
    gereuses. Aux mains d’un puissant chevalier, même une
    arme émoussée pouvait méchamment blesser un adversaire
    imprudent, inexpert ou malchanceux.
    Eadith servait de la bière et lançait des encouragements
    à ses chevaliers préférés. Marie aux yeux noirs se promenait
    parmi les combattants, distribuant des chopes de bière
    moussante. Même du haut des appartements de Meg, le
    balancement et l’oscillation des hanches de la Normande
    étaient évidents.
    Avec des yeux verts semblables à de la glace, Meg
    regarda la catin approcher de Dominic. Elle se tenait telle-
    ment proche de lui que la lumière du jour ne pouvait passer
    entre eux et elle inclina la tête vers l’arrière comme pour
    observer un dieu.
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    INDOMPTABLE
    Lorsque Dominic rit à ce que venait de lui dire la catin,
    Meg serra les poings. Ce qui la retint d’ouvrir les volets et
    de verser le contenu de son pot de chambre sur la tête de
    Marie, fut la certitude que Dominic n’avait pas couché avec
    sa maîtresse récemment. Il n’en avait pas eu l’opportunité ;
    lorsqu’il ne s’occupait pas des affaires du château, il était
    avec son épouse.
    Si elle était la prisonnière de Dominic, il était également
    son prisonnier. Cette pensée procura à Meg une intense
    satisfaction.
    Malgré tout, elle fut ravie de voir Dominic se détourner
    de sa maîtresse pour répondre à une question de Simon.
    L’instant suivant, il hocha la tête et fit signe à son écuyer.
    Bientôt, les deux frères furent complètement parés pour
    le combat. Lorsqu’ils s’avancèrent vers un endroit dégagé
    dans la cour, les combats des autres chevaliers ralentirent,
    et puis cessèrent. Même le chevalier le plus aguerri appre-
    nait de nouvelles choses en observant les deux frères tester
    les capacités de l’autre.
    À un signal imperceptible, Dominic et Simon sautèrent
    en avant, brandissant leurs lames lourdes avec une appa-
    rente aisance. Physiquement, les deux frères étaient bien
    assortis. Tous deux étaient plus grands que la moyenne,
    plus larges d’épaules, plus forts et plus rapides. C’était
    comme regarder un homme se battre contre lui-même.
    Meg retint son souffle devant le sifflement cinglant de
    l’acier fendant l’air. Les coups que les frères portaient à
    l’autre auraient rapidement fait tomber des hommes plus
    petits. De prime abord, il semblait qu’un des deux hommes
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    ELIZABETH LOWELL
    allait certainement s’écrouler face à l’assaut. Petit à petit, il
    devint clair qu’alors que Dominic avait un léger avantage en
    puissance, Simon était un brin plus rapide. La seule ques-
    tion qui demeurait était de savoir quel homme utiliserait
    son avantage de manière efficace.
    Encore et encore, Meg ravala un cri lorsqu’il parut cer-
    tain que Dominic allait être frappé sauvagement aux côtes
    ou à la tête. Chaque fois, il levait son bouclier au dernier
    moment, absorbant le coup. Ensuite, son épée scintillait de
    manière sauvage tandis qu’elle s’abattait sur son adversaire,
    et le coup était évité de justesse par Simon grâce à un mou-
    vement agile de son corps. Les deux frères s’accroupissaient,
    se tournaient autour, feintaient et attaquaient encore et
    encore, jusqu’à ce que Meg pense que l’un d’eux allait certai-
    nement perdre de la puissance ou de la vitesse et donner la
    victoire à l’autre.
    — Madame, l’appela doucement quelqu’un depuis le
    couloir. Êtes-vous là ? C’est Marta.
    — Monsieur a interdit que quiconque ne me parle pen-
    dant un certain temps, dit Meg à contrecœur. Dépêchez-
    vous de vous en aller avant d’être vue et punie.
    — C’est au sujet de la femme de Harry, madame. Le
    bébé essaie de sortir depuis presque deux jours maintenant,
    mais elle est trop faible pour pousser.
    — Où est Gwyn ?
    — Au village de Dale pour échanger des médicaments
    avec une femme d’une grande sagesse qui vient du sud. On
    a grandement besoin de vous,

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