Interdit
chaleur à travers sa
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ELIZABETH LOWELL
peau rougissante. Lorsqu’elle le sentit détacher ses bras de
son cou, elle protesta.
— Je sais que nous devons nous arrêter, dit-elle, mais
pas encore…
— Non, pas encore, confirma Duncan. Nous avons
encore du chemin à faire avant de faire demi-tour devant
l’ultime porte.
Il referma de nouveau sa bouche sur la sienne.
Doucement, progressivement, tandis qu’il la caressait et la
tourmentait de sa langue, lui promettant le paradis, il retira
ses mains de son cou et les plaqua contre son propre corps.
Ambre ne comprit ce qu’il voulait que lorsqu’elle sentit
la brise d’automne caresser sa poitrine nue. Il avait repoussé
sa cape de chaque côté de son corps, et elle était nue jusqu’à
la taille, les bras prisonniers de ses vêtements à moitié
retirés.
Duncan ne la touchait plus. Il ne faisait que la regarder,
les yeux incandescents. Elle était magnifique. Sa poitrine
était belle, ni trop généreuse ni trop petite, chaude, tendue,
et ses tétons étaient rosés, comme des boutons de roses sau-
vages. Il mourait d’envie de les prendre dans sa bouche, de
les caresser de sa langue, de toucher la douceur laiteuse
de sa poitrine avec ses dents.
Entre ses seins, la lumière dorée irradiait, captive de
l’ambre éternel. Le pendentif scintillait et ondoyait avec
éclat comme s’il contenait la vie même d’Ambre.
Il toucha le pendentif en silence. Puis, il suspendit son
geste et admira simplement la beauté qui avait été dissi-
mulée sous des couches de tissu.
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INTERDIT
— Duncan ? murmura-t-elle.
Elle plongea son regard dans le sien. Ce qu’elle y vit la fit
trembler.
— Avez-vous froid ? demanda-t-il en la voyant frémir
ainsi.
Ambre se mit à trembler de plus belle, car la voix de
Duncan était aussi râpeuse que la langue d’un chat. Elle
voulait lui répondre, mais sa bouche était sèche, et son cœur
battait à tout rompre. Sans le contact physique de Duncan
lui insufflant son désir pour elle, son propre désir était
étouffé par son malaise.
— Ne vous inquiétez pas, ma sorcière d’or, dit-il d’une
voix rauque en se penchant sur elle. Je vais vous réchauffer.
L’incandescence de ses mains et de sa bouche sur ses
seins était à la fois inattendue et terriblement excitante.
Lorsqu’il embrassa un téton, puis l’autre, ils durcirent
comme par magie. Sa moustache caressait sa peau sensible
tandis que sa langue parcourait sa peau doucement,
passionnément.
Le feu se répandit en elle, embrasant des parties de son
corps qu’elle ne soupçonnait pas jusqu’alors.
Jusqu’à ce que Duncan la touche. Et qu’elle s’embrase.
Lorsqu’il releva la tête, la brise automnale trouva le
corps brûlant d’Ambre. Il sourit en voyant ses tétons durcir
davantage. Il pinça du bout des doigts la pointe rose de ses
seins, la faisant rouler doucement entre ses doigts, pressant
sensuellement la chair avide de son toucher. Lorsque la cha-
leur s’épanouit davantage sous la peau laiteuse d’Ambre, il
eut l’impression de se trouver au-dessus d’un brasier.
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ELIZABETH LOWELL
— Comment ai-je pu oublier votre réaction à mon tou-
cher ? se demanda-t-il. Dieu doit ressentir la même chose
lorsqu’il amène le soleil à se lever.
— Nous n’avons jamais…
— Non, l’interrompit-il avec douceur. Vous ne voleriez
pas si haut, si vite, sauf si, comme moi, vous connaissez
l’issue de cette quête.
Ambre secoua la tête. C’était la seule réponse dont elle
était capable, car la passion lui avait volé sa voix.
— Ne craignez pas la vérité, précieuse Ambre. Votre
réaction est un don plus grand encore que toute retenue
virginale.
Elle tenta de répondre, mais tout ce qui sortit de sa
bouche fut un gémissement irrégulier. La passion qu’elle
ressentait aurait dû la terrifier. Toutefois, lorsqu’il la tou-
chait, la défiance virginale et la prudence Érudite qu’elle
avait toujours observées étaient réduites en cendres par le
feu dévorant du désir de Duncan.
Et par le sien. Par leurs désirs conjoints.
Lorsqu’il se pencha de nouveau pour prendre dans sa
bouche l’un de ses seins brûlants de désir, elle poussa un
nouveau gémissement. Puis, lentement, il traça le contour
de son téton du bout de la langue… Un éclair tendre la
transperça, embrasant son corps de ses seins à ses hanches.
Elle s’abandonna totalement à
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