Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Interdit

Interdit

Titel: Interdit Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
Vom Netzwerk:
chaleur à travers sa
    157
    ELIZABETH LOWELL
    peau rougissante. Lorsqu’elle le sentit détacher ses bras de
    son cou, elle protesta.
    — Je sais que nous devons nous arrêter, dit-elle, mais
    pas encore…
    — Non, pas encore, confirma Duncan. Nous avons
    encore du chemin à faire avant de faire demi-tour devant
    l’ultime porte.
    Il referma de nouveau sa bouche sur la sienne.
    Doucement, progressivement, tandis qu’il la caressait et la
    tourmentait de sa langue, lui promettant le paradis, il retira
    ses mains de son cou et les plaqua contre son propre corps.
    Ambre ne comprit ce qu’il voulait que lorsqu’elle sentit
    la brise d’automne caresser sa poitrine nue. Il avait repoussé
    sa cape de chaque côté de son corps, et elle était nue jusqu’à
    la taille, les bras prisonniers de ses vêtements à moitié
    retirés.
    Duncan ne la touchait plus. Il ne faisait que la regarder,
    les yeux incandescents. Elle était magnifique. Sa poitrine
    était belle, ni trop généreuse ni trop petite, chaude, tendue,
    et ses tétons étaient rosés, comme des boutons de roses sau-
    vages. Il mourait d’envie de les prendre dans sa bouche, de
    les caresser de sa langue, de toucher la douceur laiteuse
    de sa poitrine avec ses dents.
    Entre ses seins, la lumière dorée irradiait, captive de
    l’ambre éternel. Le pendentif scintillait et ondoyait avec
    éclat comme s’il contenait la vie même d’Ambre.
    Il toucha le pendentif en silence. Puis, il suspendit son
    geste et admira simplement la beauté qui avait été dissi-
    mulée sous des couches de tissu.
    158
    INTERDIT
    — Duncan ? murmura-t-elle.
    Elle plongea son regard dans le sien. Ce qu’elle y vit la fit
    trembler.
    — Avez-vous froid ? demanda-t-il en la voyant frémir
    ainsi.
    Ambre se mit à trembler de plus belle, car la voix de
    Duncan était aussi râpeuse que la langue d’un chat. Elle
    voulait lui répondre, mais sa bouche était sèche, et son cœur
    battait à tout rompre. Sans le contact physique de Duncan
    lui insufflant son désir pour elle, son propre désir était
    étouffé par son malaise.
    — Ne vous inquiétez pas, ma sorcière d’or, dit-il d’une
    voix rauque en se penchant sur elle. Je vais vous réchauffer.
    L’incandescence de ses mains et de sa bouche sur ses
    seins était à la fois inattendue et terriblement excitante.
    Lorsqu’il embrassa un téton, puis l’autre, ils durcirent
    comme par magie. Sa moustache caressait sa peau sensible
    tandis que sa langue parcourait sa peau doucement,
    passionnément.
    Le feu se répandit en elle, embrasant des parties de son
    corps qu’elle ne soupçonnait pas jusqu’alors.
    Jusqu’à ce que Duncan la touche. Et qu’elle s’embrase.
    Lorsqu’il releva la tête, la brise automnale trouva le
    corps brûlant d’Ambre. Il sourit en voyant ses tétons durcir
    davantage. Il pinça du bout des doigts la pointe rose de ses
    seins, la faisant rouler doucement entre ses doigts, pressant
    sensuellement la chair avide de son toucher. Lorsque la cha-
    leur s’épanouit davantage sous la peau laiteuse d’Ambre, il
    eut l’impression de se trouver au-dessus d’un brasier.
    159
    ELIZABETH LOWELL
    — Comment ai-je pu oublier votre réaction à mon tou-
    cher ? se demanda-t-il. Dieu doit ressentir la même chose
    lorsqu’il amène le soleil à se lever.
    — Nous n’avons jamais…
    — Non, l’interrompit-il avec douceur. Vous ne voleriez
    pas si haut, si vite, sauf si, comme moi, vous connaissez
    l’issue de cette quête.
    Ambre secoua la tête. C’était la seule réponse dont elle
    était capable, car la passion lui avait volé sa voix.
    — Ne craignez pas la vérité, précieuse Ambre. Votre
    réaction est un don plus grand encore que toute retenue
    virginale.
    Elle tenta de répondre, mais tout ce qui sortit de sa
    bouche fut un gémissement irrégulier. La passion qu’elle
    ressentait aurait dû la terrifier. Toutefois, lorsqu’il la tou-
    chait, la défiance virginale et la prudence Érudite qu’elle
    avait toujours observées étaient réduites en cendres par le
    feu dévorant du désir de Duncan.
    Et par le sien. Par leurs désirs conjoints.
    Lorsqu’il se pencha de nouveau pour prendre dans sa
    bouche l’un de ses seins brûlants de désir, elle poussa un
    nouveau gémissement. Puis, lentement, il traça le contour
    de son téton du bout de la langue… Un éclair tendre la
    transperça, embrasant son corps de ses seins à ses hanches.
    Elle s’abandonna totalement à

Weitere Kostenlose Bücher