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Interdit

Interdit

Titel: Interdit Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
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rassemblèrent pour lancer une
    nouvelle attaque puissante, comme celle qu’il avait mise en
    place pour tirer Duncan et Ambre à terre.
    Tout à coup, Duncan bondit en avant. Le fléau d’armes
    devint un coup de foudre, frappant en un clin d’œil. Les
    hors-la-loi hurlèrent lorsque l’un d’eux tomba au sol pour ne
    jamais se relever.
    Duncan fit un pas en arrière, de nouveau à califourchon
    au-dessus d’Ambre, la protégeant comme il le pouvait.
    — Derrière lui ! s’écria l’un des assaillants. Il ne pourra
    pas sauter aussi puissamment avec les tendons coupés !
    Trois hors-la-loi se détachèrent de la bande et firent le
    tour de Duncan, faisant bien attention à rester hors de
    portée du fléau d’armes. Duncan ne pouvait surveiller les
    hommes qui le contournaient et ceux qui lui faisaient face
    en même temps.
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    INTERDIT
    — Duncan, ils vont… commença Ambre.
    — Je sais, l’interrompit-il brusquement. Par tous les
    saints, restez à terre !
    Ambre serra sa dague entre ses doigts et se prépara à
    défendre les arrières de Duncan du mieux qu’elle le pou-
    vait. L’œil rouge de la dague brillait d’une lueur maléfique
    alors qu’elle déplaçait l’arme pour suivre la progression du
    hors-la-loi le plus proche.
    Tandis que le fléau d’armes annonçait une mort proche,
    la voix d’Ambre s’éleva, étrange et inquiétante, maudissant
    les hors-la-loi dans une langue oubliée de tous depuis long-
    temps, sauf de quelques Érudits.
    L’un des hommes la regarda avec horreur, comprenant,
    trop tard, qui il avait osé attaquer dans son avidité. Il lâcha
    son arme et fuit.
    Les hors-la-loi restants marquèrent une pause dans leur
    attaque. Puis, les hommes qui faisaient face à Duncan le
    feintèrent de leurs bâtons, cherchant une ouverture dans
    le cercle fatal décrit par le vol rapide et vicieux du fléau
    d’armes. Les autres hommes se déplaçaient à bonne dis-
    tance, pour l’attaquer par l’arrière.
    Soudain, deux hommes s’élancèrent dans son dos.
    — Duncan !
    Avant même que le cri d’Ambre n’ait quitté ses lèvres,
    Duncan bondit en l’air et se retourna. Si grandes étaient sa
    force et sa dextérité avec le fléau d’armes que le bourdonne-
    ment mortel de l’arme n’hésita pas un seul instant alors qu’il
    changeait de direction.
    Le fléau décrivit un arc brutal dans l’air, condamnant à
    la mort les deux hors-la-loi qui avaient pensé qu’il serait
    facile de l’attaquer par derrière. Avant que les autres
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    ELIZABETH LOWELL
    hommes n’aient pu profiter du fait qu’il leur tourne le dos,
    Duncan avait de nouveau sauté pour leur faire face.
    Le fléau d’armes fredonnait encore et toujours sa
    chanson mortelle, fouettant l’air puissamment grâce à la
    force du bras inépuisable de Duncan.
    Son talent fatal avec l’arme eut raison de la volonté des
    hors-la-loi toujours debout. L’un des hommes bondit sur
    Whitefoot, mais la jument se défendit avec violence, et il
    abandonna. Ils finirent par tous faire demi-tour pour s’en-
    fuir, trouvant refuge dans la brume et la forêt environnante,
    laissant leurs morts derrière eux.
    Duncan fixa l’endroit par lequel ils avaient disparu quel-
    ques instants, avant de faire taire le fléau d’armes. Un simple
    coup de poignet, et la chaîne se détendit. Au lieu de décrire
    ses arcs mortels dans les airs, le fléau prit congé docilement.
    Duncan le lança sur son épaule, la boule dans son dos et la
    chaîne pendant sur son torse. S’il avait besoin du fléau,
    l’arme était prête.
    Et mortelle.
    Ambre observait de ses yeux d’or sombres l’homme qui
    lui était venu dans l’obscurité… et dont elle venait de décou-
    vrir le véritable nom… Sa plus grande peur venait de
    devenir réalité.
    « Duncan de Maxwell, le Fléau Écossais. »
    — Êtes-vous blessée ? demanda Duncan. Ces vauriens
    vous ont-ils touchée ?
    La caresse de ses doigts sur sa joue pâle lui donna envie
    de pleurer sur tout ce qui ne serait jamais.
    Âme sœur et ennemi à la fois.
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    Son ennemi bien-aimé agenouillé à ses côtés, l’inquié-
    tude dans les yeux tandis que des courants de chaleur et de
    plaisir se déversaient en elle à son simple contact.
    — Ambre ?
    La dernière lueur d’espoir s’éteignait sous ses yeux. Bien
    que Duncan ait montré des traits d’éducation Érudite
    alors que le Fléau Écossais n’avait jamais reçu un tel ensei-
    gnement, elle

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