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Jack Nicholson

Jack Nicholson

Titel: Jack Nicholson Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Patrick McGilligan
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à nos jours
    William Jefferson « Bill » Clinton était le président des États-Unis quand Jack avait incarné le chef de l’État dans Mars Attacks !, et Clinton fut élu pour un nouveau mandat en 1997.
    Le temps commençait à laisser ses marques sur le visage de Jack. En avril, Nicholson atteignit l’effrayant cap des 60 ans. « Pour ce qui est des 60 ans, grommelait-il, ce qui ne me plaît pas, c’est de me réveiller tous les matins le corps endolori et fatigué, quoi que j’ai pu faire la veille ; mais ce que j’aime, c’est que vers midi et demie – une heure, tout cela a déjà disparu. »
    Il devint grand-père pour la première fois à la fin de l’année 1996 quand la fille qu’il avait eue avec Sandra Knight, Jennifer Nicholson, donna naissance au premier de ses deux fils. Avec l’aide et les encouragements de Jack, Sandra ouvrit une boutique à Santa Monica, Mademoiselle Pearl, et lança sa ligne de vêtements. Il se trouvait que Jennifer vivait dans une maison à plusieurs millions de dollars située en face de celle de Susan Anspach.
    S’il ne suivait pas vraiment le chemin de Warren Beatty, Nicholson s’efforçait d’être un bon père de famille et consacrait du temps aux enfants qu’il avait eus avec Rebecca Broussard. Malgré le fait que ces derniers résidaient toujours avec leur mère, Jack fit décorer et équiper une maison voisine de la sienne pour sa fille Lorraine et son fils Raymond, embaucha une nourrice à plein temps pour leurs visites et engagea le champion de skate Tai Babilonia pour qu’il apprenne à la toute jeune Lorraine l’art de la glisse. Nicholson essayait de rester anonyme en s’asseyant dans les derniers rangs des gradins lors des matchs de football de ses enfants, et toute la famille (Broussard compris) se rendait régulièrement à Disneyland.
    L’homme qui avait cru jusqu’au bout être le père de Nicholson, Donald Furcillo-Rose, mourut en Floride à l’âge de 88 ans, sans jamais avoir été reconnu par Jack, qui disait ne pas s’intéresser au mystère de sa naissance.
    Blood and Wine ne tint pas très longtemps l’affiche après sa sortie dans les salles au cours de l’automne 1996. Des critiques pleins de discernement, tels Roger Ebert du Chicago Sun-Times, trouvèrent que ce thriller soigné était un « retour au ton des meilleures œuvres de Rafelson et Nicholson ». Ebert ajoutait que Blood and Wine, doté d’une « riche texture » était « une pièce morale, indubitablement, mais une pièce imprégnée de violence et de sexe humide » et qui renfermait « l’une des meilleures prestations de Nicholson ». C’était bien une prestation signée qui revigorait son image : Jack dans la peau d’un personnage « déterminé, las et pragmatique » qui restait « un romantique dans le cœur ».
    Hélas, Blood and Wine s’inscrivit dans la lignée des derniers films de Nicholson – Crossing Guard, Étoile du soir, Mars Attacks !  –, qui avaient eu du mal à trouver un public. Budget : environ 26 millions de dollars. Chiffre d’affaires total aux États-Unis : moins de 2 millions de dollars.
    Mais le meilleur était à venir, et à sa sortie dans les salles, à Noël 1997, Pour le pire et pour le meilleur devint le grand succès de la fin d’année. Les inquiétudes et les hésitations du scénariste-réalisateur James L. Brooks avaient engendré un excellent drame comique qui résistait à toute catégorisation. Les « tâtonnements » visant à la recherche du ton juste avaient fini par faire naître une exceptionnelle alchimie entre les trois protagonistes. La prestation de Greg Kinnear, dans le rôle de l’artiste gay, fut extrêmement remarquée ; Helen Hunt montra pourquoi elle était considérée comme l’une des actrices les plus subtiles de la télévision ; et Nicholson, dans le rôle de l’écrivain misanthrope, portait le film sur ses toujours très larges épaules.
    La prestation « la plus intelligente » que Jack ait réalisée depuis des années, s’extasiait Marjorie Baumgarten dans The Austin Chronicle. Nicholson, « dont les dernières prestations avaient été littéralement paresseuses ( Étoile du soir, Mars Attacks !)  », écrivait Janet Maslin dans le New York Times, « semble merveilleusement revigoré » par son rôle. Amateur des performances « éthérées », l’iconoclaste critique du Chicago Reader Jonathan Rosenbaum, inséra Pour le pire et pour le meilleur,

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