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Je n'aurai pas le temps

Je n'aurai pas le temps

Titel: Je n'aurai pas le temps Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Hubert Reeves
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réponse :
    – Quelles sont les natures de la masse sombre et de l’énergie sombre qui aujourd’hui dominent l’expansion du cosmos et détermineront son futur à long terme ?
    – Le Big Bang est-il le début de l’Univers ? Sinon, qu’est-ce qu’il y avait avant ? L’Univers est-il infini ?
    – Y a-t-il d’autres univers ?
    – Qu’est-ce qui se cache derrière les coïncidences cosmiques décrites au chapitre 35 ?
    Depuis ma naissance
    L’Amérique s’est éloignée de l’Europe de plus d’un mètre et les navires en partance du Havre mettent une seconde de plus pour accoster à Montréal. Selon les échos radar émis à l’observatoire du pic du Midi de Bagnères-de-Bigorre dans les Pyrénées, la distance de la Terre à la Lune a augmenté d’environ un mètre. Le Soleil a parcouru cinq cents milliards de kilomètres sur son orbite galactique (soit la distance que traverse la lumière en quinze jours), tandis que la Voie lactée a progressé de mille milliards de kilomètres (un mois-lumière) vers une région du cosmos où sont assemblées une grande quantité de galaxies, que certains astrophysiciens appellent le « Grand Attracteur », dans un Univers qui poursuit son expansion depuis treize milliards sept cents millions d’années.
    1 .
    Mais si les messages pouvaient circuler au travers des trous noirs en rotation, les communications pourraient être beaucoup plus rapides (voir Le Destin de l’Univers , Jean-Pierre Luminet, Fayard, 2006).

Annexes
    1. La nucléosynthèse illustrée
    Quelques étapes illustrées de la formation des éléments chimiques (nucléosynthèse)
    Sur un grand damier (fig. I) on place les différents noyaux d’atomes et leurs variétés (isotopes) selon leur nombre de protons (verticalement) et leur nombre de neutrons (horizontalement). Le nombre de protons détermine la nature chimique de l’atome (l’oxygène contient 8 protons). Chaque isotope porte un numéro qui est, en fait, la somme de ses protons et de ses neutrons. Par exemple : l’isotope O-17 contient 8 protons et 9 neutrons. On retrouve ici les isotopes stables jusqu’au silicium-29 (14 protons et 15 neutrons), plus deux noyaux instables : le neutron et le carbone-14.
    Historique de la nucléosynthèse
    Dans la chaleur des premières minutes de l’univers, des réactions nucléaires se sont spontanément produites (fig. II). Elles ont combiné les protons et les neutrons qui se trouvaient dans la « soupe primordiale » pour produire quelques noyaux atomiques légers.
    Dans les cendres de ce feu cosmique, on retrouve maintenant les deux hydrogènes : le léger (H-1) et le lourd (H-2), les deux héliums : le léger (He-3) et le lourd (He-4) et le lithium lourd (Li-7). Le refroidissement rapide du cosmos n’a pas laissé le temps à d’autres atomes de se former.
    Quelques centaines de millions d’années après le Big Bang,les premières étoiles se sont allumées dans l’espace. Dans une première phase appelée « séquence principale », portés à des dizaines de millions de degrés, les protons se combinent en hélium (fig. III).

    Dans la phase suivante, appelée « géante rouge », les héliums se combinent en carbone et en oxygène (fig. IV).
    Dans la phase suivante, appelée « supergéante rouge », les carbones et les oxygènes se combinent pour donner du néon, sodium, magnésium, aluminium, phosphore (fig. V).
    Dans des phases plus avancées, les éléments plus lourds sont formés, jusqu’au thorium-232 et uranium-238.
    À leur mort, ces étoiles rejettent leur précieuse moisson atomique qui s’accumule dans l’espace interstellaire permettant l’apparition de planètes comme la Terre.
    La mort de ces étoiles prend souvent la forme d’une explosion massive qui porte à grande vitesse les atomes de l’espace. Ceux-ci deviennent des rayons cosmiques qui circulent ensuite longtemps entre les étoiles et les nébuleuses de la galaxie.
    À l’occasion, un de ces bolides entre en collision avec un atome de l’espace, généralement un carbone, un azote ou un oxygène. Une réaction violente s’ensuit par laquelle les noyaux de ces atomes se fragmentent en noyaux plus petits (fig. VI). Ainsi se sont formés des atomes de lithium-6, de lithium-7 (lequel s’est additionné à celui du Big Bang), de béryllium-9, de bore-10 (léger) et bore-11 (lourd).

    2. Le cas Mercure
    Selon la théorie de la relativité, le temps et l’espace se courbent

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