Je n'aurai pas le temps

autour d’un corps massif. Mercure étant la planète la plus proche du Soleil, son orbite subit, plus que celle des autres planètes de notre Système solaire, les effets de cette loi et s’en trouve légèrement déformée.

    3. Une équation simple
    Si on connaît la valeur d’une certaine quantité à un moment donné (appelons-la  b ) et si on a également son taux de changement avec le temps (disons  a ), on peut calculer la valeur  y qu’elle prend (après un certain laps de temps  t ). On aura effectivement : y  =  at  +  b .
    Un exemple concret : b  est la température dans une pièce à midi (disons 10 degrés) et a  est le taux horaire auquel elle augmente (disons 2 degrés par heure). Après deux heures ( t  = 2), elle sera de 2 × 2 + 10 = 14 degrés.
    La même équation décrira la position d’une voiture  y après un certain temps si a est sa vitesse et b  sa place initiale.

    4. Une équation stupéfiante : e 2πi = 1
    Cette équation associe trois quantités qui, à première vue, n’ont aucun rapport les unes avec les autres et qui sont définies dans des contextes totalement différents.
    D’abord e (approximativement 2,718), la base des logarithmes dits de Napier (mathématicien du XVI e  siècle).
    Ensuite le célèbre π des Égyptiens, qui établit le rapport entre la circonférence et le diamètre d’un cercle.
    Enfin, ce fameux nombre i , la racine carrée de « – 1 » (appelé nombre imaginaire parce qu’on l’obtient en insistant pour obtenir la racine carrée d’un nombre négatif, tout en sachant pertinemment que tout ce que l’on met au carré donne toujours un résultat positif).
    Explicitement, l’équation mentionnée plus haut nous apprend que si nous portons le nombre  e à la puissance 2 multiplié par π et par  i , on obtient un résultat d’une extraordinaire simplicité : l’unité 1 !

Remerciements
    C’est sur la suggestion de mon ami Jean-Marc Lévy-Leblond, directeur de la collection « Science ouverte » aux Éditions du Seuil, que j’ai entrepris d’écrire cette autobiographie. Je veux ici lui exprimer ma gratitude ainsi qu’à toutes celles et tous ceux qui, au Seuil, ont apporté leur aide précieuse à l’élaboration de mes livres depuis maintenant plus de vingt-cinq ans : Sophie Lhuillier, Isabelle Wagner, Nicolas Witkowski, Claude Hénard, Nathalie Beaux, Karine Benzaquin, Isabelle Polouchine, Marie-Hélène Le Maire, Jean-Claude Baillieul, Sandra Kergraisse, Bruno Ringeval, Valérie Gautier, Caroline Chambeau, Françoise Mateu, Caroline Drouault, Éric Veillé, Anne de Cazanove, Évelyne Cazade, Élisabeth Franck, Isabelle Creusot, Séverine Roscot, Valérie Trahay, Martine Heissat, Gabrielle Cauchy, Jean-Luc Labourdette, Muriel Carasso, Virginie Ebat.
     
    Merci à Michel Fugain et aux ayant droits de Pierre Delanoë de nous avoir généreusement accordé la permission d’utiliser le titre de leur chanson, ainsi qu’à la maison Warner Chappell Music France.
     
    Je tiens à remercier Valérie Simonet, Nelly Boutinot, Camille Reeves et Marianne Verga, dont les remarques et les commentaires m’ont considérablement aidé dans la rédaction de bon nombre de mes ouvrages.
     
    Ce livre est publié sur du papier labellisé FSC, le Munken Print White.