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La mariage du Viking

La mariage du Viking

Titel: La mariage du Viking Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Margaret Moore
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que j’étais libre…
    — Plus maintenant. A présent, vous m’appartenez.
    — Cela veut-il dire que la parole d’un Viking n’a de valeur que jusqu’à l’instant où il change d’avis ?
    — Que dit-elle ? interrogea Svend.
    — Elle te remercie pour le choix judicieux que tu viens de faire, répliqua Einar.
    — Bon. L’affaire est donc conclue, reprit le chef du village avant de saisir sa corne.
    Grimaçant de fureur, Ull sortit d’un pas rageur, tandis qu’Olva s’avançait.
    — Inutile de préparer une fête ! prévint Svend en levant la main vers son ex-épouse.
    Celle-ci voulut protester mais il l’en empêcha.
    — Assez ! rugit-il. Ils sont mariés. Voilà qui est dit et fait !
    Puis il s’adressa à Einar, qui demeurait immobile :
    — Eh bien, fils, vas-tu rester là, inerte comme une pierre, ou emmener ta femme chez toi pour lui faire des enfants ?
    Sans un mot, Einar saisit brusquement la main de Meradyce et quitta le hall en l’entraînant à sa suite.
    Une fois chez lui, le Viking lâcha la main de sa nouvelle épouse et se tourna vers elle, en se demandant si la colère passionnée dont il la savait capable finirait par s’exprimer.
    Mais elle lui opposa seulement une douce soumission.
    — Je constate que les Saxons et les Vikings ont un sens bien différent de l’honneur.
    — Cette décision n’était pas la mienne, objecta Einar. Je n’avais guère le choix.
    — Alors, laissez-moi partir.
    — Pour rejoindre Ull ?
    — Non, dit-elle en croisant calmement les bras. Pour que je sois libre.
    — Vous n’y pensez pas ? Dois-je vous rappeler que vous êtes ma femme ?
    D’un pas rageur, Einar traversa la pièce pour saisir sa corne de vin. Comment Meradyce pouvait-elle semontrer aussi calme ? Ne voyait-elle donc pas qu’il enrageait à cause d’elle ?
    Pourtant, malgré le visage impassible qu’elle affichait, la jeune femme bouillonnait d’émotions contradictoires. Elle tremblait de colère à l’idée que les Vikings eussent pu lui rendre sa liberté pour la reprendre aussitôt. Qu’était-il arrivé à leur chef pour qu’il changeât aussi radicalement d’avis ?
    D’un autre côté, Meradyce devait user de toute sa volonté pour ne pas se jeter aux pieds d’Einar et le supplier de la garder.
    Après un long instant d’hésitation, elle demanda à brûle-pourpoint :
    — Pourquoi Ilsa portait-elle des braies ?
    — Elle voulait divorcer de Ull, répondit Einar surpris par la soudaineté de cette question.
    — Pourquoi ?
    — A cause de vous, j’imagine.
    Meradyce, qui s’éloignait en lui tournant le dos, fit volte-face, déconcertée.
    — Cela aurait entraîné des ennuis pour tout le village, acheva-t-il d’expliquer.
    — Ainsi donc, le fait de m’épouser assure-t-il la tranquillité du village ?
    — Oui.
    Comme elle s’approchait lentement du lit, Einar se sentit soudain submergé par un désir aussi ardent qu’irrésistible. Par le marteau de Thor, il la désirait tant ! Plus encore, il avait besoin d’elle comme jamais il n’avait eu besoin d’une femme. Non pour seulement partager sa couche, mais pour partager sa vie, ses douleurs et ses joies. Pour porter ses enfants.
    Cette femme, et pas une autre.
    Néanmoins, Einar se garda bien de laisser entrevoir ses sentiments à Meradyce. Ce serait faire montre de faiblesse, prouver qu’il perdait le contrôle de lui-même alors qu’elle savait si bien maîtriser le sien.
    Il lui fallut un moment pour se rendre compte que la Saxonne se débarrassait lentement de sa robe.
    — Que faites-vous ?
    — Je suis votre femme. Appropriez-vous ce que vous convoitez depuis le début. Dorénavant, je ne vous résisterai plus.
    — Arrêtez ! s’exclama le Viking qui, pour la première fois de son existence, se sentait défait.
    Elle suspendit son geste, alors que sa main allait tirer la cordelette qui fermait l’encolure de sa chemise, puis demanda sur un ton tranquille :
    — Pourquoi ? N’est-ce pas ce que vous désirez ? N’est-ce pas de mon corps que vous avez l’intention de tirer votre plaisir ?
    Einar serra des poings rageurs.
    — Non, répondit-il avant de la rejoindre près du lit. Mais qu’est-il arrivé à celui que vous vouliez épouser ?
    Meradyce lui jeta un regard stupéfait.
    — Qui vous a dit… ?
    Pour toute réponse, il insista :
    — Qu’était-il ? Un prêtre ?
    A l’expression consternée de la jeune femme, Einar sut

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