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La Marque du Temple

La Marque du Temple

Titel: La Marque du Temple Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Hugues De Queyssac
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plus forts. Je me dressai séant, saisis ma lancegaye, dégainai doucement mon braquemart et me tapis comme un chat à l’affût d’une souris.
    Mes yeux s’accoutumèrent peu à peu à la pénombre. À pas de loup, je me dirigeai vers l’endroit où j’avais cru entendre ces bruits curieux, vers l’entrée du souterrain par lequel nous étions arrivés quelque temps plus tôt avant d’y prendre repos.
    Je redoublai de précautions. Quelques rats sans doute, qui mangeaient les reliefs de notre maigre pitance. Curieux cependant ces gémissements plaintifs, pour des rats. Et par la grâce de saint Bruno, nous n’en avions jamais vu un seul. N’auraient-ils pas été porteurs du terrible Mal noir, le pire des dangers que nous aurions dû affronter ?
     
    C’est alors que je les vis. Plus exactement, je devinai deux formes, deux silhouettes. L’une était accroupie sur l’autre dont le corps était allongé à même le sol. Un cuistre chevauchait sans ménagement Marguerite dont la robe était retroussée au-dessus de la taille.
    Je crus avoir la berlue. Elle était solidement bâillonnée, gémissait et grattait le sol du talon de ses bottes, tentant de se débattre du mieux qu’elle pouvait. L’homme la clouait sur le dos, prêt à l’enfourcher en pesant de tout son poids sur son ventre. Il lui maintenait fermement les poignets d’une main et les plaquait au sol au-dessus des épaules. De l’autre main, il biscottait et pastissait ses mamelles d’une blancheur d’ivoire, en aspirait ou en suçait goulûment les tétines.
    Pour délacer ses chausses et baisser culotte, il se redressa un bref instant, lui releva sa robe, lui écartela les jambes d’une main, glissa ses genoux entre ses cuisses pour en forcer l’ouverture. Un bref instant, j’aperçus une petite touffe sombre se profiler au pli de l’aine de Marguerite.
    Elle se débattait de son mieux, ondulait, se cambrait, soulevait la poitrine, tentait de se dégager de son emprise. Sans succès. Arnaud était fort et vigoureux.
    Arnaud, car c’était bien lui, tentait à présent de pénétrer la fleur de ma petite lingère, sauvagement et maladroitement. Il haletait et devait s’escumer à grosses gouttes, surexcité, persuadé de toucher au but de la sale besogne qu’il s’était fixé en profitant de notre somnolence.
    Elle dodelinait la tête, frénétiquement, désespérément, de senestre à dextre et de dextre à senestre, et tentait de libérer ses mains de l’emprise qui la crucifiait. Ses beaux yeux étaient, à la lumière lointaine du calel, d’un noir d’encre. La malheureuse poussait de petits feulements, étouffés par le bâillon.
    Tout à son excitation, Arnaud ne m’entendit pas approcher. Avec un calme qui me surprit moi-même, j’avançai la pointe de mon pique sur le trou de son cul qu’il avait bellement dressé, et plaquai la lame bien aiguisée de mon braquemart sous sa gorge au moment où il cambrait les reins pour mieux fouiller notre jeune servante.
    « Un geste de plus, un mouvement de plus et je t’égorge comme un poulet avant de te passer à la broche », lui susurrai-je dans le creux de l’oreille.
    Il se figea comme un gisant de pierre. J’accentuai doucement la pression de la pointe de la lance à l’intérieur de son orifice intime qu’il avait dilaté, et éloignai la dague de son col.
    « Redresse-toi à présent doucement. Très doucement, sinon c’en est fait de toi ! lui recommandai-je, un ton plus haut.
    — Ah ? C’est toi ! Tu m’as presque fait peur ! Veux-tu profiter aussi de cette bagasse ? Défroque et mets-toi à l’œuvre, mon ami ! Je l’ai bien chauffée ! » eut-il le culot de dire. Je lui crachai au visage. Il ne le vit pas. Peut-être le sentit-il, puisqu’il passa une main sur sa joue.
    « Tu n’es qu’un sale porc. Éloigne-toi vite. Avant que je…
    — Que tu me tues ? Ou que tu jouisses de cette folieuse ?
    — Avant que je ne te saigne comme un porc. Par les cornes du diable, tu croyais que je ne savais pas par quel trou enfiler ma quenouille, m’as-tu reproché tantôt ? Veux-tu que je t’empale sur mon pique pour te prouver le contraire ? Le veux-tu vraiment ? lui dis-je, en accentuant la pression du fer de ma lance sur la chair spongieuse du trou de son cul.
    — Tu pourrais bien être pendu au gibet pour ce crime, eut-il l’audace d’insinuer.
    — J’en doute fort. En revanche, tu pourrais finir roué et écartelé pour avoir

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