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La mythologie : Ses dieux, ses héros, ses légendes

La mythologie : Ses dieux, ses héros, ses légendes

Titel: La mythologie : Ses dieux, ses héros, ses légendes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edith Hamilton
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lac
Stymphale, devenus par leur nombre un fléau pour les habitants de cette région.
Athéna l’aida à les attirer hors de leurs couverts et comme ils s’envolaient, il
les tua tous de ses flèches.
    Pour son septième travail il se rendit en Crète afin de s’emparer
du superbe taureau sauvage que Poséidon, jadis, avait donné à Minos. Hercule le
dompta, le mit sur un bateau et l’amena à Eurysthée.
    Le huitième travail consista à enlever les cavales mangeuses
d’hommes du Roi de Thrace, Diomède. Hercule tua d’abord Diomède puis s’empara
des chevaux sans rencontrer de résistance.
    Pour le neuvième des travaux qui lui étaient imposés, il s’agissait
d’apporter à Eurysthée la ceinture d’Hippolyte, Reine des Amazones. Quand
Hercule se présenta, elle vint aimablement à sa rencontre et lui dit qu’elle
lui donnerait la ceinture, mais Héra suscita des difficultés. Elle fit croire
aux Amazones qu’Hercule se proposait d’enlever leur Reine et elles assaillirent
le bateau du héros. Hercule, sans une pensée pour la bonté que la Reine lui
avait témoignée, en fait sans plus penser du tout, tint Hippolyte pour responsable
de l’attaque et la tua sur-le-champ. Il réussit ensuite à se défaire des
Amazones et leva l’ancre en emportant la ceinture.
    Pour son dixième travail, Hercule emmena les troupeaux de
Géryon, lequel était un monstre à trois corps qui vivait en Erythie, une île
occidentale. En cours de route, comme il touchait la terre à l’extrémité de la
Méditerranée, il sépara deux montagnes rocheuses appelées depuis les Colonnes d’Hercule
(Gibraltar et Ceuta). Ensuite il s’empara des bœufs et les emmena à Mycènes.
    Le onzième travail offrait plus de difficultés encore que
les précédents. Il s’agissait d’enlever les Pommes d’Or du jardin des Hespérides,
et il ne savait où les trouver. Atlas, qui portait la voûte du ciel sur ses
épaules, était le père des Hespérides : Hercule s’en fut donc le trouver
et le pria de cueillir les pommes pour lui. Il lui offrit de se charger
lui-même du fardeau céleste pendant l’absence d’Atlas. Celui-ci, voyant là une
occasion d’être à jamais soulagé de sa lourde tâche, accepta avec joie. Il
revint avec les pommes mais refusa de les donner à Hercule. Il lui dit qu’il
pouvait continuer à soutenir le ciel car lui-même, Atlas, porterait les fruits
à Eurysthée. Hercule, en la circonstance, ne pouvait compter que sur son
ingéniosité pour se tirer d’affaire – sa force était toute entière employée à
supporter cette pesante charge. La stupidité d’Atlas plus que sa propre
intelligence permit au héros de réussir. Hercule consentit au projet d’Atlas
mais lui demanda de reprendre un instant le ciel, le temps de glisser un
coussinet sur ses épaules pour diminuer la pression. Atlas accepta. Hercule
ramassa les pommes et s’en alla.
    Le douzième travail fut le pire de tous. Il entraîna Hercule
dans le monde souterrain et c’est alors qu’il délivra Thésée de la Chaise de l’Oubli.
Le but de cette dernière tâche était de faire sortir Cerbère, le chien à trois
têtes, du Hadès. Pluton donna son consentement à la condition qu’Hercule
renonçât à l’usage des armes pour l’y contraindre. Il ne pourrait se servir que
de ses mains. Hercule réussit cependant. Il souleva Cerbère et le porta tout au
long de la route qui mène à la terre, et jusqu’à Mycènes. Fort sagement, Eurysthée
refusa de le garder et ordonna à Hercule de le ramener où il l’avait trouvé. Ce
fut son dernier travail.
    Toutes les tâches étant remplies et le meurtre de sa femme
et de ses enfants ayant été lavé par une expiation complète, Hercule, semble-t-il,
aurait mérité de passer le reste de sa vie dans le calme et la tranquillité. Il
n’en fut rien. Un exploit tout aussi difficile que ses travaux fut sa victoire
sur Antée, un Géant et athlète redoutable qui forçait les passants à lutter
contre lui à la condition de tuer ceux qu’il vaincrait. Il élevait un temple
dont le toit était fait des crânes de ses victimes. Tant qu’il touchait terre, il
était invincible ; s’il lui arrivait de tomber, il se relevait avec une
force renouvelée par chaque contact avec le sol. Hercule le souleva et le
tenant en l’air, l’étrangla.
    Un récit après l’autre relate ses aventures. Il combattit le
dieu-fleuve Achéloüs parce qu’Achéloüs s’était épris de la jeune fille

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