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La Révolution et la Guerre d’Espagne

La Révolution et la Guerre d’Espagne

Titel: La Révolution et la Guerre d’Espagne Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Pierre Broué , Emile Témime
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nettement marqué, par
opposition à José Antonio Primo de Rivera, véritable señorito, chez
Ramiro Ledesma Ramos, fondateur des J.O.N.S. Admirateur de Hitler, hostile au
catholicisme, il dirige vers la C N.T. (cf. plus loin) la propagande des
J.O.N.S. dont le drapeau est, aussi, rouge et noir. Membre de la Phalange (avec
José Antonio et Ruiz de Alda), il la quitte à la fin de 1935. Il sera fusillé
au début de la guerre civile par les milices.
    [25] Euzkadi : Pays basque.
    [26] Prieto pourra dire que Lerroux et ses amis emportent les ministères jusqu’aux
moquettes.
    [27] Ramos Oliveira, op. cit. pp. 301 sq.
    [28] Jardins irrigués.
    [29] Paysans astreints au paiement du foro.
    [30] Voir, plus loin, la figure de Durruti. Là se trouve la racine de ce qu’on peut
appeler la tradition « Cid-guerillero-brigand ».
    [31] Congrès de Saint-Imier, 1872.
    [32] Victor Serge, parlant de ses premières rencontres avec eux à Moscou, écrit :
« On voyait dès le premier coup d’œil la qualité de cet instituteur de
Lérida, Maurin, et de cet instituteur barcelonais, Nin. Maurin avait une allure
de jeune chevalier comme les dessinaient les préraphaëlites ; Nin, sous
ses lunettes cerclées d’or, une expression concentrée que la joie de vivre
allégeait » ( Mémoires d’un révolutionnaire ,p. 140).
    [33] Salvator Segui, surnommé El Noy de Sucre (L’enfant de sucre) était, comme José
Negre, le premier secrétaire de la C.N.T., un militant anarchiste, formé par
Anselmo Lorenzo. Comme le métallo Pestaña qui lui succédera à la tête de la
C.N.T., il avait appartenu, au début de sa vie militante, au groupe Els Fils
de Puta.
    [34] La Révolution prolétarienne ,25 janvier 1936.
    [35] Pestaña fonde, de son côté, le « Parti syndicaliste ». Il sera élu
député en février 1936.
    [36] Les « Comités de Défense » de la C.N.T. sont de véritables
organisations para-militaires.
    [37] Selon José Peirats, le véritable nom de Santillan serait Sinesio Garcia
Hernandez : né au Leon, il aurait émigré jeune en Argentine, ce qui
expliquerait ce point de sa légende.
    [38] G. Brenan, op. cit. p. 260.
    9bis Cette participation, attestée par la plupart des
notices biographiques consacrées à Durruti après sa mort, semble devoir être
considérée comme secondaire. Federica Montseny, après notre première édition
nous signale que la préparation de l’attentat contre Dato fut en réalité
l’œuvre de Ramon Archs qui devait mourir sous la torture. L’un des auteurs de
l’attentat vit encore. Un des participants Ramon Casanellas devait se réfugier
en U.R.S.S. et s’y convertir au communisme avant de mourir d’un accident de
moto.
    [39] Koltsov, Journal d’Espagne ,p. 43
    [40] Buenaventura Durruti, brochure C.N.T.-F.A.I., Barcelone 1937.
    [41] Déclaration à Pierre Van Paasen, correspondant du Toronto Star, reproduite
par F. Morrow dans Revolution and counter-revolution in Spain ,p.
189.
    [42] Voir la brochure Discursos a los Trabajadores ,Madrid,
1934.
    [43] J.-R. Bloch , Espagne, Espagne ,p. 79-80.
    [44] Mission en Espagne ,p. 43.
    [45] Koltsov, op. cit., p. 73.
    [46] Les négociations de fusion, engagées dès le début de l’année, avaient abouti à
un accord dès le 25 juin.
    [47] Un tout petit groupe seulement reste fidèle à Trotsky et tente d’appliquer sa
« ligne » en entrant dans les J.S. Parmi eux, G. Munis, cité plus
loin.
    [48] Koltsov qualifie le P.O.U.M. de « bloc trotsko-boukharinien », op. cit. p. 24.
    [49] Juan Andrade : « Marxistes révolutionnaires et anarchistes dans la révolution
espagnole ». La Révolution espagnole, 15 avril 37.
    [50] Cf. Trotsky ( Leçons d’Espagne, p. 40) : « La C.N.T. groupe
incontestablement les éléments les plus combatifs du prolétariat. La sélection
s’est faite au cours de longues années. Consolider cette confédération et la
transformer en une véritable organisation de masses est l’impérieux devoir de
tout ouvrier avancé et surtout des ouvriers communistes ».
    [51] Op. cit. ,p. 535.
    [52] Santillan ( op. cit. p. 36-37) dit qu’il fut d’accord sur ce point avec
Garcia Oliver contre Durruti.
    [53] Prieto, dans une note à la presse, citée par Carlos Rama ( op. cit. p.
238), déclarera qu’il a refusé l’offre du président Azaña de constituer le
gouvernement, à cause, notamment, de l’hostilité que lui manifeste
« certain secteur de son parti » et qui risquerait de produire un
affaiblissement

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