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La Révolution et la Guerre d’Espagne

La Révolution et la Guerre d’Espagne

Titel: La Révolution et la Guerre d’Espagne Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Pierre Broué , Emile Témime
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Engagé volontaire en juillet 36 dans les colonnes de
la C.N.T., il jouit d’un grand prestige dans le mouvement libertaire
international et d’une autorité certaine dans celui d’Espagne.
    [262] Guerre de classe en Espagne, p. 17.
    [263] Noske :
socialiste allemand allié à l’état-major, qui vainquit en 1919 la révolution
allemande des Conseils et dont les officiers assassinèrent Karl Liebknecht et
Rosa Luxembourg.
    [264] « Le
gouvernement central boycotte l’économie catalane afin de nous obliger à
renoncer à toutes les conquêtes révolutionnaires. On demande des sacrifices au
peuple et les ouvriers et les miliciens donnent des parts importantes de leur
solde, mais le gouvernement garde son or, garantie de la nouvelle République
bourgeoise et parlementaire. On respecte les joyaux et les fortunes des
capitalistes... et on maintient des salaires fabuleux en les triplant
parfois... Tandis que le peuple souffre de privations, on permet aux
commerçants un agiotage honteux et criminel... On refuse des armes au front
d’Aragon parce qu’il est fermement révolutionnaire, pour pouvoir couvrir de
boue les colonnes qui y opèrent... On envoie au front les enfants du peuple,
mais on garde à l’arrière, à des fins contre-révolutionnaires, les troupes en
uniforme. »
    [265] Le 2 mars, au
Congrès des Jeunesses libertaires de Madrid, l’intervention d’Enrique
Rodriguez, secrétaire de la J.C.I. et membre du P.O.U.M., est acclamée. Garcia
Pradas, qui fait figure de dirigeant de l’opposition révolutionnaire dans la
capitale, attaque violemment le P.C. et la J.S.U. Il déclare que la jeunesse
révolutionnaire doit s’unir pour une « révolution sociale » et
qu’elle « n’acceptera jamais le mot d’ordre de la République démocratique
et parlementaire ».
    [266] Santiago
Carrillo avait déclaré à Valence le 15 janvier 37 : « Nous ne luttons pas
pour une révolution sociale. Notre organisation n’est ni socialiste, ni
communiste. La J. S. U. n’est pas une Jeunesse marxiste. »
    [267] C’est
probablement à la suite de l’opposition de la fédération des J.S.U. des
Asturies qu’avait été organisé le voyage dans le Nord d’une délégation de
l’exécutif de la J.S.U. Deux des dirigeants de la J.S.U., Rodriguez Cuesta et
Trifon Medrano meurent à la suite de l’explosion d’une bombe dans un local de
Bilbao où ils tenaient une réunion, le 18 février.
    [268] Les dirigeants
du P.C. sont d’ailleurs ceux qui parlent le plus de ce gouvernement dont ils
combattent énergiquement la proposition. L’idée de « gouvernement
syndical » semble avoir été la reprise, sous une forme encore plus
édulcorée, du vieux mot d’ordre de « gouvernement ouvrier » abandonné
en septembre par les amis de Caballero.
    [269] Op. cit. p. 152.
    [270] M. Benavides,
porte-parole de Comorera et du P.S.U.C., écrit : « On a attribué au
P.S.U.C. cette phrase : « Avant de prendre Saragosse, Il faut prendre
Barcelone. » Elle reflétait exactement la situation et exprimait
fidèlement l’aspiration du pays qui réclamait la dévolution à la Généralité du
pouvoir détenu par les anarchistes » ( op. cit., p. 426).
    [271] La Batalla écrit
à ce sujet : « Manifestation contre-révolutionnaire, de celles qui
ont pour objet de créer, au sein des masses petites-bourgeoises et des couches
arriérées de la classe ouvrière, une ambiance de pogrome contre l’avant-garde
du prolétariat catalan : la C.N.T., la F.A.I., le P.O.U.M. ».
    [272] Antonio Martin,
ancien contrebandier, fut, après juillet 36, un efficace chef de
« douaniers ». C’est, selon Santillan, ce qui, lui aurait valu de si
solides inimitiés. Cependant républicains, socialistes et communistes font de
lui le bourreau de Puigcerda et le responsable d’une longue période de terreur.
Manuel D. Benavides dans son livre Guerra y Revolucion en Cataluña ,dresse un long réquisitoire contre celui qu’il appelle « le boiteux de
Malaga ».
    [273] Arthur Koestler
raconte que, pour les communications secrètes entre Valence et l’ambassade de
Paris, le ministre Del Vayo et l’ambassadeur Araquistain utilisaient leurs
épouses, deux sœurs d’origine suisse-allemande dont les conversations, dans
leur dialecte natal, échappaient à tout contrôle. Selon Benavides, les
conversations d’Azaña étaient souvent interrompues par le Comité de contrôle
C.N.T. ( op. cit. p. 424).
    [274] Les mesures
ultérieures

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