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La Traque des Bannis

La Traque des Bannis

Titel: La Traque des Bannis Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: John Flanagan
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c’était une cape de camouflage, identique à celles que portaient les Rôdeurs.
    — Elle sera peut-être un peu courte et serrée pour toi, précisa Halt. C’est ma cape de rechange.
    Horace, ravi, en enveloppa ses épaules.
    — J’ai toujours rêvé d’en avoir une, déclara-t-il en arborant un grand sourire.
    Il rabattit le capuchon sur sa tête afin de dissimuler son visage et rassembla les pans du vêtement autour de lui.
    — Suis-je désormais invisible ?

Ils firent un large détour afin d’éviter le campement des Scotti. Puis, lorsque Will jugea qu’ils étaient assez loin, ils retournèrent sur la piste qu’ils avaient précédemment suivie. Sur quelques centaines de mètres, les bois se clairsemèrent et ils atteignirent bientôt un petit champ. Sur le côté, ils virent une grange et un corps de ferme dont la cheminée fumait, nichés dans un bosquet d’arbres plutôt touffu.
    Entre les deux bâtiments, se dressait un enclos où ruminaient des vaches marron foncé.
    — Voilà ce qui intéresse les pillards, dit Halt. Le bétail. Il doit y avoir une vingtaine de bêtes.
    Horace huma l’odeur agréable du feu de bois qui venait de la maison.
    — J’espère qu’ils ont quelque chose sur le feu, déclara-t-il. Je suis affamé.
    — Qui a parlé ? demanda Will en feignant la surprise.
    Il regarda autour de lui, puis fit mine d’apercevoir Horace.
    — Oh, c’est toi, reprit-il. Je ne t’avais pas vu sous cette cape.
    Le jeune chevalier lui adressa un coup d’œil résigné.
    — Will, ça n’était déjà pas amusant les six premières fois. Comment peux-tu imaginer que ça puisse l’être cette fois encore ?
    Au grand dépit de Will, Halt laissa échapper un petit rire ironique avant de reprendre son sérieux et de contempler la petite propriété.
    — Où sont les fermiers ?
    À cette heure, il s’attendait à trouver les paysans en plein travail. Pourtant, il n’y avait personne en vue.
    — Ils font peut-être la sieste, suggéra Horace.
    Halt lui jeta un coup d’œil irrité.
    — Les fermiers ne font pas la sieste, répliqua-t-il. À la différence des chevaliers.
    — D’où la popularité de ce proverbe : « Il ne faut pas réveiller le chevalier qui dort », renchérit Will, ravi de sa pique.
    Halt le dévisagea d’un œil noir.
    — Horace a raison : tu n’es pas drôle du tout. Bon, allons voir cette ferme de plus près.
    Les trois cavaliers traversèrent le champ. Le jeune guerrier s’aperçut que chacun de ses compagnons avait posé son arc en travers du pommeau de sa selle ; de même, les deux Rôdeurs avaient rabattu vers l’arrière le pan de cape qui protégeait habituellement leur carquois. Horace effleura son fourreau et se demanda s’il devait décrocher son bouclier, qui pendait à gauche de sa selle, mais ils avaient déjà atteint la maison.
    Le toit de chaume, incliné, formait un porche courant le long du mur qui leur faisait face. Halt tira sur ses rênes et se pencha pour scruter l’entrée.
    — Bonjour ! lança-t-il.
    Aucune réponse.
    Il fit signe à ses amis de mettre pied à terre, puis tous trois se dirigèrent vers la porte. Le vieux Rôdeur frappa et le panneau de bois s’entrouvrit de lui-même.
    — Il y a quelqu’un ? appela-t-il.
    — Apparemment non, dit Will après quelques secondes de silence.
    — L’endroit est vide et la porte n’est pas verrouillée. Bizarre, commenta Halt.
    Ils pénétrèrent dans la chaumière et se retrouvèrent dans la salle principale, meublée d’une table sur laquelle étaient posés verres et assiettes, et de quelques chaises de bois grossièrement sculptées. Un chaudron était accroché près de l’âtre. Des braises brûlaient encore.
    Cette pièce donnait sur deux autres, plus petites, et une échelle menait à un grenier. Will y grimpa pour jeter un coup d’œil tandis qu’Horace vérifiait les chambres.
    — Personne, annonça le jeune Rôdeur.
    — Où sont-ils donc passés ? s’étonna Halt. Leur départ semble récent, en tout cas.
    Il n’y avait aucun signe de lutte. Le plancher était propre et le balai près de la porte. Halt inspecta une étagère, sans y trouver de poussière.
    — Ils se sont enfuis, en conclut-il. Ils ont dû avoir vent de l’arrivée des Scotti.
    — En abandonnant tous leurs biens ? s’enquit Horace, surpris.
    — Ils ne possèdent pas grand-chose, visiblement.
    — Pourquoi laisser leur bétail aux Scotti ? insista le chevalier.
    — Ils ne pouvaient

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