Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
La Traque des Bannis

La Traque des Bannis

Titel: La Traque des Bannis Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: John Flanagan
Vom Netzwerk:
Rôdeur ouvrir aussitôt les yeux.
    — Le dîner est prêt.
    Halt poussa un grognement.
    — Il était temps. Le service est plutôt lent dans le coin.
    Il accepta cependant avec empressement l’assiette que lui tendait Horace et mangea tout aussi vite. Après s’être rassasié, il prit un morceau du pain qu’Horace avait cuit sous les braises.
    — C’est toi qui as fait ça ? s’enquit le Rôdeur.
    Le jeune homme, heureux de son nouveau talent, acquiesça.
    — Qu’est-ce donc, au juste ? demanda alors Halt.
    Horace le dévisagea un instant.
    — Je crois que je vous préférais quand vous étiez malade, rétorqua-t-il.
    Plus tard, une fois Halt endormi, Horace couvrit le feu, puis s’éloigna de la lueur que projetaient les flammes pour aller s’asseoir contreun arbre situé à une quinzaine de mètres de là. Il passa une couverture autour de ses épaules et tira son épée, qu’il posa en travers de ses genoux. Il ne dormit pas de la nuit, à l’affût d’un ennemi qui ne vint pas.
    Au matin, le Génovésien était de retour.

Les deux cavaliers, suivis d’un troisième cheval plus grand, apparurent à l’horizon, au nord du campement.
    Tandis qu’ils se rapprochaient, Horace put mieux les distinguer, et le soulagement l’envahit lorsqu’il reconnut Will et le guérisseur. Il y avait certes peu de chances pour que d’autres cavaliers passent dans les parages, mais tout le temps qu’il s’était retrouvé seul avec Halt, le chevalier s’était sans cesse inquiété – et si Will, en arrivant à MacIndaw, avait appris que Malcolm était parti dans un autre endroit du fief ? Ou s’il n’avait pu l’accompagner, pour quelque raison que ce soit ? Ou s’il avait simplement refusé de suivre le jeune Rôdeur ?
    — Je n’aurais pas dû m’en faire autant, murmura-t-il tout en allant à leur rencontre.
    Les chevaux, à l’instar de leurs cavaliers, paraissaient épuisés par le voyage, mais Folâtre avait encore assez d’énergie pour relever la tête et saluer Horace d’un petit hennissement – comme s’il rappelait ses devoirs à Caracole, car celui-ci mit du temps à réagir en apercevant son maître.
    Horace empoigna la main maigre, pareille à une serre d’oiseau, du guérisseur.
    — Je suis heureux de te voir ; merci d’être venu, Malcolm.
    Ce dernier retira ses doigts de ceux d’Horace en grimaçant discrètement.
    — Comment aurais-je pu refuser ? Dis-moi, as-tu toujours l’habitude de broyer la main de tes amis dans ta grosse patte ?
    — Désolé. Je suis si heureux de te voir… répondit Horace en souriant jusqu’aux oreilles.
    — Et Halt ? demanda Will, anxieux. Comment va-t-il ?
    Cette question l’avait taraudé durant son absence. L’humeur joyeuse d’Horace le tranquillisait quelque peu, mais il avait besoin d’en savoir davantage.
    — À dire vrai, je crois qu’il y a de l’amélioration.
    Horace fut cependant intrigué par la réaction de Malcolm, qui fronçait les sourcils.
    — De l’amélioration ?
    — Eh bien, il y a deux jours, il se mettait à délirer dès qu’il se réveillait, précisa le chevalier. Il ignorait où il se trouvait et ce qui lui était arrivé. À un moment, il s’est cru vingt ans en arrière. Il m’a même pris pour quelqu’un d’autre.
    — Je vois, acquiesça le guérisseur. Pour quelle raison penses-tu qu’il va mieux ?
    — Hier, il était parfaitement lucide : il m’a reconnu et il savait tout de la situation. Il a même montré de l’agacement en apprenant que tu étais allé chercher Malcolm, ajouta Horace en se tournant vers Will. D’après lui, tu aurais dû partir à la poursuite de Tennyson.
    — Oh, je suis sûr qu’il aurait agi de même si j’avais été dans sa situation ! ironisa le jeune Rôdeur.
    — C’est ce que j’ai rétorqué, expliqua Horace avec un grand sourire. Il a vaguement admis que j’avais raison. Et ensuite, il s’est plaint de ma cuisine.
    — Il semble en effet qu’il aille mieux, approuva Will.
    Malcolm descendit de cheval, mais il s’y prit si mal – en passant la jambe par-dessus le pommeau de la selle et en se laissant glisser du mauvais côté – que le chevalier dut le rattraper avant qu’il ne chute.
    — Merci, dit le guérisseur. Je ferais bien d’aller examiner Halt. Quand s’est-il rendormi ?
    — Il y a environ deux heures, précisa Horace. Aujourd’hui, il s’est réveillé à deux reprises, tôt ce matin et aux alentours de midi. Il dort

Weitere Kostenlose Bücher