La vie quotidienne en chine: A la veille de l'invasion mongole (1250-1276) (Picquier poche) (French Edition)
p. 63-64.
14 . R. H. V AN G ULIK , Tangyin bishi , « Parallel Cases
from under the Pear-tree », Leyde, 1956, p. 149.
15 . Songshi XXXVIII, première année jiatai , 3 e lune.
16 . Sur les unités en usage à Kaifeng au début du XII e siècle, cf. Dongjing menghua lu , III, 9, p. 22 ; sur
celles de Hangzhou, cf. MLL , XIII, 2, p. 238.
17 . D’après le Yanbei zazhi de L U Youzen des Song (fin
du XIII e siècle), Shuofu , XXII, f o 7 a , dix sapèques de
l’ère xianping (993-1003) pesaient une once, soit un
poids de 37,3 grammes. Cf. encore Wenxian tongkao , II,
2, f o 19 b , qui indique qu’au Sichuan – où avaient cours
des sapèques de fer – la ligature de mille sapèques atteignait un poids de 7 à 8 kilos.
18 . Voir Lien-sheng Y ANG , Money and Credit in China ,
Harvard Un., 1952.
19 . MLL , loc. cit.
20 . J. M ULLIE , Une planche à assignats de 1214, avec
une figure dans le texte, T’oung pao XXXIII, 1937,
p. 150-157. Rappelons ici ce que rapporte Marco Polo
au sujet des billets de banque mongols de la fin du XIII e siècle ( MP , II, chap. XCXV, p. 108) : « Et tous ces
billets, c’est-à-dire ces monnaies, sont préparés avec
autant d’autorité et de solennité que s’ils étaient en or ou
argent pur, car sur chaque billet, nombre de fonctionnaires qui sont attachés à ce service inscrivent leur nom
et apposent leur propre sceau (notons qu’en fait il ne
s’agit pas de sceaux personnels mais de sceaux de fonction) ; quand cette formalité a été remplie par tous,
comme elle doit l’être, leur chef, député par le Seigneur,
enduit de cinabre le sceau impérial qui lui a été confié et
l’applique sur les monnaies, de sorte que le papier garde
l’empreinte du sceau teinté par le cinabre. Ces monnaies
acquièrent alors une valeur authentique et quiconque les
voudrait contrefaire serait puni du dernier supplice. »
Sur l’échange des billets, ibid. , p. 107 : « Quand
quelques-uns de ces billets sont détériorés, bien qu’ils
soient très durables, le possesseur les porte à la monnaie
et là, laissant trois pour cent pour le change, en prend de
neufs. » Sur l’histoire de la monnaie en Chine, consulter
Lien-sheng Y ANG , op. cit. et, plus spécialement, pour
l’époque mongole, H. F RANKE , Geld und Wirtschaft in
China unter der Mongolen Herrschaft , Leipzig, 1946.
21 . MLL , IX, 13, p. 208.
22 . MLL , XVIII, 7, p. 294.
23 . Sur le marché de Wuchang, sur la rive droite du
Yangzi, en face de l’actuel Hankou, cf. Wuchuan lu de
1177, chap. II, f o 16 a , qui décrit ce marché comme une
ville de plusieurs dizaines de milliers de maisons qui
s’étend en longueur sur les berges du fleuve. Le MLL ,
XIX, 3, p. 298, mentionne d’autre part comme marchés
importants ceux de Shashi, près de Jiangling, au nord du
lac Dongting et de Taipingzhou, entre Nankin et Wuhu.
24 . L. W IEGER , Textes historiques , III, p. 1880-1890.
25 . Cf. Marco Polo, éd. L. Hambis, p. 119 : « Devez
savoir que les Catayens (Chinois du Nord) haïssaient le
gouvernement du Grand Khan, parce qu’au-dessus
d’eux il avait placé des gouverneurs tartares et, pour la
plupart, sarrasins, ce qu’ils ne pouvaient supporter, car
il leur semblait être comme serfs. Car le Grand Khan
n’a pas de droit sur le gouvernement de la province de
Catai : il l’a plutôt acquis par la force et, ne se fiant
point à eux, il a donné les pays à gouverner à des
Tartares, des Sarrasins et des chrétiens qui, étant de sa
maison, lui sont fidèles, et qui n’étaient point de la province de Catai. »
26 . Un des premiers textes où l’usage de la boussole
pour les voyages maritimes soit mentionné est le Pingzhou ketan , chap. II, f o 2 b de l’éd. du Shoushange
congshu. Sur la boussole marine, voir L I Shu-hua,
article paru dans Oriens Extremus I, juillet 1954.
27 . T. F UJITA , Hang-tschou als Seehafen in der Zeit der
Sung und Yüan dynastie (en japonais), Shigakuzashi ,
XXVII, 9, sept. 1916.
28 . Sur la forme, l’équipage et l’armement des bateaux
marchands à l’époque des Song, K UWABARA J., « On P’u
Shou-keng » , Memoirs of the Research Department of
the Tôyô Bunko , n o 2, 1928, p. 66-72.
29 . Les lieux où ont été retrouvées des sapèques chinoises datant de l’époque des Song sont le Japon, Java,
Singapour, l’Inde du Sud, l’île de Zanzibar et la
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