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L'archipel des hérétiques

L'archipel des hérétiques

Titel: L'archipel des hérétiques Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Mike Dash
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poste du timonier, le répugnant «
badigeonnage » dont fut victime la belle Lucretia ne peut avoir duré plus de
quelques secondes - pas assez longtemps en tout cas pour un véritable viol.
    42.  Cornelis Dircxsz : Interrogatoire d'Allert
Janssen, 19 septembre 1629 [DB 195]. «Je ne veux pas m'en mêler, car ça ne
s'arrêtera sûrement pas là », aurait dit le canonnier. « Pas du tout, aurait
répondu Evertsz. J'en assume les conséquences, quoi qu'il advienne. »
Malheureusement pour le premier maître d'équipage, il ne pensait pas si bien dire
; voir chapitre 6.
    43.  « Il [...] entra dans une rage noire » : «
Exposé succinct », Journal de Pelsaert, nd ?, décembre 1629 [DB 250].
    44.  « C'était là leur véritable but... » : ibid.
    45.  «... que le commandeur attendait son
heure... » : [Source de l'opinion de Jacobsz.] « Ainsi, lorsque le commandeur mettrait aux fers ceux qui se seraient rendus coupables de ces
actes, poursuit Pelsaert dans son journal, ils feraient irruption dans la
Cabine et jetteraient le commandeur par-dessus bord, après quoi, ils
n'auraient plus qu'à s'emparer du navire. » « Exposé succinct... », Journal de
Pelsaert, nd? décembre 1629 [DB 250],
    46.  Le projet de se reconvertir dans la piraterie
: Pour plus de détails sur la présence des pirates à Madagascar, voir Jan
Rogo-zinski, Honour Among Thie\>es : Captain Kidd, Henry Every and the
Story of Pirate Island (Londres : Conway Maritime Press, 2000), pp. 54-68,
ainsi que David Cordingly, Life Among the Pirates : the Romance and the
Reality (Londres : Little, Brown, 1995), pp. 173-175. Leur base
d'opérations était l'île Sainte-Marie, au large de la côte nord-est. Jacobsz et
Cornelisz envisageaient de s'y rendre près de trois quarts de siècle avant que
Madagascar ne devienne la base principale des pirates dans l'océan Indien. Ils
auraient utilisé l'anse de Sainte-Marie comme port d'attache, pour lancer leurs
attaques contre les navires croisant au large des côtes indiennes. Ils
envisagèrent aussi d'établir leurs bases sur l'île Maurice et sur
Sainte-Hélène, alors inhabitées. Des marins de passage, qui y faisaient de
rares escales pour se reposer et se réapprovisionner en nourriture et en eau,
avaient cependant laissé sur ces îles des animaux qui s'y étaient acclimatés.
    47.  « les représailles [...] dès que le Batavia
arriverait en vue des côtes australiennes » : Interrogatoire d'Allert
Janssen, Journal de Pelsaert, 19 septembre 1629 [DB 195].
    48. Terra Australis Incognita : On peut lire dans De
Jode's atlas. Spéculum Orbis Terrae : « Aujourd'hui encore, cette région
reste pratiquement inconnue, car après le premier voyage et le deuxième, tous
les navires l'ont évitée ; on ne saurait donc, à ce jour, dire s'il s'agit d'un
continent ou d'une île. Les marins l'appellent Nouvelle-Guinée, car ses côtes,
son environnement et sa configuration la rendent très comparable à la Guinée
africaine [...] Après cette région se trouve la gigantesque terre d'Australie,
qui, du jour où elle sera connue, constituera un cinquième continent, que l'on
imagine immensément vaste... » Gunter Schilder, Australia Unveiled : the
Share of Dutch Navigators in the Discovery of Australia (Amsterdam :
Theatrum Orbis Terrarum, 1976), pp. 268-269. Le nom de « Terra Australis
Incognita » apparaît pour la première fois sur la fameuse carte du monde de
Henricus Hondius, en 1630 (ibid., pp. 320-321). Abraham Ortelius, dans Types Orbis Terrarum (ca.
    1600), parle de «Terra Australia Nondum Cognita» {ibid., pp. 266-267), entre autres nombreuses variantes.
    49.  La découverte de l'Australie : Les
aborigènes arrivèrent en Australie il y a environ soixante-dix mille ans, sur
des radeaux, ou grâce à des ponts naturels qui avaient subsisté depuis la
dernière période glaciaire. L'identité des découvreurs européens de ce
continent reste controversée. Kenneth Mclntyre, The Secret Discovery of Australia
: Portuguese Ventures 200 Years Before Captain Cook (Medindie, South
Australia : Souvenir Press, 1977), suggère que ce seraient les Portugais, dont
les bases de Timor ne se trouvaient qu'à quelques centaines de kilomètres de la
côte nord.
    50.  Les premières théories concernant l'existence
de la Terre Australe : Ibid., pp. 7-10 ; Miriam Estensen, Discovery :
the Quest for the Great South Land (Sydney : Allen & Unwin, 1998), pp.
5-9.
    51.  «des interprétations erronées des travaux

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