L'archipel des hérétiques
de
Marco Polo » : Le Vénitien avait effectivement décrit la Malaisie et
l'Indochine.
52. Beach, Maletur et Lucach : J.A. Heeres, The Part Borne by the Dutch in the Discovery of Australia 1606-1765 (Londres : Luzac, 1899) p. iv ; Schilder, op. cit., pp. 23, 78n ;
Estensen, op. cit., pp. 9, 87.
53. L'ancienne route des Indes : Heeres, p.
xiii ; Estensen, p. 126.
54. Henrik Brouwer : Heeres, pp. xiii-xv ;
Estensen, pp. 126-127 ; Boxer, « The Dutch East-Indiamen », p. 91.
55. La nouvelle route hollandaise : Tout comme
avant eux les Portugais, les Hollandais tentèrent de préserver le secret de
leur nouvelle route. En 1652 encore, les seynbriefen (instructions de
navigation) rédigées à l'intention des navires à destination de l'Orient
étaient manuscrites plutôt qu'imprimées, afin de mieux garder le contrôle de
cette information confidentielle. Les instructions pour cette partie du voyage
restaient relativement vagues -parcourir mille mijlen (soit environ 7500
km) vers l'est du Cap, puis obliquer vers le nord. Les vaisseaux qui passaient
à proximité des îles d'Amsterdam ou de St-Paul évaluaient leur position en
observant la présence d'algues dans l'eau, mais sinon il fallait faire preuve
d'une bonne dose de flair, pour juger du point où l'on devait mettre le cap au
nord. Pour les navires qui viraient trop tôt, le problème se corsait,
puisqu'ils se retrouvaient sur la côte de Sumatra, où les vents dominants les
poussaient vers l'ouest, les éloignant de leur destination, Java. Dutch-Asiatic Shipping I, p. 61 ; Boxer, « The Dutch East-Indiamen », p. 87
; The Dutch Seaborne Empire, p. 164 ; Jaap Bruijn, « Between Batavia and
the Cape : shipping patterns of the Dutch East India Company », Journal of
Southeast Asian Studies 11 (1980), pp. 256-257 ; Jaap Bruijn & Femme S.
Gaastra, «The Dutch East India Company's Shipping, 1602-1795, in a comparative
perspective», in Bruijn & Gaastra, eds, Ships, Sailors and Spices
: East India Companies and their Shipping in the 16th, 17th and I8th Centuries (Amsterdam : NEHA, 1993), p. 188 ; Jeremy Green, Australia's Oldest
Shipwreck : the Loss of the Trial, 1622 (Oxford : British
Archaeological Reports, 1977), p. 4.
56. L Tendracht : Le capitaine de ce bateau
était Dirck Hartog, d'Amsterdam. Il fit graver une plaque en étain commémorant
sa découverte et la fixa à un poteau qu'il planta sur une falaise dans l'île
située au nord de la Baie des Requins, qui porte aujourd'hui son nom. En 1696,
cette plaque fut redécouverte par le capitaine William de Vlamingh, qui
l'emporta à Batavia. Elle est encore conservée aujourd'hui, à Amsterdam.
Schilder, op. cit., pp. 60-61, 294-295.
57. Le Zeewolf : Le nom de son capitaine était
Haeveck van Hillegom. Heeres, op. cit., pp. 10-13 ; Estensen, op.
cit., p. 130.
58. «avant même d'avoir pu manœuvrer pour changer
du cap » : Le rayon de virage d'un retourschip de l'époque est
d'environ huit kilomètres. Ils ne pouvaient ni se servir de leur gouvernail
pour manœuvrer, ni remonter au vent, puisqu'ils ne pouvaient s'en écarter d'un
angle de plus de 67°. Phillip Playford, Carpet of Sil-ver : the Wreck of the
Zuytdorp (Nedlands, WA : University of Western Australia Press, 1996), pp.
69-70.
59. Le Vianen : Schilder, op. cit., p.
105 ; Estensen, pp. 155-156.
60. Le naufrage du Tryall : Brookes échappa à
une condamnation pour le naufrage du Tryall, dans lequel périt plus de
la moitié de son équipage, et se vit par la suite confier la direction d'un
autre bâtiment de l'English East India Company, le Moone. Il prouva sa
dangereuse incompétence en le faisant échouer au large de Douvres en 1625, ce
qui lui valut alors d'être incarcéré pour naufrage délibéré de son vaisseau.
Le lieu d'échouage du Tryall reste controversé. Les
historiens et les archéologues de la mer conviennent généralement qu'il
s'échoua dans les îles Monte Bello. En 1969, des plongeurs ont retrouvé dix
ancres anciennes, cinq canons et des blocs de granit provenant d'une épave sur
le récif de Ritchie, au nord-est des îles Monte Bello. Ces vestiges furent
identifiés comme ceux du Tryall. D'effroyables conditions
météorologiques ont rendu impossible la récupération d'une grande partie des
objets, et, ces dernières années, certains ont laissé entendre que les pièces
trouvées sur ce site ne pouvaient provenir d'un indiaman anglais des
années 1620. Green, op. cit., pp. 1, 16-17, 21, 48-51 ;
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