L'archipel des hérétiques

cours des années
1602-1624, et devait en perdre encore seize (quatorze échoués ou sombrés, et
    . deux capturés) pendant le quart de siècle qui suivit,
soit environ trois navires pour cent voyages, au cours de la période 1602-1649.
Jaap Bruijn et al., Dutch-Asiatic Shipping in the 17th and 18th Centuries (La Haye : Martinus Nijhoff, 3 vol., 1979-1987) I, 75.
    21.  « un homme qui ne
pardonnait jamais la moindre faute... » : C'est du moins l'opinion de
l'historien Bernard Vlekke, cité par Drake-Brockman, op. cit., p. 45.
    22.  Sara Specx : La principale motivation de
Coen, dans cette affaire, fut le souci de remédier au tort causé à la
réputation des Hollandais aux yeux des Javanais : l'amant de Sara, un jeune
porte-drapeau nommé Pieter Cortenhoeff, avait soudoyé des esclaves qui l'avaient
laissé accéder à la chambre de la jeune fille. C'est ainsi que les indigènes
avaient eu vent de leur aventure. Sara Specx était la fille naturelle de
Jacques, qui aurait dû diriger la flotte de Pelsaert. Elle était de mère
japonaise, et était née sur l'île d'Hirado en 1617. Jean Gelman Taylor, The
Social World of Batavia : Euro-pean and Eurasian in Dutch Asia (Madison, WI
: University of Wisconsin Press, 1983), p. 16.
    23.  Pelsaert devant le Conseil des Indes : Minutes du conseil présidé par le gouverneur général, 9 juillet 1629, cité par
Drake-Brockman, op. cit., p. 44. Au cours de son séjour à Batavia,
Pelsaert fut aussi interrogé par Anthonij Van den Heuvel, le fiscaal, sur les circonstances précises de la catastrophe. Déclaration de Pelsaert, op.
cit.
    24.  Coen et la Terre Australe : J.A. Heeres, The Part Borne by the Dutch in the Discovery of Australia 1606-1765 (Londres : Luzac, 1899), p. 52 ; Schilder, op. cit., p. 100 ; Miriam
Estensen, Discovery : the Quest for the Great South Land (Sydney : Allen
& Unwin, 1998), p. 152. Les estimations de distance de Coen sont données en
miles anglais ; dans son rapport initial, elles sont en mijlen hollandais, cette unité équivalant approximativement à trois miles.
    25.  Les autres membres du Conseil : Bien que
le Conseil se compose nominalement de huit sièges, six de ces sièges se
trouvaient vacants à ce moment-là, et l'impartialité des deux membres
    laissait à désirer : Van Diemen était un failli non
réhabilité, qui avait fui aux Indes, et que Coen couvrait, vis-à-vis des
Dix-sept, à cause de ses grandes compétences ; toute sa carrière dépendait donc
du gouverneur général. Quant à Vlack, c'était le propre beau-frère de Coen.
Gerretson, op. cit., p. 64.
    26.  Les ordres de Coen : Ordre du 15 juillet
1629, cité par Drake-Brockman, op. cit., pp. 257-258.
    27.  L'arrestation de Jacobsz et d'Evertsz : Drake-Brockman, op. cit., pp. 46, 63.
    28.  Antonij Van den Heuvel : Il était arrivé à
Batavia en juin 1628, et fut nommé fiscaal au bout de trois mois. Il
était principalement chargé de refréner les excès du commerce parallèle, et les
Dix-sept, afin de l'encourager dans cette tâche, lui avaient promis un tiers du
montant total des amendes qu'il infligerait aux coupables. Le nouveau fiscaal s'adonna à cette tâche avec zèle, allant jusqu'à sanctionner les
agissements des membres du Conseil des Indes - ce qui ne tarda pas à faire de
lui l'homme le plus haï de Batavia. Gerretson, op. cit., pp. 68-70.
    29.  « Parce que Ariaen Jacobsz.... » : Gouverneur général au conseil, 13 juillet 1629, cité dans ibid., p. 46.
    30.  Le voyage du Sardam : Journal de Pelsaert,
15 juillet-16 septembre [DB 134-141]; Drake-Brockman, op. cit., pp.
46-47. Concernant Gerritsz, Hollert et Claas Jansz, voir ibid., pp. 46,
68.
    31 . Gerritsz, Jacob Jansz et Claes Jansz : OV
; Journal de Pelsaert, 28 septembre 1629 [DB 157]; Drake-Brockman, op. cit., p. 68 ; Déclaration de Pelsaert, op. cit.
    32.  « qui s'élevait d'une longue langue de
terre... » : Journal de Pelsaert, 17 septembre 1629 [DB 141].
    7. qui veut se
prendre un coup de poignard ?
    La lettre que Gijsbert Bastiaensz écrivit aux siens, et
qui est le seul témoignage personnel de ce que fut la vie au Cimetière du Batavia , a joué un rôle particulièrement important lors de la collecte des informations
de ce chapitre. Les renseignements concernant la géographie, la géologie et
l'archéologie de l'île de Wiebbe Hayes proviennent des diverses publications du
Western Australian Maritime Muséum, et mon exposé des événements liés au retour
de Pelsaert aux Abrolhos