L'archipel des hérétiques
tantôt du 28 juillet, tantôt du 30.
24. Meurtre de Cornelis Aldersz : Confession
de Jeronimus Cornelisz, 23 septembre 1629 ; interrogatoire de Jan Pelgrom, 23
septembre 1629 ; interrogatoire de Mattys Beer. 26 septembre 1629 ; verdict
concernant Mattys Beer, Journal de Pelsaert, 28 septembre 1629 [DB 169, 190-1,
195, 208-11], Dans son compte rendu de l'interrogatoire de Pelgrom, Pelsaert
raconte cette histoire deux fois, pratiquement dans les mêmes termes. J'ai
synthétisé ma propre version à partir de ces deux récits. On trouve d'autres
variantes dans les notes du commandeur sur Mattys Beer. Pelsaert note,
par quatre fois, qu'Aldersz fut décapité d'un coup par Beer, alors que dans un
autre passage du journal, on lit que « du premier coup », le soldat « manqua de
peu de lui couper la tête ».
25. Meurtre d'Andries de Vries : Verdict
concernant Jeronimus Cornelisz, Journal de Pelsaert, 28 septembre 1629 [DB 174]
; résumé des crimes de Rutger Fredricx, Journal de Pelsaert, 28 septembre 1629
[DB 156] ; verdict concernant Rutger Fredricx, Journal de Pelsaert, 28
septembre 1629 [DB 207] ; interrogatoire de Lenert Van Os, Journal de Pelsaert,
23 septembre 1629 [DB 186-7]. Seul de Vries dut jurer qu'il paierait de sa vie
le simple fait d'adresser la parole à Creesje. Les autres mutins n'eurent pas à
prêter ce genre de serment - d'où l'idée que Creesje et Andries aient eu des
liens d'amitié, et que de Vries ait été pour le capitaine-général un rival
particulièrement dangereux.
26. L'incident avec Selyns : Confession de
Wooter Loos, Journal de Pelsaert, 27 octobre 1629 ; verdict concernant Hans
Jacobsz Heijlweck, 30 novembre 1629 [DB 226, 241],
27. Meurtre de Frans Jansz : Ces événements se
déroulèrent sur l'île Haute (Jansz fut le seul de toute la mutinerie à y
mourir), tandis que Jeronimus et ses principaux lieutenants étaient en train de
négocier avec Wiebbe Hayes. Un petit groupe était resté en arrière, prêt à
intervenir en cas de besoin, et les mutins de ce groupe de renfort eurent ordre
de se débarrasser de Jansz en attendant le retour des autres. À l'évidence,
pendant cette période, les préoccupations de Jeronimus allaient d'abord à Hayes
et à ses hommes, ce qui dut contribuer à cristalliser dans son esprit la crainte
d'une défection possible du chirurgien. Verdict concernant Hans Jacob
Heijlweck, 30 novembre 1629 [DB 241].
28. « Des créatures d'une forme miraculeuse... » : C'est la description que fit Pelsaert du tammar (macropus eugenii). Le commandeur fut le premier occidental à avoir jamais observé et décrit des marsupiaux, ce
qui confère à son journal une valeur scientifique et historique considérable.
Journal de Pelsaert, 15 novembre 1629 [DB, pp. 235-236].
29. Puits : Selon l'un des Défenseurs, les
puits étaient profonds de « 50, 60, voire 100 vademen, et l'eau y était
très douce ». Lettre du 11 décembre 1629 in Leyds Veer-Schuyts Praetjen,
Tuschen een Koopman ende Borger van Leyden, Varende van Haarlem nae Leyden (np [Amsterdam : Willem Jansz], 1630), pp. 15-18 [R 231]. Pelsaert mentionne la
découverte de deux puits, Journal de Pelsaert, 20 septembre 1629 [DB 149]. Voir
aussi The ANCODS Collo-quium, p. 99 ; Jeremy Green & Myra Stanbury,
« Even more light on a confusing geographical puzzle, partie 1 : Wells, cairns
and stone structures on West Wallabi Island », Vnderwater Explorers Club
News, janvier 1982, p. 2 ; Hugh Edwards, Islands of Angry Ghosts (New York : William Morrow & Co., 1966), pp. 174-175. Edwards note qu'il a
peine à croire qu'il ait fallu près de trois semaines aux hommes de Hayes pour
trouver les principaux puits - le mystère reste entier. Quoi qu'il en fût, à en
croire les Défenseurs, leur eau était d'excellente qualité : « très douce au
goût, comme du lait ». LGB.
30. Nourriture : Lettre du 11 décembre 1629,
in Leyds Veer-Schuyts Praetjen, Tuschen een Koopman ende Borger van Leyden,
Varende van Haarlem nae Leyden (np [Amsterdam : Willem Jansz], 1630), pp.
15-18 [R 231]. On trouvait aussi des crustacés et des coquillages en abondance,
sur ces îles, mais les Hollandais du xvii e siècle les considéraient comme ce que l'on pouvait
trouver de plus exécrable en matière de nourriture. Ils ne se seraient résignés
à manger des huîtres et des moules qu'en dernier recours. Gijsbert Bastiaensz,
qui passa plusieurs semaines sur l'île de Hayes, en parla à peu près dans les
mêmes termes que Jansz
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