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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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de lui. Il lui fallait trouver un moyen de l'obliger à réagir. A la caverne, il pouvait au moins la charger d'une t‚che pour la voir s'empresser d'obéir.
    Il la regarda, attendant à genoux qu'il la frappe à son gré puis s'en aille. Elle est pire que jamais depuis qu'elle est devenue une femme, pensa-t-il. La Femme-qui-Chasse ! Comment Brun a-t-il pu lui permettre de chasser ? Il remarqua les deux perdrix. Et lui avait les mains vides. que pourrais-je bien lui ordonner de faire ? Puisque la voilà femme, il y a tout de même une chose qu'elle peut faire.
    Ce que Broud lui signifia d'un geste fit écarquiller les yeux d'Ayla, Elle ne se serait jamais attendue à cela. Iza lui avait dit que les hommes ne l'exigeaient que des femmes qu'ils trouvaient attirantes, et elle savait que Broud la trouvait affreuse. La surprise de la jeune fille n'échappa pas au garçon que cette réaction encouragea. Il lui fit à nouveau impérativement signe d'adopter la position qui lui permettrait d'assouvir ses désirs, la position du rapport sexuel.
    Ayla savait ce qu'il attendait d'elle. Outre les explications d'Iza, elle avait souvent vu, comme tous les enfants, les adultes du clan se livrer à
    cette activité à laquelle on ne mettait aucune entrave. C'est en regardant faire leurs parents que les enfants apprenaient à se conduire en adultes, et ils imitaient volontiers entre eux leur comportement sexuel.
    Parfois l'acte n'était pas seulement feint. Il arrivait souvent que des petites filles soient déflorées par de tout jeunes garçons pubères, et parfois même par un adulte, excité par une fillette plus délurée que les autres. Mais, en règle générale, les jeunes gens bientôt en ‚ge d'accomplir leur première chasse dédaignaient ces jeux érotiques avec leurs amies d'enfance.

    Il n'y avait eu que Vorn comme garçon de son ‚ge autour d'Ayla, et ils n'étaient jamais devenus proches. Elle n'avait jamais apprécié qu'il imite le comportement de Broud à son égard. En dépit de l'incident avec Zoug, le garçon idol‚trait toujours Broud et se gardait bien de lui déplaire en sympathisant avec la jeune étrangère. Aussi se trouvait-elle encore vierge au sein d'un groupe o˘ chacun se livrait aux activités sexuelles aussi naturellement qu'il respirait.
    La jeune femme ne savait que faire, consciente qu'elle devait s'exécuter mais en proie à un effarement dont Broud jouissait. Il était ravi de son idée et tout excité de la voir ainsi prise de panique. Il se pressa contre elle quand elle fit mine de se relever et la força à se remettre à genoux.
    Dans son inexpérience, Ayla fut effrayée par la respiration haletante de l'homme.
    Impatient, Broud la jeta à terre et se débarrassa de son vêtement, exhibant un sexe énorme et turgescent. qu'est-ce qu'elle attend ? se demandait-il.
    Elle est si laide qu'elle devrait se sentir flattée de trouver un homme qui veuille d'elle.
    quand Broud se jeta sur Ayla, quelque chose se brisa en elle. Elle ne pouvait s'exécuter, cela lui était impossible. Elle sentit sa raison chavirer. Bondissant sur ses pieds, elle se mit à courir, mais Broud, plus rapide, la rattrapa, la fit tomber et la frappa au visage, lui ouvrant la lèvre d'un coup de poing. Il commençait à trouver ce jeu amusant. Trop souvent, il avait d˚ se retenir de la battre, mais cette fois personne ne pouvait l'en empêcher, et il avait une raison valable de le faire : elle lui désobéissait ouvertement.
    Ayla était comme folle. Elle essaya de se relever et il la frappa de nouveau. Il allait enfin dompter cette femme insolente. Il cogna à coups redoublés, prenant un immense plaisir à la voir frémir chaque fois qu'il levait la main.
    La tête en feu, le sang ruisselant de son nez et de la commissure des lèvres, elle essayait toujours de se relever, mais il la plaquait au sol.
    Elle se débattait, lui martelant la poitrine à coups de poing sans autre résultat que de l'exciter encore davantage : la violence déchaînait le désir du garçon, l'incitant à frapper de plus belle.
    Elle était à moitié évanouie quand il la retourna face contre terre, la dépouilla de son vêtement et lui écarta les jambes pour la pénétrer profondément d'un seul coup violent. Elle hurla de douleur ; il s'enfonça de nouveau en elle, lui arrachant un autre cri de souffrance, et il recommença encore et encore. Son excitation atteignit bientôt une intensité insupportable et, en un dernier assaut, provoquant

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