Le clan de l'ours des cavernes
les voir.
- Moi aussi, dit Ayla, qui se tourna vers ses visiteurs. Nous devons rentrer, l'homme du foyer de Jondalar est là, à temps pour notre union.
- Bien s˚r, acquiesça Mardena. Nous partirons tout de suite.
- J'aimerais saluer Dalanar avant, sollicita Denoda. Je le connaissais, dans le temps.
- Certainement, approuva Jondalar. Je suis s˚r qu'il sera ravi de te voir.
- Avant que vous ne partiez, je dois demander à Mardena si elle accepte de laisser Lanidar s'occuper des chevaux pour moi quand je suis absente, rappela Ayla. Il devra juste vérifier qu'ils vont bien et me prévenir s'il remarque quoi que ce soit d'anormal. Je vous en serais très reconnaissante.
Ce serait un soulagement pour moi de ne pas avoir à m'inquiéter à leur sujet.
Elles cherchèrent l'enfant du regard et le découvrirent qui flattait l'encolure de l'étalon en lui offrant des morceaux de carotte.
- Tu te rends bien compte qu'ils ne lui feront aucun mal ? insista Ayla.
- Bon, c'est d'accord.
- Oh, merci, mère ! s'écria Lanidar avec un sourire radieux. Jamais Mardena n'avait vu une expression aussi heureuse sur le visage de son fils.
28
- O˘ est passé ton garçon ? Celui dont tout le monde dit que c'est moi tout craché... en un peu plus jeune, peut-être, lança le grand homme aux cheveux blonds attachés en catogan.
Il tendit les deux mains vers Marthona avec un sourire chaleureux. Ils se connaissaient trop pour s'embarrasser de cérémonies.
- quand il t'a vu arriver, il a couru chercher Ayla, répondit Marthona.
Elle prit les deux mains de Dalanar, se pencha pour presser sa joue contre la sienne. Il a beau vieillir, il est toujours aussi beau et charmeur, songea-t-elle.
- Ils seront là bientôt, tu peux en être s˚r, poursuivit-elle. Il guette ton arrivée depuis que nous sommes ici.
- O˘ est Willamar ? J'ai été désolé d'apprendre la mort de Tho-nolan. Je l'aimais bien, ce jeune homme. Je tiens à vous exprimer ma tristesse à tous deux.
- Merci, Dalanar. Willamar est allé au camp principal discuter d'une expédition de troc. La mort de Thonolan l'a bouleversé. Il était convaincu que le fils de son foyer reviendrait un jour. Pour tout t'avouer, j'en doutais. quand j'ai vu Jondalar, j'ai pensé un moment que c'était toi. Je n'arrivais pas à croire que mon fils était revenu. Avec tant de surprises, dont Ayla et les animaux n'étaient pas les moindres.
- Il y a de quoi avoir un choc, dit la femme qui se tenait à côté de Dalanar. Tu sais qu'ils sont passés nous rendre visite en venant ici ?
La compagne de Dalanar était l'être le plus singulier que Marthona et tous les Zelandonii eussent jamais vu. Jerika était toute petite, surtout comparée à lui : elle pouvait passer sous le bras tendu de Dalanar sans se baisser. Ses longs cheveux étaient noués en un chignon aussi noir et luisant qu'une aile de corbeau, malgré les touches de gris qui éclaircissaient ses tempes, mais le plus étonnant, c'était son visage. Il était rond, avec un petit nez retroussé,
et lames ries veiiÔ snmhres oui semblaient
bridés en raison du pli des paupières. Elle avait le teint clair, peut-être un rien plus sombre que celui de son compagnon.
- Oui, ils nous ont dit que vous aviez l'intention de venir à la Réunion d'Eté, répondit Marthona après avoir salué la femme. Je crois savoir que Joplaya s'unira aussi. Vous arrivez juste à temps. Toutes les femmes qui célébreront leurs Matrimoniales doivent rencontrer la Zelandonia cet aprèsmidi avec leurs mères. J'accompagnerai Ayla puisque sa mère n'est pas ici pour le faire. Si vous n'êtes pas trop fatiguées, Joplaya et toi, vous devriez venir.
- Je crois que nous pourrons, dit Jerika. Mais aurons-nous le temps de construire d'abord nos huttes ?
- Pourquoi pas ? intervint Joharran. Tout le monde vous aidera si vous ne voyez pas d'inconvénient à vous installer ici, près de nous.
- Et vous n'aurez pas à préparer à manger. Nous avons eu des invités ce matin, il y a beaucoup de restes, ajouta Proleva.
- Nous serons heureux de camper près de la Neuvième Caverne, répondit Dalanar, mais qu'est-ce qui vous a amenés à choisir cet endroit ?
D'ordinaire, tu aimes te trouver au cour des choses, Joharran.
- Lorsque nous sommes arrivés, les meilleurs emplacements du camp principal étaient pris. Il ne restait pas grand-chose, surtout pour une Caverne aussi nombreuse que la nôtre, et nous ne voulions pas être à l'étroit. Nous avons cherché
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