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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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et nous avons trouvé ce lieu. Finalement, je préfère être ici. Tu vois ces arbres ? Ce n'est que le début d'un bosquet de bonne taille qui nous fournira du bois pour le feu. Ce cours d'eau naît aussi là-bas d'une source claire. Longtemps après que l'eau des autres se sera souillée, la nôtre sera toujours limpide. Ayla et Jondalar aiment aussi cet endroit, il y a de la place pour les chevaux. Nous leur avons construit un enclos en aval. C'est là qu'Ayla est allée avec ses invités.
    - qui est-ce ? demanda Dalanar, curieux de savoir qui la compagne de Jondalar avait bien pu inviter.
    - Tu te rappelles la femme de la Dix-Neuvième Caverne qui a donné le jour à
    un garçon au bras déformé ? Mardena... La fille de Denoda... dit Marthona.
    - Oui, je me souviens d'elle.
    - Ce garçon, Lanidar, a maintenant presque douze ans, poursuivit-elle. Je ne sais toujours pas comment cela s'est passé au juste, mais je crois qu'il est venu ici pour fuir la foule et sans doute les taquineries des autres garçons. quelqu'un lui a parlé des chevaux. Ds suscitent la curiosité de tous, et Lanidar ne fait pas exception. Bref, Ayla lui a demandé de garder un oil sur les chevaux. Elle craint qu'avec tant de gens dans le camp quelqu'un ne les confonde avec un gibier ordinaire. Ce serait facile de les tuer, ils ne s'enfuient pas.
    - C'est vrai, dit Dalanar. Dommage que nous ne puissions rendre traie lae animaux aussi d""slac
    - Ayla ne pensait pas que la mère de ce garçon y verrait une objection, mais Mardena a, semble-t-il, une attitude très protectrice. Elle ne laisse même pas son fils apprendre à chasser, elle croit qu'il en est incapable.
    Ayla a donc invité Lanidar, sa mère et sa grand-mère à voir les chevaux pour tenter de convaincre Mardena qu'ils ne feront aucun mal à son enfant.
    Et elle a aussi décidé que, infirmité ou pas, elle lui enseignerait à se servir du lance-sagaie de Jondalar.
    - Elle a du caractère, je l'ai remarqué, dit Jerika.
    - Elle ne craint pas de défendre sa cause ou celle des autres, souligna Proleva.
    - Les voilà, annonça Joharran.
    Jondalar marchait en tête du groupe, Folara sur ses talons. Ils avaient réglé leur pas sur celui du plus lent d'entre eux, mais, en découvrant Dalanar et les autres, Jondalar se précipita en avant. L'homme de son foyer alla à sa rencontre. Ils se prirent les mains puis s'étreignirent. L'homme plus ‚gé passa un bras autour des épaules du plus jeune et ils firent quelques pas côte à côte.
    Leur ressemblance était tellement extraordinaire qu'on e˚t dit un même homme à deux stades différents de sa vie. Le plus ‚gé s'était un peu enrobé
    à la taille, il avait moins de cheveux sur le dessus du cr‚ne, mais le visage était identique, même si le front du plus jeune semblait moins ridé, et les joues du plus ‚gé moins fermes. Ils étaient de même hauteur, marchaient du même pas, avec la même allure. Leurs yeux étaient du même bleu glacier.
    - On voit tout de suite de quel homme la Mère a choisi l'esprit quand Elle l'a créé, murmura Mardena à sa mère en désignant Jondalar du menton, au moment o˘ leur groupe atteignait le camp.
    Lanidar aperçut Lanoga et alla lui parler.
    - Dalanar était exactement comme lui quand il était jeune, et il n'a pas beaucoup changé, répondit Denoda. C'est toujours un très bel homme.
    - Tu le connaissais, mère ?
    - Il a été l'homme de mes Premiers Rites. Après quoi, j'ai imploré la Mère de m'accorder un enfant de son esprit.
    - Mère ! Une femme ne doit pas avoir de bébé si tôt, tu le sais.
    - Je m'en moquais. Il arrive qu'une jeune fille tombe enceinte peu après ses Premiers Rites, quand elle est devenue femme et peut recevoir l'esprit d'un homme. J'espérais qu'il ferait plus attention à moi si je portais un enfant de son esprit.
    - Un homme n'a pas le droit de s'approcher d'une femme qu'il a ouverte pendant un an au moins après les Premiers Rites, rappela Mardena, presque choquée par les aveux de sa mère.
    - Je sais, et il n'a pas essayé, mais il n'a pas cherché à m'éviter non plus et il se montrait toujours aimable quand nous nous croisions. Moi, je voulais davantage. Longtemps j'ai été incapable de penser à quelqu'un d'autre. Et puis j'ai rencontré l'homme de ton r: MqR plus grand chagrin est qu'il soit mort si jeune. J'aurais
    der plus, et cela valait peut-être mieux. Télever seule était déjà assez dur. Je n'avais même pas de mère pour m'aider, encore

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