Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
Vom Netzwerk:
remarqua que Lanidar observait la jeune fille avec un regard d'envie.
    Plus tard, pensa-t-elle. N'en demandons pas trop à ta mère pour le moment.
    - Tu es prête ?
    - Oui, je crois, répondit Folara.
    - Détends-toi. Tu peux te tenir à sa crinière si tu veux mais ce n'est pas nécessaire.
    Ayla se mit à marcher, menant Whinney par le licou. Accrochée à la crinière, le dos raide, Folara tressautait à chaque pas, mais au bout d'un moment elle se laissa aller et anticipa les mouvements du cheval. Elle finit par l‚cher la crinière.
    - Tu veux essayer seule ? Je te donne le licou.
    - Tu crois que je peux ?
    - Essaie. Si tu as envie de descendre, tu me le dis. Pour aller plus vite, penche-toi en avant. Prends-la par le cou, si tu veux. Pour la faire ralentir, rassieds-toi.
    - D'accord.
    Mardena parut se pétrifier quand Ayla plaça la corde dans la main de Folara.
    - Va, Whinney, dit la compagne de Jondalar en faisant signe à la jument d'aller lentement.
    La jument partit au pas. Elle avait déjà promené d'autres personnes et savait aller doucement, surtout pour une première fois. quand Folara se pencha légèrement en avant, Whinney accéléra l'allure, mais un peu seulement. La jeune fille se pencha davantage et Whinney se mit à trotter.
    C'était une jument étonnamment facile à monter mais le trot secoua Folara plus qu'elle ne s'y attendait. Elle se rassit vivement et la jument ralentit. Après les avoir laissées s'éloigner un peu, Ayla siffla pour rappeler Whinney. Enhardie, Folara se pencha en avant de nouveau et resta cette fois dans cette position iuspu'à E qUß l'animal e˚t regagné son noint de dénart au
    trot. Ayla amena la jument près du rocher pour permettre à Folara de descendre.
    - C'était formidable ! exulta la jeune fille, le visage écarlate d'excitation.
    - Tu vois qu'on peut monter sur le dos de ces chevaux, dit Lanidar à sa mère.
    - Ayla, montre-leur donc ce qu'ils savent faire, suggéra Folara.
    Ayla acquiesça d'un hochement de tête, sauta en souplesse sur Whinney, la dirigea vers le milieu du pré, Rapide et Loup dans son sillage. Sur un signe de sa maîtresse, la jument partit au galop, décrivit un large cercle.

    Ayla la fit ralentir, l'arrêta, passa une jambe de l'autre côté de l'animal et se laissa tomber à terre. L'enfant, sa mère et sa grand-mère écarquillaient les yeux.
    - Maintenant, je comprends pourquoi on peut avoir envie de monter sur le dos d'un cheval, dit Denoda. Si j'étais plus jeune, j'essaierais.
    - D'o˘ te vient ce pouvoir que tu as sur eux ? voulut savoir Mardena. C'est de la magie ?
    - Non, pas du tout. Tout le monde peut le faire, avec de l'entraînement.
    - Comment t'est venue l'idée de monter sur un cheval ?
    demanda Denoda.
    - J'avais tué la mère de Whinney, pour me nourrit, et je n'ai découvert qu'ensuite qu'elle avait un petit quand les hyènes ont commencé à tourner autour, je n'ai pas pu me résoudre à les laisser l'emporter. Je les hais, ces sales bêtes. Je les ai chassées et je me suis rendu compte qu'il fallait que je m'occupe de la pouliche.
    Ayla raconta qu'elle avait élevé Whinney, qu'elles avaient appris à se connaître.
    - Un jour, je suis montée sur son dos, et quand elle s'est mise à galoper je me suis accrochée à son cou. Je ne pouvais rien faire d'autre.
    Lorsqu'elle a enfin ralenti, je suis descendue, stupéfaite de ce qui s'était passé. C'était comme de voler, avec le vent dans la figure. J'ai recommencé et, au bout de quelque temps, j'ai appris à la diriger. Elle va o˘ je veux parce qu'elle en a envie. C'est mon amie, elle est contente de me laisser monter sur elle.
    - C'était quand même une drôle de chose, estima Mardena. Personne ne s'y est opposé ?
    - Il n'y avait personne. Je vivais seule. Je cherchais mon peuple mais la saison était avancée et je craignais de me retrouver sans réserves de nourriture au début de l'hiver si je continuais à bouger. quand j'ai découvert une vallée avec une petite grotte exposée au soleil, j'ai décidé
    de m'arrêter. Des chevaux paissaient aux alentours et la mère de Whinney était parmi eux.
    - J'aurais eu peur de vivre seule, sans personne auprès de moi, dit Mardena.
    Dévorée de curiosité, elle avait encore beaucoup de questions à poser mais, avant d'en avoir eu la possibilité, elle entendit quelqu'un
    "!<+-** To=d"laK
    - Ils sont là ! cria-t-il. Dalanar et les Lanzadonii sont arrivés !
    - Bien ! s'exclama Folara. Je suis impatiente de

Weitere Kostenlose Bücher