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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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Beaucoup de gens ont travaillé ensemble hier après-midi pour le construire.
    Après le repas à la Dix-Neuvième Caverne, Ayla était retournée au camp et avait expliqué à Joharran, au sortir de sa réunion, que les chevaux avaient besoin d'un enclos. Le chef s'était juché sur le tabouret de Zelandoni et avait annoncé aux autres qu'Ayla souhaitait garder les animaux en un lieu s˚r. La plupart de ceux qui avaient participé à la réunion étaient encore là, ainsi que de nombreux membres de la Neuvième Caverne. Ils posèrent des questions,
    suggestions. Bientôt un groupe nombreux se rendit au pré et entreprit de construire l'enclos. Ceux qui n'appartenaient pas à la Neuvième Caverne montraient de la curiosité pour les chevaux ; ceux qui en étaient membres voulaient éviter qu'ils fussent tués ou blessés accidentellement. C'était une nouveauté qui ajoutait au prestige de leur Caverne.
    Ayla éprouvait une telle reconnaissance qu'elle ne savait comment l'exprimer. Elle les remercia tous mais estima que ce n'était pas assez.
    Elle avait une dette envers eux. Pendant la réunion, Joharran avait proposé
    que les chevaux participent à la chasse. Ayla et Jondalar les avaient montés, et la maîtrise dont ils avaient fait preuve avait rendu la suggestion de Joharran bien plus acceptable. Si la chasse était bonne, les Matrimoniales se dérouleraient le lendemain mais, comme Dalanar et les Lanzadonii n'étaient pas encore arrivés, les participants avaient décidé
    d'attendre quelques jours, malgré l'impatience de certains.
    Ayla passa un licou aux chevaux et les fit sortir de l'enclos par une porte que Tormaden de la Dix-Neuvième Caverne avait conçue. En face d'un des poteaux de la barrière, il avait enfoncé un piquet auquel la porte avait été fixée par des cordes qui servaient aussi de
    gonds.
    Lorsque Ayla amena les chevaux vers le groupe, Mardena eut un mouvement de recul : ils semblaient plus grands, de près. Folara prit aussitôt sa place.
    - Je ne les ai pas vus autant que je l'aurais voulu, dit-elle en tapotant la joue de Whinney. Il s'est passé tellement de choses : la chasse au bison, la mort de Shevonar, l'enterrement, les préparatifs pour venir ici... Tu avais promis que tu me laisserais monter sur leur dos.
    - Tu veux essayer maintenant ?
    - Je peux ? fit-elle, les yeux brillant de plaisir.
    - Le temps que j'aille chercher une couverture pour Whinney, répondit Ayla.
    En attendant, vous pourriez leur donner à manger, Lanidar et toi ? Il leur a apporté ce qu'ils aiment dans ce bol.
    - Je ne sais pas si mon fils doit s'approcher autant d'eux... bredouilla Mardena.
    - H est déjà tout près, souligna Denoda.
    - Mais elle est là...
    - Mère, je leur ai déjà donné à manger, ils me connaissent, remarqua Lanidar.
    - Ils ne lui feront aucun mal, garantit Ayla. Et je vais seulement là-bas.
    Elle tendit le bras vers une construction de pierre, proche de la porte de l'enclos. C'était un cairn de voyageur que Kareja avait b‚ti pour elle.
    Ayla n'avait qu'à enlever quelques pierres pour glisser la main à
    l'intérieur de l'abri, o˘ elle pouvait garder quelques objets, comme une couverture en cuir. Les pierres étaient disposées de telle sorte que l'eau de pluie ruisselait sur les côtés sans pénétrer à l'inté-
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    replacer pour que les objets restent au sec. Des cairns semblables jalonnaient plusieurs routes très fréquentées, offrant au voyageur de quoi allumer un feu, et souvent une couverture chaude. D'autres contenaient de la nourriture séchée. Parfois on trouvait l'un et l'autre dans un même abri, mais les cairns à nourriture étaient pillés plus souvent, les ours et les blaireaux éparpillant tout leur contenu. Ayla laissa les autres avec les chevaux. Parvenue au cairn, elle jeta un coup d'oil discret par-dessus son épaule. Folara et Lanidar donnaient à manger aux chevaux dans leurs mains, sous le regard inquiet de Mardena. Ayla revint, attacha la couverture sur le dos de la jument et l'amena près d'un rocher.
    - Monte sur ce rocher, Folara. Ensuite, passe la jambe pardessus le dos de Whinney et essaie de trouver une position confortable. Je la tiendrai pour qu'elle ne bouge pas.
    Folara se sentit un peu gauche, surtout quand elle se rappela l'aisance avec laquelle Ayla montait sur la jument, mais elle réussit tant bien que mal à s'asseoir sur Whinney.
    - Je suis sur le dos d'un cheval ! s'exclama-t-elle avec fierté.
    Ayla

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