Le clan de l'ours des cavernes
moi. En revanche, si tu ne trouves pas Lanidar, tu pourrais demander à quelqu'un d'autre, qui n'a aucun lien avec Jondalar, de lui communiquer le message.
- D'accord. Ne t'inquiète pas, Ayla, il sera prévenu, assura Mejera, qui se h‚ta de sortir. Marthona emmena Ayla à l'écart et lui glissa à voix basse :
- Je ne crois pas qu'il soit indispensable de mentionner le paquet que tu m'as demandé de remettre à Jondalar.
- Nous pouvons nous en abstenir, répondit la jeune femme.
- Maintenant, il faut te préparer.
- Il est à peine midi, objecta Ayla. Nous avons encore beaucoup de temps avant la tombée de la nuit. Il ne me faut pas longtemps pour enfiler la tunique de Nezzie.
- Les préparatifs ne se limitent pas à cela. Nous irons toutes à la Rivière pour que les futures compagnes puissent s'y baigner. On fait même bouillir de l'eau pour la purifier, sans compter que c'est très agréable de se laver à l'eau chaude. C'est l'un des côtés les plus agréables du rituel. Jondalar et les hommes feront la même chose, ailleurs, bien s˚r.
- J'aime l'eau chaude. Les LosadunaÔ ont une source chaude près de leur abri. Tu n'imagines pas le plaisir de s'y baigner.
- Oh, si ! J'ai voyagé dans le Nord une ou deux fois. Non loin de la source de la Rivière, il existe des trous remplis d'eau chaude.
- Je crois que je connais l'endroit. Nous y avons fait halte en venant ici, dit Ayla. J'ai encore une chose à te demander. Je sais P'est un Peu tard mais j'aimerais me faire percer les oreilles.
pour porter les deux morceaux d'ambre que Tulie, la Femme qui Ordonne du Camp du Lion, m'a offerts.
- On peut arranger cela, répondit Marthona. Un des Zelandonia s'en chargera volontiers.
- qu'en penses-tu, Folara ? Comme ça ? Ou comme ça ?
Mejera tenait à la main la chevelure d'Ayla et la montrait à la jeune fille. La fille de Marthona les avait rejointes quand elles étaient revenues à la hutte de la Zelandonia, après le rituel de purification.
Malgré les nombreuses lampes allumées, il faisait beaucoup plus sombre à
l'intérieur qu'au soleil, et Ayla aurait préféré être dehors plutôt qu'assise dans la hutte tandis qu'on s'occupait de sa coiffure.
- Comme ça, répondit Folara.
- Mejera, finis donc de nous raconter comment tu t'es acquittée de ta mission, intervint Marthona, qui sentait Ayla mal à l'aise.
La promise de Jondalar n'avait pas l'habitude qu'on la coiffe, et Marthona pensait que le récit de l'acolyte la détendrait peut-être.
- Eh bien, comme je le disais, j'avais demandé à tout le monde, personne ne savait o˘ ils étaient. Finalement, quelqu'un de votre camp, la compagne d'un des proches de Joharran, Solaban ou Rushemar, je crois, celle qui a un bébé, était en train de fabriquer un panier...
- Salova, la compagne de Rushemar, devina Marthona.
- Elle m'a dit qu'ils étaient peut-être avec les chevaux, alors j'ai remonté le cours d'eau et je les ai trouvés là-bas tous les deux. Lanidar avait été prévenu par sa mère qu'Ayla resterait toute la journée dans la hutte avec les autres femmes, il a donc décidé de passer voir les chevaux.
Même chose pour Jondalar. En arrivant, il a trouvé Lanidar et, quand je les ai rejoints, il était en train de lui apprendre à se servir du lancesagaie.
" Je n'étais pas la seule à chercher Jondalar, parce que Joharran est arrivé peu après. Il avait l'air un peu f‚ché, ou peut-être simplement énervé. Il avait cherché son frère partout pour le prévenir qu'il devait aller à la Rivière avec les autres pour la purification rituelle. Ayla, Jondalar m'a demandé de te dire que les chevaux vont bien et que tu avais raison : Loup a trouvé une compagne ou un ami. Il les a vus ensemble.
- Merci, Mejera. Je te suis reconnaissante de tes efforts.
Ayla était soulagée de savoir que les chevaux allaient bien et contente que Lanidar e˚t pris l'initiative de passer les voir. En d'autres circonstances, elle aurait pensé que Jondalar ne manquerait pas de s'en charger, mais lui aussi préparait son union, après tout, et elle avait juste voulu s'assurer que rien ne l'empêchait de s'occuper d'eux. Elle demeurait cependant préoccupée pour Loup. Une partie d'elle-même souhaitait qu'il trouv‚t une compagne et f˚t heureux ; une autre partie craignait de le perdre.
Il n'avait jamais vécu avec d'autres loups. Ayla savait que, si ces sont loyaux envers leur meute, ils défendent leur territoire face aux intrus. Si Loup avait
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