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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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projectiles, tel un porc-épic géant. Mais trop tard : la bête furieuse s'était vengée.
    Plusieurs jeunes gens, effrayés, entouraient l'homme encorné, qui demeurait immobile à IVnrlmit nfi il était tnmhé T/irsnne ‚vla approcha, suivie de près par Jondalar, ils semblèrent surpris de la voir et l'un d'eux parut même sur le point de lui barrer le passage et de lui demander qui elle était. Ayla l'ignora. Elle tourna la tête du blessé, écouta sa respiration, prit son couteau pour couper les lacets de ses jambières ensanglantées. Du sang, elle en avait déjà plein les mains, et aussi sur le front : une tache rouge qui marquait l'endroit o˘ elle avait machinalement relevé une mèche de ses cheveux. Bien qu'elle ne port‚t pas sur le visage de tatouage de Zelan-doni, elle savait apparemment ce qu'elle faisait, et le jeune homme hostile recula.
    quand elle dénuda la jambe, la gravité de la blessure lui sauta aux yeux.
    La partie inférieure du membre était repliée à un endroit o˘ il n'y avait pas de genou. La corne avait brisé les deux os. Le muscle du mollet était déchiré et la pointe déchiquetée d'un os émergeait du magma rouge. Le sang qui coulait de la plaie formait une flaque sur le sol.
    Ayla leva les yeux vers Jondalar.
    - Aide-moi à lui redresser la jambe pendant qu'il est inconscient. Ensuite apporte-moi des peaux souples, nos peaux à sécher feront l'affaire. Je dois faire pression sur la blessure pour que le sang arrête de couler. Il me faudra aussi de l'aide pour éclisser la jambe.
    Elle se tourna vers l'un des jeunes hommes qui se tenaient à proximité.
    - Il va falloir le ramener au camp. Tu sais fabriquer une civière ? Il la fixait d'un regard sans expression, comme s'il ne l'avait pas entendue.
    - quelque chose pour le porter là-bas. Il hocha la tête.
    - Une civière, bredouilla-t-il.
    Elle se rendit compte que ce n'était en fait qu'un jeune garçon.
    - Jondalar t'aidera, dit-elle en voyant son compagnon revenir avec les peaux.
    quand ils allongèrent le blessé sur le dos, il geignit mais ne reprit pas conscience. Ayla l'examina de nouveau, au cas o˘ il se serait blessé à la tête en tombant, mais ne décela aucune contusion. La jeune femme pressa ensuite fortement la jambe au-dessus du genou pour ralentir l'hémorragie.
    Elle songea à lui faire un garrot mais, si elle parvenait à redresser les os et à panser la jambe, ce ne serait peut-être pas nécessaire. La pression sur la plaie devait suffire. Il continuait à saigner mais elle avait vu pire.
    - Il nous faut des éclisses, dit-elle à Jondalar, des morceaux de bois droits, de la longueur de sa jambe. Casse des sagaies si tu ne trouves rien d'autre.
    Il lui rapporta deux attelles qu'il avait obtenues en brisant des lances.
    Ayla découpa des bandes dans l'une des peaux, ainsi que d'autres longs morceaux dont elle entourerait les éclisses. Elle souleva ensuite le pied de la jambe fracturée, les orteils d'une main, le tala" d" l'an**"* *ira Hourement T'hnmme eut rleiiY snasmes et
    ?
    gémit. Il avait failli reprendre connaissance. Ayla passa un doigt dans la plaie béante pour sentir la position des os.
    - Jondalar, tiens-lui la cuisse. Je dois mettre sa jambe en place avant qu'il se réveille et pendant qu'il saigne encore. Le sang garde la blessure propre.
    Elle se tourna vers les jeunes gens qui la considéraient avec des expressions médusées, horrifiées.
    - Toi et toi, dit-elle en désignant deux d'entre eux. Je vais soulever sa jambe et tirer dessus pour aligner les os. Si je ne le fais pas, il ne remarchera jamais normalement. Je veux que vous placiez les éclisses dessous et dessus, pour que sa jambe soit bien maintenue entre les deux.
    Vous avez compris ?
    Ils acquiescèrent, allèrent prendre les morceaux de sagaie entourés de peau. quand tout le monde fut prêt, Ayla saisit de nouveau le pied à deux mains et le souleva. Faisant signe à Jondalar de tenir la cuisse, elle tira, doucement mais fermement. Ce n'était pas la première fois qu'il la voyait soigner une fracture, mais cette fois elle devait aligner deux os.
    Il lisait sa concentration sur son visage tandis qu'elle tirait, essayant de sentir dans ses mains si les os se mettaient en place. Même lui perçut la légère secousse et l'emboîtement. Ayla abaissa peu à peu la jambe et l'examina d'un oil critique. Jondalar la trouvait droite, mais qu'y connaissait-il ?
    Elle lui fit signe qu'il pouvait l‚cher la cuisse et porta son

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