Le clan de l'ours des cavernes
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s'étnnna TnnHalar Tu ne savais nas si r.a\et
"t tu
as essayé sur moi ? (Il s esclaffa.) Je suis content que tu l'aies fait. A part les cicatrices, je n'cJ eardé aucune trace de la patte de lion qui m'a lacéré.
- Seul quelqu'un possédant de grandes capacités et une aptitude naturelle à
soigner pouvait avoir une telle idée, déclara la Première. Ayla, ta place est dans la Zelandonia.
- Je ne souhaite pas en faire partie, rétorqua la jeune femme, consternée.
Je... j'apprécie... je me sens honorée, mais je désire seulement être la compagne de Jondalar, avoir un bébé de son esprit et être une bonne Zelandonii.
- Ne te méprends pas, je te prie, répondit la doniate. Ce n'était pas une offre lancée à la légère, comme une invitation à partager un repas. J'ai eu le temps d'y songer. Une femme de ta compétence doit être associée à
d'autres personnes de même niveau. Tu aimes soigner, n'est-ce pas ?
- Je suis guérisseuse. Je n'y peux rien changer.
- Bien s˚r que tu l'es, là n'est pas la question. Mais chez les Zelandonii, seuls les membres de la Zelandonia soignent les autres. Personne ne fera appel à toi quand on aura besoin d'une guérisseuse si tu n'appartiens pas à
la Zelandonia. Pourquoi résistes-tu ?
- Tu m'as expliqué tout ce qu'il faut apprendre, et le temps que cela exige. Comment pourrais-je prendre soin de mes enfants et être une bonne compagne pour Jondalar si je passe mes journées à
devenir une Zelandoni ?
- Certaines de Celles qui Servent la Mère ont un compagnon et des enfants.
Tu m'as parlé toi-même de celle qui vit de l'autre côté du glacier, et tu as rencontré Zelandoni de la Deuxième Caverne. Il y en a d'autres. - Pas beaucoup.
Zelandoni observa la jeune femme et se convainquit qu'il y avait une autre raison à son entêtement. Ce refus de devenir doniate n'était pas dans son caractère. Curieuse de tout, Ayla apprenait vite et y prenait manifestement plaisir. Elle ne négligerait jamais ni son compagnon ni ses enfants, et si elle devait parfois s'absenter, il y aurait toujours quelqu'un pour l'aider. Si on pouvait lui reprocher quelque chose, c'était d'être presque trop soucieuse des autres. Malgré toute l'attention qu'elle prodiguait à
ses animaux, elle était toujours disponible, toujours prête à aider, elle accomplissait toujours plus que sa part du travail.
La Première avait été impressionnée par la façon dont elle avait persuadé
les jeunes mères d'aider Lanoga à s'occuper de sa petite sour et des autres enfants. Par la manière aussi dont elle aidait le jeune garçon au bras difforme. C'était le genre de choses que faisait une bonne Zelandoni. Ayla avait naturellement assumé ce rôle. La doniate résolut de découvrir le véritable problème d'Ayla, parce que, d'une façon ou d'une autre, la jeune femme devait rejoindre Ceux qui Servaient la Grande Terre Mère. La stabilité de la Zelandonia ... ----==a4" ci une nersnnng aussi savante demeurait en dehors
Les Zelandonii souriaient en voyant le loup entouré de bandages traverser le camp principal en marchant à côté d'Ayla. Il avait presque l'air habillé
et ne ressemblait plus guère à un féroce carnassier. Beaucoup s'arrêtaient pour s'enquérir de sa santé ou affirmer qu'il semblait remis. Mais l'animal ne quittait plus les jambes d'Ayla. La première fois qu'elle l'avait laissé
un moment, il s'était mis à hurler, il avait rompu le lien qui l'attachait et l'avait retrouvée. Les conteurs avaient commencé à concocter des histoires sur le loup qui aimait une femme.
Ayla avait d˚ lui réapprendre à rester là o˘ elle le lui ordonnait. Au bout de quelque temps, il avait commencé à se sentir mieux lorsqu'elle le confiait à Jondalar, Marthona ou Folara. Il continuait cependant à défendre comme son territoire le camp de la Neuvième Caverne, et elle devait l'empêcher de menacer les visiteurs. Les Zelandonii, en particulier ceux qui étaient proches d'Ayla, s'étonnaient de la patience infinie qu'elle montrait envers l'animal mais ils en constataient les résultats. Cela leur fit aussi comprendre que le pouvoir qu'elle exerçait sur lui n'avait rien de magique.
Ayla commençait à se rassurer en voyant Loup se montrer moins mal à l'aise avec les inconnus quand un jeune homme - elle avait entendu qu'on le présentait comme Lenadar de la Onzième Caverne - rendit visite à Tivonan, l'apprenti de Willamar. L'animal s'approcha de lui, se mit à gronder
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