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Le commandant d'Auschwitz parle

Le commandant d'Auschwitz parle

Titel: Le commandant d'Auschwitz parle Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Rudolf Hoess
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contre le régime dont se réclame l’accusé, et au nom duquel il a
sacrifié, comme ses pairs et ses supérieurs, des millions d’êtres humains en abdiquant
sa propre humanité.
    LE COMITÉ INTERNATIONAL
D’AUSCHWITZ.





 
Extrait du jugement
    Tribunal suprême polonais. Verdict rendu dans l’affaire
Rudolf Franz Ferdinand Hoess, ancien commandant du camp d’Oswiecim (Auschwitz),
instruite du 11 mars 1947 au 2 avril 1947. Numéro de l’acte
du Tribunal suprême polonais 4-46.
    Sentence
prononcée au nom de la république polonaise

    Le 2 avril 1947.
    LE TRIBUNAL SUPRÊME POLONAIS
    Présidé par le juge du Tribunal
suprême polonais Alfred EIMER, D r , assisté des juges du Tribunal
suprême polonais :
    Witold KUTZNER
    Josef ZEMBATY, D r
    et des assesseurs, députés à la
Diète législative :
    Michel GWIAZDOWICZ
    Wincenty KAPCZYNSKI
    Aleksander OLCHOWICZ
    Franciszek ZMIJEWSKI
    en présence des procureurs du
Tribunal suprême polonais :
    Tadeusz CYPRIEN, D r
    Miecyslaw SIEWIERSKI
    et des avocats stagiaires chargés de
la rédaction des procès-verbaux :
    Irmina ZMYSLOWSKA
    et
    Bogdan RENTFLEJSZA
    ayant instruit à Varsovie, du 11 au
29 mars 1947, l’affaire
    RUDOLF
FRANZ FERDINAND HOESS,
    né le
25 novembre 1900
    à Baden-Baden, fils de
François-Xavier Hoess et de Pauline Speck, marié, père de cinq enfants,
croyant, citoyen allemand, détenu provisoirement à Varsovie.
    Accusé
d’avoir
    1. Du 1 er  septembre 1939 à mai 1945,
sur le territoire du Reich allemand, et en outre du 1 er  mai 1940
à septembre 1944, sur le territoire occupé de la République polonaise,
fait partie de l’organisation criminelle agissant sous le nom de parti ouvrier
allemand national-socialiste (NSDAP) qui s’était fixé pour but d’asservir les
autres peuples, en planifiant, organisant et en perpétrant des crimes contre la
paix, crimes de guerre et crimes contre l’humanité, et d’avoir fait partie
notamment de l’organisation criminelle : les commandos de sécurité
(Schutzstaffeln-SS).
    2. Dans la période allant du 1 er  mai 1940
à fin octobre 1943, en tant que commandant du camp de concentration d’Oswiecim,
entièrement conçu et agrandi par ses soins sur le territoire occupé de la
République polonaise, et ensuite dans la période allant de décembre 1943 à
mai 1945, en tant que chef du bureau DI auprès de l’Office général de l’économie
et de l’administration SS et au surplus au cours du mois de juin, juillet et
août 1944, en tant que chef de la garnison SS à Oswiecim.
    d’avoir, en tant
que l’un des créateurs du système allemand et hitlérien de torture et de
destruction des peuples dans les camps de concentration et les lieux d’extermination
prévus à cet effet, dirigé l’application de ce système au camp d’Oswiecim, qui
était sous ses ordres, à l’encontre des personnes appartenant à la population
civile polonaise et juive et à l’encontre aussi de personnes relevant de
nombreuses autres nationalités et séjournant sur les territoires de l’Europe
occupée par les Allemands, ainsi qu’à l’encontre de prisonniers de guerre
soviétiques et, de cette façon, agissant soit personnellement soit à travers le
personnel du camp qui lui était subordonné, d’avoir causé délibérément :
    1. La mort :
    a)  d’environ 300 000 personnes
enfermées dans le camp en qualité de prisonniers inscrits sur le registre du
camp ;
    b)  d’environ 4 000 000 de personnes,
principalement des Juifs, amenés au camp par fourgon en provenance de
différents pays en vue d’une extermination directe et ne figurant pas sur le
registre pour cette raison ;
    c)  d’environ 12 000 prisonniers de
guerre soviétiques enfermés dans le camp de concentration contrairement aux
prescriptions du droit international sur le régime des prisonniers de guerre ;
    par asphyxie dans les chambres à gaz, aménagées dans le
camp, par fusillades et dans des cas particuliers par pendaisons, par
injections mortelles de phénol ou par expériences médicales entraînant la mort,
par la privation systématique et graduelle de nourriture, par la création dans
le camp de conditions de vie spéciales occasionnant une mortalité générale, par
un travail excessif imposé aux prisonniers et par la façon bestiale de les
traiter, causant une mort instantanée ou de graves lésions corporelles.
    2. Il a exercé sa cruauté sur les prisonniers du camp :
    a)

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