Le commandant d'Auschwitz parle

d’Auschwitz de même
que des échanges de correspondance avec des femmes chargées des constructions
ou de la livraison du gaz.
    [126] Anciens bâtiments de la Société du monopole des tabacs polonais utilisés comme
magasins d’habillement et de matériel pour les SS.
    [127] Karl Fritzsch s’est reconnu lui-même comme l’inventeur de l’extermination des
détenus par le Zyklon B.
    [128] Le Zyklon B se présente sous la forme de cailloux bleus, d’où le gaz se
dégage sous les jets de vapeur d’eau.
    [129] Parce que toutes les richesses pouvaient s’y rencontrer.
    [130] En polonais Chelmno, qui fut un des plus terribles camps d’extermination de
Juifs en Pologne.
    [131] De la sorte étaient éliminés dès l’arrivée les enfants au-dessous de quinze
ans, les femmes enceintes accompagnées d’enfants et, en général, les hommes et
les femmes âgés de plus de cinquante ans.
    [132] De mai à juillet 1944, 400 000 Juifs hongrois environ ont été
gazés à Auschwitz.
    [133] Le « revier »
    [134] Le professeur Clauberg se flattait de stériliser toutes les Juives. Ces
expériences coûtèrent la vie à beaucoup d’entre elles. Arrêté en 1955, Clauberg
est mort en prison à Kiel en 1957 au cours de l’instruction de son procès.
    [135] Affirmation gratuite.
    [136] Sauf quand le docteur Mengele faisait mettre à mort les jumeaux pour
étudier « scientifiquement » leurs cadavres.
    [137] Du nom de son promoteur Reinhardt Heydrich, assassiné en Tchécoslovaquie en
1942.
    [138] Ils se livrèrent cependant à un fructueux trafic et envoyèrent même des
demandes officielles pour « toucher », par exemple, une voiture
d’enfant !
    [139] Des tonnes de cheveux de femmes ont été trouvées à la libération d’Auschwitz.
    [140] En raison de la sélection à l’arrivée qui épargnait plus d’hommes que de femmes.
    [141] Les historiens français se sont surtout occupés, et encore assez tardivement,
de ce qui se passait dans l’Hexagone occupé et des questions de mémoire. Sur
les questions qui nous occupent ici, on peut signaler : André KASPI, Les
Juifs pendant l’Occupation , Seuil, Paris, 1991 ; Jacques ADLER, Face
à la persécution. Les organisations juives à Paris de 1940 à 1944 ,
Calmann-Lévy, Paris, 1985 ; ou encore Adam RAYSKI et Stéphane COURTOIS, Qui
savait quoi ? L’extermination des Juifs, 1941-1945 , La Découverte, Paris,
1987.
    [142] Ian KERSHAW, Qu’est-ce que le nazisme ? Problèmes et perspectives
d’interprétations , Gallimard, Paris, 1992 et 1997.
    [143] Florent BRAYARD, La « Solution finale de la question juive ». La
technique, le temps et les catégories de la décision , Fayard, Paris, 2004.
    [144] Raul HILBERG, The Destruction of the European Jews , Quadrangle Books,
Chicago, 1961 (édition révisée et augmentée : Holmes and Meier, New York,
1985 ; traduction française : La Destruction des Juifs d’Europe ,
Fayard, Paris, 1988 ; rééd. en poche : Gallimard, coll.
« Folio/Histoire » Paris, 1991).
    [145] Ian KERSHAW, L’Opinion allemande sous le nazisme. Bavière 1933-1945 ,
CNRS Éditions, Paris, 1995 ; Eric A. JOHNSON, La Terreur nazie. La
Gestapo, les Juifs et les Allemands ordinaires , Albin Michel, Paris, 2001.
    [146] Les travaux de l’historien canadien Robert Gellately sont pionniers en la
matière (avec The Gestapo and German Society. Enforcing Racial Policy
1933-1945 , Oxford University Press, Oxford, 1990), puis ceux des historiens
allemands Klaus-Michael Mallmann et Gerhard Paul, non traduits. Le lecteur
français pourra néanmoins avoir un aperçu des problèmes soulevés et des acquis
de ces recherches avec l’ouvrage déjà cité de l’historien américain Eric
A. Johnson.
    [147] Daniel GOLDHAGEN, Hitler’s Willing Executioners. Ordinary German, and the
Holocaust , Knopf, New York, 1996 (traduction française : Les
Bourreaux volontaires de Hitler. Les Allemands ordinaires et l’Holocauste ,
Seuil, Paris, 1997)
    [148] Voir Eric A. JOHNSON, La Terreur nazie , op. cit., p. 490 sq .
    [149] Ian Kershaw, L’Opinion allemande sous le nazisme, op. cit.
    [150] Christopher BROWNING, Ordinary Men. Reserve Police Battalion 101 and
the Final Solution in Poland , Harper Collins, New York, 1992 (traduction
française : Des hommes ordinaires. Le 101 e  bataillon de
réserve de la police allemande et la Solution finale en Pologne , Les Belles
Lettres, Paris, 1994, préface de Pierre Vidal-Naquet).
    [151] Gitta SÉRÉNY, Au