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Le commandant d'Auschwitz parle

Le commandant d'Auschwitz parle

Titel: Le commandant d'Auschwitz parle Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Rudolf Hoess
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durant le
nazisme, en deux branches : les « chrétiens allemands »,
majoritaires, qui ont rallié le régime, et l’« Église confessante »,
dont les pasteurs Niemöller et Bonhoeffer ont été parmi les figures de proue et
qui lutta pour sauvegarder son autonomie. Sur ce sujet, on lira avec profit le
livre romancé, mais fidèle à la vérité historique, de Kressmann Taylor, Jour
sans retour (Autrement, Paris, 2002). Les prêtres catholiques allemands
subirent une répression plus violente : on estime qu’un sur trois furent
victimes de représailles variées ; rien qu’à Dachau, quatre cents prêtres
catholiques allemands ont été incarcérés (et trente-cinq pasteurs
évangélistes). [GC.]
    [48] Chaque interné portait sur sa veste un triangle de couleur : rouge pour
les politiques, vert pour les droits communs, violet pour les « sectateurs
de la Bible », rose pour les homosexuels, noir pour les asociaux, etc.
    [49] Par la suite, tous les évadés repris ont toujours été pendus en présence de
tous les internés.
    [50] Chef de la garde du camp.
    [51] Baranowski, décédé en 1939.
    [52] La création d’Auschwitz aurait été décidée dès la fin de 1939. Le
SS Glücks le confirma à Himmler par une lettre de février 1940 et
Hoess fut nommé commandant le 4 mai 1940.
    [53] Environ à 60 km de Cracovie.
    [54] Il s’agissait d’anciennes casernes et écuries.
    [55] L’aménagement d’Auschwitz en 1940 a été effectué en grande partie par des
déportés, en majorité allemands, venus de Sachsenhausen et qui occupèrent par
la suite les fonctions de direction parmi les internés.
    [56] À propos de Palitzsh, Hoess a prétendu qu’il piétinait les cadavres pour
assouvir sa volonté de puissance. Traduit devant un tribunal SS pour avoir eu
une liaison avec une internée juive d’Auschwitz, Palitzsch devait être envoyé
au front et y périr.
    [57] Préposé au rapport.
    [58] Himmler avait décidé, en s’appuyant sur les rapports de Hoess, la création
d’une vaste station d’expérimentations agronomiques, nommée
« Rajsko ». [GC.]
    [59] Lors de cette visite, Himmler donna l’ordre d’agrandir le camp d’Auschwitz pour
qu’il puisse contenir 30 000 prisonniers, de construire un camp pour
100 000 prisonniers de guerre, de construire le camp de Birkenau et
de fournir au consortium IG-Farben 10 000 prisonniers pour la
construction de ces installations chimiques à Dwory, dans les environs d’Auschwitz,
qui furent déplacés en octobre 1942 à Monowitz (lager Buna). Himmler était
accompagné dans cette visite de membres du conseil d’administration
d’IG-Farben. [GC.]
    [60] Buna-Monowitz. Usine de caoutchouc synthétique construite par l’IG-Farben et
utilisant les internés d’Auschwitz.
    [61] C’est en encourageant cet état de choses que les responsables de la SS ont pu
maintenir le système concentrationnaire avec un minimum de surveillants SS, une
centaine par camp en moyenne. Le droit de vie ou de mort que s’arrogeaient avec
l’assentiment des SS certains détenus sur leurs camarades est un des pires
aspects de l’univers des camps.
    [62] En terme concentrationnaire cela s’appelle « organiser ».
    [63] Le triangle d’étoffe aux couleurs variables selon la catégorie de l’interné et
sur lequel figurait l’initiale de sa nationalité.
    [64] On appelait à Auschwitz « Canada » les blocks où étaient entreposées
les multiples richesses dont on dépouillait les arrivants (bijoux, devises,
etc.) et qui alimentèrent un gigantesque trafic.
    [65] Des messages sortis d’Auschwitz sont parvenus jusqu’à la BBC.
    [66] Il pouvait aussi être pris dans une « sélection » pour la chambre à
gaz.
    [67] Les représailles étaient terribles. En décembre 1940, par exemple
10 % des détenus, privés de nourriture et obligés de rester debout
immobiles, meurent en une seule journée, en raison de l’absence d’un prisonnier
lors de l’appel. [GC.]
    [68] Les chances de réussite augmentaient considérablement quand il s’agissait de
détenus polonais, qui pouvaient bénéficier de complicités extérieures.
Cependant, l’entreprise était beaucoup plus difficile et risquée que ne le
prétend Hoess. Environ sept cents détenus s’évadèrent, dont quatre cents se
firent prendre ou abattre lors de la tentative. [GC.]
    [69] Le bloc II à Auschwitz I.
    [70] Sans doute parce que les Polonais voulaient rester en Pologne !
    [71]

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