Le commandant d'Auschwitz parle

mortalité
pour les détenus, juifs et non juifs. [GC.]
    [104] Pour les Juifs privilégiés, pour les Américains et les Anglais ou les
ressortissants des pays neutres. À partir de 1944, le camp est utilisé pour les
malades et bientôt comme lieu de repli de tous les camps évacués au fur et à
mesure de l’avance alliée. En avril 1945 Bergen-Belsen est un immense
« mouroir » et un charnier.
    [105] Josef Kramer avait été cinq mois adjoint de Hoess à Auschwitz puis jusqu’à la
fin de 1944 commandant de Natzweiler-Struthof (Alsace) où il pratiqua, lui
aussi, des expériences sur la mort par le gaz Zyklon B. Il fut arrêté par
les Anglais à Bergen-Belsen à la libération du camp.
    [106] Préposé à la direction des constructions SS.
    [107] Ensemble des commandos de Dora (secteur de Nordhausen), commando de Buchenwald
devenu autonome depuis le début de 1944 et comportant un grand nombre d’usines
souterraines.
    [108] Des milliers de détenus libérés à Belsen devaient mourir après la libération du
camp. Les Anglais qui avaient trouvé un charnier contenant
13 000 cadavres durent brûler au lance-flammes les baraques de bois
pour réussir à vaincre l’épidémie de typhus.
    [109] Cependant tous les déportés sont unanimes : malgré la crainte de la mort, ils
se réjouissaient des bombardements alliés comme d’autant d’atteintes portées
aux forces vives du Reich (par exemple pendant les bombardements
d’août 1944 sur les usines Gustloff, commando de Buchenwald).
    [110] D’après plusieurs statistiques établies par des spécialistes allemands, le
chiffre des victimes civiles des bombardements sur l’Allemagne serait de
500 000 environ.
    [111] Cet ordre d’Himmler daterait du milieu de janvier 1945. Pour Auschwitz
c’est au cours d’une visite au camp à l’automne de 1944 qu’il aurait élaboré le
projet d’évacuation avec les autorités du camp.
    [112] L’évacuation d’Auschwitz a commencé le 18 janvier 1945. Les
Soviétiques ont trouvé dans le camp qu’ils ont libéré le 24 janvier
quelques milliers de malades que les SS n’avaient pas eu le temps d’exterminer
avant le départ. Les déportés qui ont survécu à l’évacuation d’Auschwitz ont
été répartis dans les divers camps et commandos d’Allemagne où la surpopulation
des camps a intensifié encore la mortalité.
    [113] Camp installé en Basse-Silésie depuis 1941 et où fut acheminé – et
exterminé en partie – un gros contingent d’évacués d’Auschwitz.
    [114] Il s’agit particulièrement du CICR et de la Croix-Rouge suédoise.
    [115] Karel Gebhard, ami d’Himmler. Condamné à mort à Nuremberg pour expériences
médicales sur les détenus.
    [116] Himmler se suicida à Lunebourg après sa capture, un des derniers jours de
mai 1945, après avoir tenté d’organiser des maquis de nazis et de
« Wehrwolf » dans le nord de l’Allemagne.
    [117] Hans Fritzsche, chargé de la radio et de la presse au ministère de l’Éducation
et de la Propagande depuis 1938, acquitté à Nuremberg.
    [118] Goth avait participé à la destruction du ghetto de Cracovie avant de diriger le
camp d’extermination de Plaszow. Condamné à mort à Cracovie le
5 septembre 1946.
    [119] Dénomination commode pour permettre au service de Sécurité de pratiquer les
arrestations sans jugement et d’expédier arbitrairement au camp ou à la mort
tout individu considéré comme gênant.
    [120] L’autobiographie de Hoess présente un intérêt historique, un intérêt
« exemplaire » si considérable, que son édition en plusieurs langues
s’imposait. Sa vie privée n’appartient au lecteur que dans la mesure où elle
éclaire le comportement « historique » du personnage. Aussi les
éditions Julliard comme les éditeurs anglais, polonais ou allemand, et, pour
cette nouvelle édition, les éditions La Découverte, n’ont pas jugé opportun de
publier les lettres d’adieux d’Hoess à sa famille.
    [121] Himmler.
    [122] Impossible à déterminer exactement. Pour la France il s’agissait en général de
convois de 1 200 personnes. Pour l’extermination des Juifs hongrois,
les arrivages se succédaient parfois à raison de 15 000 Juifs par
jour.
    [123] Procédé expérimenté tout d’abord par les SS en URSS à partir de 1941.
    [124] Elle fut utilisée avant la construction des quatre grands crématoires de 1942.
    [125] Des textes relatifs à des conférences se trouvent au musée