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Le dernier templier

Le dernier templier

Titel: Le dernier templier Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Raymond Khoury
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étage d’un immeuble de Central Park ouest. En position devant la lourde porte de bois du logement, le chef de l’unité tactique du FBI leva le bras, les doigts écartés. Il regarda son équipe. Son adjoint approcha prudemment sa main de la porte et attendit l’ordre. De l’autre côté du couloir, un autre homme épaula un fusil à pompe. Le quatrième membre de l’équipe enleva la sûreté d’une grenade incapacitante. Les deux derniers agents de l’unité ôtèrent la sécurité de leurs fusils-mitrailleurs Heckler & Koch MP5.
    — On y va !
    L’agent le plus proche de la porte — l’adjoint du chef d’unité — frappa violemment avec son poing et hurla :
    — FBI ! Ouvrez !
    La réaction fut presque instantanée. Des balles traversèrent la porte, projetant des éclats de bois dans tout le couloir.
    Le tireur du FBI retourna le compliment, faisant feu jusqu’à ce qu’il ait ouvert plusieurs trous de la taille d’une tête dans la porte. Son arme tremblait dans sa main. Malgré les bouchons d’oreilles, Amelia Gaines ressentait les ondes de choc des impacts dans l’espace confiné.
    Fusant de l’intérieur, de nouveaux tirs firent éclater les montants de la porte et fracassèrent les plaques de plâtre de l’autre côté du couloir. Le quatrième homme de l’équipe s’avança et lança sa grenade à travers l’un des trous de la porte, juste avant que le tireur achève de la détruire. Quelques instants plus tard, les deux hommes aux H & K se ruèrent à l’intérieur.
    Les assaillants marquèrent une pause. Le silence retomba. On entendit alors un coup de feu solitaire, suivi d’un autre silence. Une voix cria :
    — Zone sous contrôle !
    Un autre « Zone sous contrôle » retentit. Puis quelqu’un dit :
    — O.K. Opération terminée.
    Amelia suivit les autres dans l’appartement. À l’intérieur, tout transpirait l’argent. Même le mot « luxueux » semblait insuffisant pour décrire ce qu’ils voyaient. Il ne leur fallut pas longtemps pour comprendre que c’était le parfum de la drogue qu’ils respiraient.
    Les quatre occupants furent rapidement identifiés comme des narcotrafiquants colombiens. L’un d’eux avait été sérieusement touché au torse. Les agents du FBI trouvèrent également une petite réserve de drogue, une bonne quantité d’argent liquide et assez d’informations pour donner à la DEA {13} de quoi s’occuper pendant des mois.
    L’informateur — un appel téléphonique anonyme — avait parlé de tas d’argent à ne plus savoir qu’en faire, d’armes et de plusieurs hommes s’exprimant dans une langue étrangère. Tout était vrai. Mais cela n’avait aucun rapport avec le Metraid.
    Dommage.
    Ce ne devait pas être la dernière fausse piste.
    Dépitée, Amelia inspecta les lieux tandis que les Colombiens étaient menottés et emmenés. Elle compara l’endroit à son propre appartement. Le sien était mignon, de bon goût, avec même une certaine classe, selon elle. Mais celui-là était à couper le souffle. Il possédait tout, y compris une vue superbe sur le parc. Enfin, après en avoir fait le tour, elle conclut que le luxe excessif n’était pas son style et qu’en réalité cela ne lui faisait pas envie. Sauf peut-être la vue.
    Elle resta un moment plantée devant la fenêtre à regarder le parc en bas. Deux silhouettes se promenaient à cheval. Même à cette distance, elle vit qu’il s’agissait de deux femmes. L’une d’elles avait un problème : son cheval semblait trop fougueux, à moins qu’il n’ait été effrayé par les deux jeunes en rollers qui venaient de les dépasser.
    Amelia fit un dernier tour de l’appartement, puis elle laissa les hommes de l’unité tactique emballer les objets et regagna son bureau pour taper le rapport qu’elle allait remettre à Reilly.
    Ce dernier avait programmé toute une série de visites de routine à des mosquées et à d’autres lieux de rassemblement islamiques de la ville. Après s’être entretenu avec Jansson à propos de la philosophie de ce pan de l’enquête, l’agent du FBI avait décidé que toutes ces démarches suivraient le même schéma : des visites simples, menées par deux agents ou des policiers, en veillant dans la mesure du possible à ce que l’un ? des deux au moins soit musulman. Et elles ne devaient surtout pas s’apparenter à des descentes. Tout ce qu’ils attendaient, c’était un peu de coopération et, dans la majorité

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