Le Druidisme
J. Markale, L’Épopée celtique d’Irlande , 2 e éd. 1978, Paris, Payot, pp. 139-140.
[34] Ogam,
XI, p. 325.
[35] Ogam,
XV, p. 153.
[36] César, VI,
p. 13.
[37] Les exemples
les plus frappants sont ceux qui concernent les « guerres
gauloises », c’est-à-dire les expéditions gauloises dans le nord de
l’Italie et qui aboutirent à la prise de Rome en 387 avant notre ère, puis les
démêlés ultérieurs des Romains et des Gallois. Un épisode est célèbre, la mort
du consul Postumius et de nombre de ses légionnaires, tués par la chute des
arbres d’une forêt gauloise : il s’agit exactement de la transcription
historicisée d’un mythe celtique fondamental, le « combat des
Arbres », sujet d’un poème fort obscur du barde gallois Taliesin. Voir
dans J. Markale, Les Celtes , le chapitre
consacré à « Rome et l’Épopée celtique ».
[38] Notamment à
propos d’un rituel de conjuration de la mer, dont le philosophe se moque parce
qu’il ne comprend pas le sens.
[39] Avec tous les
risques de confusion qui s’ensuivent. Ainsi, sur la base d’une expédition
réelle des Gaulois dans la péninsule hellénique, et par superposition avec des
souvenirs historiques datant de la guerre avec les Perses, des auteurs grecs
comme Diodore de Sicile et Pausanias ont décrit une prise de Delphes qui n’a
probablement jamais eu lieu. Voir dans J. Markale, Les Celtes , le chapitre consacré à « Delphes et
l’Aventure celtique ». Quant à la fameuse croyance qu’on prête aux
Gaulois, à savoir qu’ils n’avaient peur que d’une chose, que le ciel leur
tombât sur la tête, elle résulte d’une interprétation à la lettre d’une réponse
fort arrogante de mercenaires galates à Alexandre le Grand.
[40] J. Markale, L’Épopée celtique d’Irlande , pp. 61-64.
[41] On lira avec
profit l’ouvrage de Jacques Ellul, La subversion du
Christianisme , Paris, 1984, Le Seuil. L’auteur, calviniste convaincu,
démontre d’une part pourquoi le message christique était subversif par rapport
à la pensée méditerranéenne, et d’autre part comment ce message a été récupéré
et détourné de son sens originel.
[42] J. Markale, Le Christianisme celtique .
[43] Fabre d’Olivet, Histoire philosophique du genre humain , tome
premier.
[44] Revue Celtique,
1879, p. 47.
[45] Titre
complet : « Les grands Initiés, esquisse de l’histoire secrète des
religions ». Il y est question de Roma, Krishna, Hermès, Moïse, Orphée,
Pythagore, Platon et Jésus. L’ouvrage est presque passé inaperçu au départ,
mais il a commencé une brillante carrière immédiatement après la première
guerre mondiale, et depuis, il est constamment réédité.
[46] Un autre de ses
ouvrages concerne « L’Âme celtique et le génie de la France à travers les
âges », ce qui est assez révélateur. Il en est de même pour le titre du
livre écrit sur lui par un certain Jean Bornis : « Un Celte d’Alsace,
la Vie et la Pensée d’Édouard Schuré ». Il faut noter que Schuré a
cherché, par tous les moyens, à s’intégrer à l’anthroposophie de Rudolf
Steiner, lequel semble s’être beaucoup méfié du personnage. Cela n’a pas
empêché Schuré de traduire Steiner et de publier un livre d’essais d’après des
conférences de Steiner.
[47] Schuré prétend
que les Blancs ont été pendant des siècles les esclaves des Noirs, mais pas de
n’importe quels Noirs, bien entendu, d’une élite qui se situe en Abyssinie et
en Nubie, et non pas dans « le nègre dégénéré » ( Les Grands initiés , p. 6). De la même façon, il
manifeste un véritable racisme envers les femmes, responsables des hérésies de
la vraie religion archaïque.
[48] Schuré a vécu
dans le contexte de l’affaire Dreyfus. Il n’était pas le seul, parmi les
écrivains de l’époque, à penser de la sorte. Il en profite pour reprendre
l’explication de Fabre d’Olivet sur l’écriture sémitique qui va de droite à
gauche : les Sémites ont appris l’écriture des Noirs qui, vivant dans
l’hémisphère austral, se tournaient vers le pôle sud pour écrire, leur main se
dirigeant à gauche, vers l’Orient, source de toute vie, tandis que les Blancs
nordiques faisaient de même, mais en se tournant vers le pôle nord.
L’obstination à prétendre que la civilisation sémitique est un héritage
« nègre » n’est pas gratuite. Quant aux Chinois, on se garde bien de
nous dire pourquoi
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