Le Hors Venu
palais ou les résidences nobiliaires, protégée du vent chaud, utilisée en été.
Chausses : chaussettes en drap, tricot ou laine, parfois munies de semelles de cuir et maintenues par des lanières s’attachant au-dessous du genou. Le haut-de-chausses était l’équivalent de nos bas.
Courtepointe : couverture de lit piquée et rembourrée.
Dar ai-Islam : territoire, domaine de l’islam (la paix). Il comprend les pays où la loi de l’islam est en vigueur en matière de culte et de protection des fidèles. Les autres territoires (où ne régnait pas l’islam) étaient considérés comme territoires de la guerre.
Dâr as-Sulh : la demeure du traité.
Diwan : en latin dohana , d’où le mot français « douane ». Terme qui, chez les musulmans, indiquait à l’origine un bureau administratif. Il fut utilisé par la suite pour désigner une salle d’audience ou de réception.
Diwan al-ma’mur : bureau de conservation des documents émis par la Dohana de secretis. Conserve les registres des serfs et l’assiette des impôts dus par chaque district.
Dohana : vient de diwan , douane.
Dohana de secretis : à l’origine Diwan al-tahquiq, département des finances confié à des Grecs ou des Arabes. Dans ce bureau des vérifications, en grec sékréton , on s’occupe des prestations dues par les féodaux au royaume (ce n’est pas sans rappeler l’Echiquier du royaume anglo-normand né vers 1100). De lui dépendent le Trésor, la Dohana baronum et le Diwan al-ma ’ mur.
Dohana baronum : bureau des barons, c’est-à-dire des fiefs enregistrés. En 1168, ce bureau effectuera la seconde révision de son Catalogue des barons.
Dromon : galère de combat d’origine byzantine naviguant à la fois à la rame et à la voile.
Emir : vient de l’arabe amir. Gouverneur, prince, dignitaire de haut rang.
Eschets : ancien nom du jeu d’échecs. Les pièces n’étaient pas toutes les mêmes que dans le jeu contemporain. Un éléphant remplaçant, par exemple, le fou, plus tardif,
Eselavons : Slaves. Vendus par les chrétiens au X e siècle comme esclaves aux musulmans. La plupart se convertissent à la foi de leurs nouveaux maîtres et joueront un grand rôle dans le développement de la marine arabe. Un quartier de Palerme, non loin du port de la Cala, leur était réservé.
Esnèque : navire de guerre (ou long bateau, langskip, inspiré des premiers navires vikings). L’esnèque a une vingtaine de bancs de nage, elle utilise 40 rameurs et peut embarquer 60 à 90 hommes.
Exultet : chant liturgique ancien, écrit traditionnellement sur un rouleau de parchemin et proclamé durant la veillée pascale afin d’annoncer la résurrection du Christ.
Ezan : appel à la prière du muezzin.
Favara : mot sicilien emprunté à l’arabe de Tunisie fawwara. Source, jet d’eau.
Fidâ’î : en arabe, « celui qui se dévoue ». C’était le nom que portaient les Assassins choisis par le Vieux de la Montagne pour mener à bien ses missions suicides.
Fityan : eunuque du palais. Les eunuques formaient chez les rois normands de Sicile, tout comme chez les musulmans, une caste puissante et fort attachée au pouvoir, à laquelle on ne dédaignait pas de confier de hautes fonctions : amiraux, hauts dignitaires de la cour, généraux.
Foccacia eu’meuza : pains fourrés de pancréas frit. Pour les gens du peuple ou de la petite bourgeoisie de Palerme, les abats cuits dans la graisse étaient un mets de choix.
Gaiti : officiers de cour.
Galca : zone, dans la ville haute, cernée de remparts où se dressaient le palais royal et ses dépendances.
Guiterne : c’est l’ancêtre de la guitare. Venue d’Orient, la guiterne est représentée dans les enluminures dès le XII e siècle. Généralement monté de cinq cordes (ou de cinq doubles cordes), son manche est court et muni de frettes. Elle peut être jouée avec un plectre (lamelle de bois, d’ivoire, d’écaillé, etc.) qui sert à toucher les cordes de certains instruments de musique.
Hadith : de l’arabe hadîth , « conversations ». Actes et paroles attribués au Prophète par accumulation de mémoires successives et qui s’ajoutent au Coran à partir du VIII e siècle.
Hammam : établissement, ou partie d’un palais, consacré aux bains de vapeur.
Haquenée : viendrait du vieux français pour désigner une jument qui va l’amble. Petit cheval ou jument que montaient les dames.
Harat :
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