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Le pays des grottes sacrées

Le pays des grottes sacrées

Titel: Le pays des grottes sacrées Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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mammouth, un rhinocéros. Plusieurs empreintes de main et des points
formaient des lignes et des cercles. Puis venaient encore des signes et
l’esquisse d’un rhinocéros en noir.
    Ils parvinrent ensuite à une
autre lame de roche formant une cloison sur laquelle on voyait d’autres signes,
le contour partiel d’un mammouth en noir ; une empreinte rouge de main en
négatif avait été laissée à l’intérieur du corps de l’animal et une autre sur
le flanc d’un cheval. Sur leur droite, deux grands amas de points. Sur leur
gauche, un petit ours dessiné en rouge. Il y avait aussi un cerf rouge et
quelques autres marques, l’ours étant cependant la figure principale. Il était
représenté à peu près de la même façon que les autres ours rouges qu’ils
avaient vus, mais en miniature. Le panneau en question marquait l’entrée d’une
petite salle, dans laquelle il n’y avait guère la place de se tenir debout.
    — Inutile d’entrer là, dit
la Gardienne. C’est une toute petite salle et il n’y a pas grand-chose à voir.
En plus, à l’intérieur, il faut se baisser ou s’accroupir.
    Elle obliqua sur la gauche et
suivit la paroi. La salle suivante était d’environ deux mètres plus basse que
celle où ils se trouvaient, le sol incliné, le plafond haut par endroits, de
nombreuses concrétions recouvraient les parois et le plafond. Certains signes – des
empreintes de pattes, des marques de griffes et des os – attestaient
que des ours des cavernes étaient venus là. Ayla crut entrevoir un dessin au
loin, mais la Gardienne poursuivit son chemin sans se donner la peine de l’indiquer.
Ils étaient apparemment dans l’antichambre d’une autre salle.
    Celle-ci était basse. Au milieu
s’ouvrait une dépression d’une dizaine de mètres de circonférence et de plus de
trois mètres cinquante de profondeur. Ils la contournèrent par la droite sur un
sol de terre brune.
    — Quand le sol s’est-il
affaissé ? s’enquit Jondalar.
    Le sol sous leurs pieds
paraissait assez solide, mais il se demandait si un nouvel affaissement ne
risquait pas de se produire.
    — Je l’ignore, répondit la
Gardienne, mais les Anciens sont venus ici après.
    — Comment le sais-tu ?
    — Regarde là-haut, dit-elle
en montrant une lame de roche lisse suspendue au plafond au-dessus de la
dépression.
    Tout le monde regarda. Du fait
que la plupart des parois de cette salle et des rochers tombés du plafond
étaient recouverts d’une couche de matériau tendre marron clair pareil à de
l’argile, de la vermiculite – une altération chimique des
constituants minéraux de la pierre en avait ramolli la surface –, les
dessins étaient blancs. Ces dessins, des sortes de gravure, pouvaient être
exécutés avec un bâton ou même le doigt en enlevant la couche d’argile
superficielle, faisant ainsi apparaître une ligne d’un blanc pur.
    Ayla remarqua qu’il y avait un
grand nombre de dessins blancs dans cette salle. Sur la roche en surplomb, elle
crut apercevoir un cheval et une chouette, la tête tournée à cent quatre-vingts
degrés, de sorte qu’on voyait son visage au-dessus de son dos. On savait que
les chouettes faisaient cela, mais elle n’en avait jamais vu de représentation
graphique, elle n’avait jamais vu aucun dessin de chouette dans une caverne.
    — Tu as raison. Cela a dû
être dessiné par les Anciens, car personne ne peut atteindre ce rocher
maintenant, dit Jondalar.
    La Gardienne lui sourit, charmée
par son ton incrédule. Elle montra d’autres dessins gravés avec le doigt, puis
elle les conduisit de l’autre côté de la dépression circulaire jusqu’à la paroi
gauche. Bien que l’espace fût encombré de stalactites, de stalagmites et de
formations pyramidales coniques, il n’était pas difficile de se déplacer à
travers la salle et la plupart des décorations se trouvaient à la hauteur des
yeux. Même à une certaine distance, la lumière de leurs torches éclairait de
nombreuses gravures blanches, certaines grattées pour obtenir une surface
blanche. Du milieu de la salle, ils distinguaient des mammouths, des
rhinocéros, des ours, des aurochs, des bisons, des chevaux, une série de lignes
incurvées et de marques de doigts sinueuses tracées sur des griffures d’ours.
    — Combien d’animaux sont
représentés dans cette salle ? demanda Ayla.
    — J’en ai compté presque
deux fois vingt-cinq, répondit la Gardienne en levant la main gauche, tous

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