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Le pays des grottes sacrées

Le pays des grottes sacrées

Titel: Le pays des grottes sacrées Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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pour arriver là-bas, pas plus d’un jour si je ne
m’arrête pas en chemin.
    La Réunion d’Été se tenait cette
année-là à une trentaine de kilomètres au nord au bord de la Rivière, à son
lieu de réunion préféré. C’était là qu’elle avait assisté à sa première Réunion
d’Été, celle où Jondalar et elle s’étaient unis. Ces vastes rassemblements
avaient d’ordinaire pour effet d’épuiser presque toutes les ressources locales,
mais si on laissait passer assez de temps, la Terre Mère régénérait l’endroit
suffisamment pour qu’il puisse de nouveau accueillir autant de monde.
    La jeune femme fit irruption dans
son logis, pleine de vigueur et d’enthousiasme, et elle commença à trier les
affaires qu’elle souhaitait emporter. Elle fredonnait à mi-voix sur son ton
monocorde habituel quand Marthona entra.
    — Te voilà soudain tout
excitée, remarqua-t-elle.
    — Je vais à la Réunion
d’Été. Mon apprentissage est fini. Rien ne m’empêche de partir, répondit Ayla.
    — Tu es sûre d’avoir assez
de force ? demanda Marthona, une ombre de regret dans la voix.
    — Tu as pris soin de moi. Je
me sens bien et j’ai vraiment envie de voir Jondalar et Jonayla.
    — Ils me manquent aussi,
mais cela fait loin pour y aller seule. Je pensais que tu pourrais attendre que
le prochain chasseur vienne prendre la relève pour nous aider. Tu pourrais
alors partir avec Forason.
    — Je vais monter Whinney. Ça
ne prendra pas longtemps. Sans doute pas plus d’une journée. Deux au plus.
    — Oui, tu as probablement
raison. J’avais oublié que tu emmènerais un cheval, et Loup aussi.
    Ayla remarqua la déception de
Marthona et se rendit soudain compte à quel point elle avait envie elle aussi
d’aller là-bas. De plus, sa santé la préoccupait toujours.
    — Comment te sens-tu ?
Je ne partirai pas si tu n’es pas bien.
    — Non, ne reste pas pour
moi. Je vais beaucoup mieux. Si je m’étais sentie aussi bien au début de la
saison, j’aurais peut-être envisagé de partir.
    — Pourquoi ne viens-tu pas
avec moi ? Tu pourrais monter en croupe. Ça prendrait un peu plus de
temps, mais pas plus d’une journée.
    — Non, j’aime bien ce
cheval, mais je n’ai pas envie de monter sur son dos. À dire vrai, il m’effraie
un peu. Tu as cependant raison, il faut que tu y ailles. Tu dois annoncer à
Zelandoni que tu as été appelée. Imagine sa surprise !
    — De toute façon, l’été tire
à sa fin. Tout le monde ne va pas tarder à rentrer, dit Ayla pour tenter de
rendre la séparation moins pénible.
    — Cela me fait un effet
mitigé. J’ai hâte que la Réunion d’Été s’achève et que la Neuvième Caverne
revienne, mais je n’attends pas le retour de l’hiver avec impatience. Il en est
sans doute toujours ainsi quand on vieillit.
    Ayla alla voir Lorigan et
Forason. Elle savait très bien où trouver Jonclotan : avec Jeralda.
Presque tout le monde était en train d’achever le repas autour du foyer
communautaire.
    — Viens te joindre à nous,
Ayla ! lança Jeralda. Mange quelque chose. Il en reste encore beaucoup et
c’est encore chaud.
    — Volontiers. Depuis
quelques jours, j’ai une faim de loup.
    — Ça ne m’étonne pas, dit
Jeviva. Comment te sens-tu ?
    — Beaucoup plus reposée,
répondit Ayla dans un sourire. J’ai décidé de partir sans tarder à la Réunion
d’Été. J’ai fini mes observations célestes, je n’ai aucune raison de rester,
mais nous devrions aller chasser encore une fois avant que je parte, tant pour
ajouter aux réserves de ceux qui restent ici que pour avoir quelque chose à
emporter à la Réunion. Il est fort probable que dans les parages du camp les
animaux ont presque disparu et que ceux qui n’ont pas été tués évitent
l’endroit.
    — Tu ne vas quand même pas
partir avant la venue de mon bébé ? objecta Jeralda.
    — Si tu l’as dans les jours
prochains. J’ai bien sûr envie de rester pour voir ce beau bébé. As-tu
marché ?
    — Oui, mais j’espérais tant
que tu serais là pour m’aider.
    — Ta mère est là ainsi que
d’autres femmes qui savent s’y prendre avec les bébés, sans parler de
Jonclotan. Tu n’auras aucun problème, Jeralda, affirma Ayla, qui regarda
ensuite les trois chasseurs. Voulez-vous venir chasser avec moi demain
matin ?
    — Je n’avais pas prévu d’y
aller avant quelques jours, mais peu importe, répondit Lorigan. Je peux
t’accompagner demain,

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