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Le pays des grottes sacrées

Le pays des grottes sacrées

Titel: Le pays des grottes sacrées Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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doniate pour l’aider. Ayla demeura près de Whinney
pour la calmer lorsqu’elle sentirait le fardeau supplémentaire. Zelandoni monta
sur le marchepied, qui s’abaissa sous son poids mais pas plus qu’il n’était
normal. Appuyée au bras de Jondalar pour garder équilibre et assurance, elle se
retourna et s’assit. Quelqu’un avait fabriqué des coussins confortables pour le
siège et quand elle fut installée elle se sentit mieux. Elle remarqua les
accoudoirs, auxquels elle pourrait se tenir après le départ, ce qui contribua
aussi à atténuer son appréhension.
    Une fois la Première assise,
Jondalar retourna auprès d’Ayla et, joignant les mains, lui fit la courte
échelle pour l’aider à monter sur Whinney : lorsqu’elle portait Jonayla
dans sa couverture, il lui était difficile de sauter sur la jument comme elle
le faisait d’habitude. Il attacha la longe de Grise à l’une des perches puis
s’approcha de Rapide et grimpa dessus.
    Ayla se mit en route, ouvrant la
marche. Malgré les perches et le poids de la Zelandoni, Whinney n’entendait pas
laisser son rejeton passer devant elle. Elle était la jument dominante, celle
qui, dans un troupeau, galopait toujours en tête.
    Rapide et Jondalar suivirent. Il
était satisfait de fermer la marche, cela lui permettait de garder un œil sur
Ayla et le bébé – sans parler de Zelandoni – pour s’assurer
que tout allait bien. Comme la Première était tournée vers lui, il pouvait lui
sourire et même, s’il se rapprochait, avoir une conversation avec elle ou tout
au moins lui adresser quelques mots.
    La doniate agita la main avec
sérénité en direction des personnes rassemblées au camp principal et les
regarda jusqu’à ce qu’elle soit trop loin pour les voir distinctement. Elle
aussi était contente d’avoir Jondalar derrière elle. Elle était encore un peu
effrayée de se trouver sur ce siège. Elle fut un peu secouée, en particulier
lorsque le terrain devint rocailleux mais somme toute, ce n’était pas une façon
de voyager désagréable, estima-t-elle.
    Ayla reprit la direction par
laquelle ils étaient venus jusqu’à un cours d’eau prenant sa source au nord.
Arrivée à un endroit dont ils avaient discuté la veille, elle s’arrêta.
Jondalar descendit du jeune étalon et courut vers sa compagne pour l’aider mais
elle avait déjà passé la jambe par-dessus sa jument et se laissait glisser.
    Leurs chevaux étaient des bêtes
trapues, extrêmement robustes, avec un cou puissant surmonté d’une courte
crinière hérissée. Ils avaient de solides sabots leur permettant d’avancer sur
tous les terrains – pierres tranchantes, sol dur, sable mou – sans
avoir besoin de protection. Ayla et Jondalar s’approchèrent de Zelandoni et lui
tendirent tous deux la main pour l’aider à se lever.
    — Ce n’est pas si difficile,
finalement, dit-elle. On est un peu ballotté, quelquefois, mais les coussins
amortissent les cahots et on peut se tenir aux accoudoirs. Je ne suis quand
même pas mécontente d’être debout et de faire quelques pas.
    Elle regarda autour d’elle et
hocha la tête.
    — À partir de maintenant,
nous prenons au nord. Ce n’est pas très loin mais la pente est raide.
    Loup, parti devant pour explorer
les environs, fit demi-tour lorsqu’il vit qu’ils s’étaient arrêtés. Il les
rejoignit au moment où ils remontaient sur les chevaux après avoir aidé
Zelandoni à se rasseoir sur son siège. Ils traversèrent le cours d’eau et en
longèrent la rive gauche. Ayla remarqua des entailles sur les arbres et en
conclut que quelqu’un avait marqué la piste. En examinant l’une des encoches
indiquant le chemin à suivre, elle remarqua qu’elle avait été taillée sur une
autre marque plus ancienne et plus sombre, moins facile à repérer.
    Elle avançait au pas pour ménager
les bêtes. La Première bavardait avec Jondalar, qui était descendu de Rapide et
allait à pied en menant l’étalon brun par le licou. La montée était rude, le
paysage changea, les arbres feuillus faisant place à des broussailles ponctuées
de hauts conifères. Loup s’enfonçait dans les fourrés puis réapparaissait,
venant d’une autre direction.
    La piste finit par les mener à
l’entrée d’une large grotte située dans les collines de la ligne de partage des
eaux entre la Rivière et la Rivière de l’Ouest. L’après-midi était bien avancée
quand ils y parvinrent.
    — Ce fut beaucoup

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