Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Le retour de la mariée

Le retour de la mariée

Titel: Le retour de la mariée Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Geralyn Dawson
Vom Netzwerk:
l’évoquant pourtant, puisqu’il le fallait bien, elle s’était attachée à souligner le caractère romanesque des derniersévénements si bien que pour la première fois elle n’avait pas célébré la gloire du seul Lucky Logan, mais aussi celle de son épouse.
    L’effervescence provoquée par ces révélations s’était heureusement apaisée en moins de trois semaines, et Caroline pouvait à présent se montrer en ville sans ameuter la foule de ses admirateurs.
    Adoptée d’emblée par le clan MacBride, elle se rendait souvent à Willow Hill, chez Emma et Dair MacRae, ou chez les Prescott. Elle recevait aussi, si bien qu’une joyeuse animation régnait souvent dans la maison naguère déserte et vide.
    Enveloppé d’une chaleureuse atmosphère, Logan finirait-il par prendre goût à la vie de famille ? Elle l’espérait.
    ***
    Logan était allé à la banque, ce jour-là. A peine venait-il de rentrer qu’il entendit la sonnerie du téléphone retentir, à l’étage. Caroline s’empressa de décrocher l’appareil et, après un long silence, elle s’exclama :
    — Mon Dieu, à l’hôpital ? Ce n’est pas… Oui, bien sûr, tout de suite…
    Effrayé par le ton de sa voix, Logan escalada l’escalier quatre à quatre et la trouva si bouleversée qu’il lui prit l’appareil des mains.
    — Ici Stevens, Logan. Prescott me demande de vous avertir. Votre fils est blessé, sans gravité, mais il faudrait…
    — Nous sommes déjà partis, dit Logan en raccrochant.
    Sans échanger un mot, ils dévalèrent ensemble l’escalier, mirent leur chapeau, et pressèrent le pas en direction du centre-ville, main dans la main.
    — Rassurez-vous, dit le shérif Prescott en les accueillant à la porte de l’hôpital, il est hors de danger, votre Will. Mais vous pourrez lui tirer les oreilles quand le médecin l’autorisera à rentrer chez vous, tout à l’heure peut-être.
    — L’adjoint Stevens a voulu nous rassurer, fit Logan sans songer à lâcher la main de Caroline, mais comme nous nelui avons pas laissé le temps de s’expliquer, nous voilà fous d’inquiétude, tous les deux.
    — Voilà. Comme votre fils est bien documenté sur les activités de son père et s’intéresse donc aux vedettes de la pègre, il a reconnu au coin d’une rue Kid Curry…
    — Kid Curry est en ville ! s’exclama Logan. Will a donné l’alerte ?
    — Pas exactement. Figure-toi qu’au lieu de venir me chercher au bureau, il a voulu l’arrêter tout seul, en le menaçant du colt que voici.
    Le shérif sortit l’arme de sa ceinture, le chargeur de sa poche et remit l’ensemble à Logan.
    — Sans vouloir t’offenser, tu ferais bien d’enfermer ton artillerie, dit-il. Il te l’a, disons… empruntée trop facilement.
    Caroline ne manqua pas de relever l’accusation, pour s’en indigner.
    — Will, voler une arme ? Je n’y crois pas ! C’est impossible ! protesta-t-elle.
    — Il n’a pas volé ce colt, confirma Logan. Je le lui ai offert, mais il devait le garder dans sa chambre. Alors, ce Kid Curry ?
    — Tu penses bien qu’il ne s’est pas laissé impressionner. Il lui a bondi dessus et lui a fait une entaille avec sa dague, mais il n’a pas eu le temps de frapper deux fois. Ceux de sa bande venaient de faire un mauvais coup et ils s’enfuyaient. Ils l’ont pris en croupe au passage, et ils courent sans doute encore ! Les rangers suivent leur piste.
    — Holt et Cade sont partis avec eux ? demanda Logan, dont les yeux s’enfiévraient.
    — Sur le coup, ils n’ont pas voulu t’attendre, parce que les traces étaient toutes fraîches encore. Ils les ont déjà interceptés, peut-être. De toute façon, je pars les rejoindre dans une heure, si cela te dit… En tout cas, il a eu de la chance, ton fils. Tout son père, le gaillard !
    Caroline fut la seule à entendre Logan maugréer tout bas. Il n’avait pas fini de pester contre la réputation qu’onlui faisait, puisqu’au moment d’entrer dans la chambre du blessé il l’entendit s’en réclamer.
    — Oui, docteur, j’ai eu de la chance, comme mon père ! déclarait Will d’une voix assez claironnante pour ôter à ses parents toute inquiétude sur son état.
    En les voyant entrer dans la chambre, il perdit de sa superbe. Pendant que Caroline se précipitait, l’embrassait, le câlinait, il gardait les yeux fixés sur son père, qui ne souriait pas.
    — Mettons les choses au clair, dit Logan qui, visiblement, se

Weitere Kostenlose Bücher