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Le templier déchu

Le templier déchu

Titel: Le templier déchu Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Mary Reed McCall
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me révéler ne me choquerait, car il n’y a rien que je n’aie déjà vu, monsieur mon époux, et toujours avec grand plaisir, ajouterais-je. Je vous en prie, fit-elle en désignant le baquet, car j’ai hâte de vous offrir votre récompense.
    La mort dans l’âme, Alexandre se décida à ôter l’ultime rempart à sa nudité. Puis il s’immergea dans l’eau chaude jusqu’à la taille, les jambes soigneusement repliées. Peine perdue. L’eau n’était pas encore troublée par le savon, et sa transparence ne laissait planer aucun doute sur son état d’esprit actuel.
    — Si vous voulez bien me passer le savon, Beth, je... j’aimerais me hâter avant que l’eau refroidisse.
    — Bien sûr, répondit Elizabeth d’une voix un peu rauque.
    La seconde d’après, il sentit le poids léger de sa main sur son épaule, puis le contact rugueux du carré de toile. Elle choisit de s’occuper d’abord de son dos, son lent mouvement de friction envoyant des petits frissons le long de sa colonne vertébrale, qui se propageaient jusqu’à son sexe qui durcissait plus qu’il ne semblait possible.
    — Seigneur, souffla-t-il en serrant les cuisses dans l’espoir qu’Elizabeth ne s’aperçoive pas de l’effet que ses soins produisaient sur lui.
    Mais elle semblait concentrée sur sa tâche. Ses doigts fins lui pétrissaient les muscles, les faisaient rouler sous la peau, éliminant peu à peu la fatigue et la tension accumulées en lui.
    C’était divin... et infernal.
    — Aimez-vous cela, messire ? s’enquit-elle soudain de sa voix douce.
    Il se rendit compte qu’il lui avait posé la même question le soir de leur première étreinte, dans le jardin d’agrément. Aujourd’hui, elle lui rendait la monnaie de sa pièce avec malice.
    Il laissa échapper un grognement de plaisir qu’il jugea suffisamment éloquent en guise de réponse.
    — Voulez-vous vous pencher en avant et incliner la tête, s’il vous plaît ? demanda-t-elle, et il entendit dans sa voix qu’elle souriait, confirmation, s’il en avait eu besoin, qu’elle jubilait.
    Après lui avoir savonné le crâne, elle le rinça, puis entreprit de lui frictionner le cuir chevelu, énergiquement d’abord, puis avec plus de douceur. Alexandre se serait volontiers abandonné à cette plaisante sensation si son sexe n’avait continué de pulser douloureusement entre ses cuisses, réclamant qu’on satisfasse ses besoins. Il ferma les yeux, déterminé à demeurer fort et à ignorer de son mieux les élans de sa nature exigeante.
    — Bien, murmura Elizabeth qui se tenait toujours derrière lui. Et maintenant...
    Il aurait à peine prêté attention à ce qu’elle disait si elle n’avait exercé une douce pression sur ses épaules pour qu’il reprenne sa position initiale et s’adosse contre le baquet.
    — Et ceci, aimez-vous également, messire ? s’enquit-elle avec suavité.
    Ses bras blancs venaient d’entrer dans le champ de vision d’Alexandre. La seconde suivante, il sentit ses mains humides, couvertes de mousse parfumée, se poser sur ses pectoraux. Elle avait abandonné le carré de tissu et se contentait de faire glisser ses paumes sur sa peau, en petits cercles qui avaient tendance à s’élargir... et à s’égarer en direction de son ventre.
    Il tressaillait chaque fois que ses doigts agiles descendaient sur ses côtes, puis remontaient sur sa poitrine, dans une caresse qui n’en finissait pas. Il ne pouvait s’empêcher de frissonner et ses abdominaux se contractaient, aveu flagrant des sensations qu’il éprouvait.
    Sainte Mère de Dieu !
    Soudain, la petite main blanche disparut sous la surface de l’eau. La seconde d’après, il la sentit se refermer sur son sexe dressé. Cette fois, il ne put retenir un gémissement. Elle remonta doucement le long de son sexe, avant de redescendre, tout aussi doucement. Une bouffée de chaleur embrasa le corps entier d’Alexandre et, un peu hagard, il songea qu’à ce rythme-là, l’eau du bain n’allait pas tarder à grésiller ! Ses hanches se portaient traitreusement à la rencontre de cette main divine et des ondes de pur plaisir le submergeaient les unes après les autres. Un plaisir qui alla s’intensifier lorsqu’il remarqua que, penchée comme elle l’était, les seins ronds d’Elizabeth se pressaient contre l’arrière de sa tête.
    C’en était trop.
    Seul un saint aurait résisté à pareil traitement, et Alexandre n’avait jamais prétendu

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