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Le templier déchu

Le templier déchu

Titel: Le templier déchu Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Mary Reed McCall
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l’être.
    Dévoré par le désir, il se tourna à demi, saisit la jeune femme à bras-le-corps et, tout en capturant sa bouche, la fit basculer dans le baquet. Il y eut une gerbe d’éclaboussures. Elizabeth poussa un cri où la surprise le disputait à la joie, puis elle noua les bras autour de son cou et lui rendit son baiser avec fougue, sans souci de sa robe dont Alexandre cherchait déjà à retrousser les plis gorgés d’eau.
    Il y réussit tant bien que mal et installa Elizabeth à califourchon sur ses cuisses puissantes. Le baquet n’était pas si grand, et il était impossible à Alexandre de bouger de gauche à droite maintenant qu’Elizabeth le tenait enserré entre ses jambes. Chaque mouvement était périlleux et provoquait la formation de vaguelettes qui s’écrasaient contre le rebord du baquet.
    Elizabeth prit appui sur les épaules d’Alexandre et se redressa dans un mouvement lascif pour lui couler un regard audacieux. Plus que jamais, elle était en position de supériorité. Haletant, il vit une goutte d’eau glisser le long de son sourcil, suivre l’arête de son nez, et tomber juste entre ses seins.
    — Je vous trouve bien puéril, messire, s’esclaffa-t-elle.
    — N’aviez-vous pas dit que cela n’avait pas d’importance si votre robe était mouillée ?
    — Oh, vous êtes incorrigible, Robert Kincaid !
    Son rire le bouleversa. Et, comme d’habitude, chaque fois qu’elle l’appelait par ce nom qui n’était pas le sien, il éprouva une honte sans nom. C’était encore plus difficile à supporter en cet instant, alors qu’il ne songeait qu’à oublier le piège dans lequel il était coincé pour l’aimer, tout simplement pour s’évader dans un monde où rien d’autre n’existerait qu’eux et eux seuls, deux êtres sans nom, sans identité, sans mission à accomplir ni devoirs à assumer, juste un homme et une femme unis par des sentiments sincères en dépit de tout.
    Elizabeth s’inclina pour déposer un baiser sur ses lèvres. Il ferma les yeux, surpris par l’intensité de l’émotion que suscitait en lui ce simple geste. Lorsqu’il les rouvrit, il vit une lueur taquine dans ses prunelles grises.
    — Vous êtes aussi impatient, messire. Nous aurions pu nous installer confortablement dans notre lit dès que vous auriez eu fini de prendre votre bain, vous savez. Ce baquet est plutôt étroit.
    — Mille pardons, madame, mais je voulais m’assurer que vous étiez... humide, répliqua-t-il.
    Elle tressaillit en réponse à sa remarque leste, mais aussi parce que, sous l’eau, sa main s’était aventurée le long de sa cuisse, jusqu’à son buisson de boucles humides. Elle retint son souffle et ses mains se crispèrent sur ses épaules lorsque ses doigts entrèrent en contact avec sa chair intime.
    Il trouva le point le plus sensible de son être et commença à la stimuler doucement, lui arrachant un petit cri de bonheur qui lui alla droit au cœur. Elle était prête, cela ne faisait aucun doute, et cette certitude renforça encore son désir.
    Ses doigts allaient et venaient dans le chemin soyeux entre les replis intimes de son sexe. À la fin de chaque caresse, il plongeait deux doigts en elle, et Elizabeth commença bientôt à onduler des hanches pour l’encourager à accélérer la cadence.
    Elle ne cherchait pas à se dérober à son regard et il était enchanté de la voir s’abandonner sans honte à ces petits jeux érotiques, certes peu orthodoxes.
    — Je veux vous voir jouir, Elizabeth, chuchota-t-il en enfonçant plus profondément les doigts en elle. Je veux vous sentir trembler et vous contracter autour de mes doigts quand le plaisir vous surprendra. Ce plaisir que moi seul puis vous donner...
    Lui-même se sentait au bord de la jouissance. Il devait calmer le jeu, sous peine d’assouvir son désir dans l’eau du baquet alors qu’il rêvait de s’enfouir en elle.
    Tandis qu’il s’efforçait de se ressaisir en respirant profondément, Elizabeth haletait, se rapprochant inexorablement de l’extase. Penchant la tête, il aspira entre ses lèvres la pointe engorgée d’un sein qui se dressait à travers l’étoffe humide de sa chainse.
    Ce fut suffisant. Se cabrant soudain, elle laissa échapper un cri, et il sentit sa chair intime palpiter follement autour de ses doigts. Ébloui, il la regarda jouir, sa beauté transcendée par l’extase, la tête légèrement rejetée en arrière, sa chevelure d’or ruisselant jusque dans

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