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Le Testament Des Templiers

Le Testament Des Templiers

Titel: Le Testament Des Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Glenn Cooper
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femmes et qui ont divorcé trois fois ? demanda-t-il. Quand Martine et moi, nous nous sommes remariés, c’était un moment de folie passagère. Et tu sais quoi ? J’ai été largement récompensé de ces trois mois de folie par un nouveau raid sur mes finances. Son avocat est meilleur que le mien, mais le mien est mon cousin Alain, si bien que je suis coincé.
    – Tu fréquentes quelqu’un en ce moment ? demanda Luc.
    – Il y a une banquière nommée Adèle qui est aussi froide que des petits pois surgelés, une artiste nommée Laurentine qui est maniaco-dépressive et…
    – Et qui ? »
    Hugo soupira.
    « Je revois aussi Martine.
    – Incroyable ! s’exclama Luc. Tu es complètement idiot.
    – Je sais, je sais… »
    La voix d’Hugo s’éteignit dans la nuit. Il finit son vin puis en reprit dans son gobelet en aluminium.
    « Et toi ? Tu es plus fier de ton parcours ? »
    Luc déroula son matelas en mousse et étendit son sac de couchage dessus.
    « Non, monsieur, je n’en suis pas fier. Une fille, une nuit, peut-être deux, voilà mon histoire. Je ne suis pas fait pour des relations durables.
    – Toi et cette Américaine, comment s’appelle-t-elle, vous formiez un vrai couple il y a quelques années.
    – Sara.
    – Qu’est-ce qui s’est passé ? »
    Luc se glissa dans son sac de couchage.
    « Elle n’était pas comme les autres. C’est une histoire triste.
    – Tu l’as quittée ?
    – Au contraire. C’est elle qui m’a largué, mais je le méritais. J’étais bête.
    – Alors toi, tu es bête, et moi, je suis un idiot, et nous couchons tous les deux sur une corniche au bord d’un précipice, ce qui me semble une vraie preuve d’intelligence. »
    Il remonta la fermeture éclair de son sac de couchage.
    « Je vais m’endormir et oublier ma misère, déclara-t-il. Si demain matin, je ne suis pas là, c’est que je suis parti pisser et que j’ai oublié où j’étais. »
    Hugo se mit à ronfler en un temps record. Luc se retrouva seul en train d’essayer de distinguer étoiles et planètes à travers les nuages, malgré son esprit embrumé par le vin.
    Peu de temps après, ses yeux se fermèrent, mais il était conscient de formes noires qui tournaient au-dessus de lui et qui pouvaient être un début de rêve. Pourtant, il y avait quelque chose de familier dans ces zigzags soudains. Et cela lui revint d’un coup : c’étaient des chauves-souris.
    Il ouvrit rapidement son sac de couchage, attrapa sa torche et braqua la lumière au-dessus de sa tête. Des dizaines de chauves-souris voltigeaient autour des falaises.
    Il laissa le faisceau lumineux pointé sur les rochers et attendit.
    Une chauve-souris vola alors droit dans la falaise et disparut. Puis une autre. Et encore une autre.
    Il y avait une grotte là-haut.
    Luc réveilla Hugo et l’aida à se mettre debout et à retrouver ses esprits. En sortant de son sac de couchage, Hugo bredouillait, totalement désorienté :
    « Quoi ? Quoi ?
    – Je crois l’avoir trouvée. Je monte. Je ne peux pas attendre le lever du jour. J’ai besoin que tu me surveilles, c’est tout. Si j’ai un problème, va chercher de l’aide, mais je ne devrais pas en avoir.
    – Tu es fou, décréta Hugo.
    – En partie, c’est sûr, reconnut Luc. Braque ta torche dans cette direction. Ça n’a pas l’air trop méchant.
    – Bon sang, Luc. Attends demain.
    – Pas question. »
    Il indiqua à Hugo où diriger la lumière de sa torche et trouva une bonne prise pour commencer son ascension. Les strates apparentes de la façade rocheuse formaient une sorte d’escalier. Il ne se sentait nullement en danger, mais procédait quand même lentement, conscient que l’escalade de nuit et le vin ne faisaient pas forcément bon ménage.
    En quelques minutes, il arriva à l’endroit où il pensait avoir vu disparaître les chauves-souris, mais il n’en était pas certain. Il n’y avait rien qui ressemblait à l’entrée d’une grotte ou d’un abri. Il disposait d’une prise suffisamment sûre sur la falaise pour pouvoir sortir sa torche de la poche de sa veste et voir de plus près. À ce moment précis, une chauve-souris sortit de la falaise et lui frôla l’oreille à toute vitesse. Surpris, il s’arrêta un moment pour reprendre son souffle et assurer son pied.
    Il y avait une fissure dans la façade rocheuse, large de quelques centimètres à peine. Sa torche dans la main gauche, il put insérer sa main droite

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