Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Le Tombeau De Jésus

Le Tombeau De Jésus

Titel: Le Tombeau De Jésus Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: James Cameron , Simcha Jacobovici , Charles Pellegrino
Vom Netzwerk:
puisse se répandre, de sorte que tout tombeau à ossuaires représente un système de datation aussi précis que celui du carbone 14. Selon toute vraisemblance, les gens qui avaient construit le « Tombeau aux dix ossuaires », puis rendu hommage à leurs défunts dans l’antichambre et la cour avaient donc vécu à l’époque de Jésus ou peu après.
    Pendant que les archéologues fouillaient la terre rouge au fond du tombeau, au-dessus d’eux, dans la cour, des étudiants volontaires enlevaient à l’aide de brosses la boue qui enveloppait les ossuaires en train de sécher, révélant peu à peu les inscriptions qu’ils portaient. L’ossuaire 80/505 portait l’inscription «  Maria  », la version latine du nom biblique Myriam (Marie), écrite en caractères hébraïques. C’était un cas extrêmement inhabituel 2 . L’ossuaire adjacent, 80/503, révéla le nom «  Yoseph   » (« Joseph »). Étant donné qu’il s’agissait d’un tombeau de famille typique, cette Marie et ce Joseph étaient certainement mariés.
    L’ossuaire 80/502 portait, en caractères araméens inhabituellement gros, l’inscription « Matia   » (« Matthieu »). À ce stade, la coïncidence était pour le moins troublante. Certaines traditions chrétiennes présentent Matthieu comme un proche parent de Jésus, qu’il accompagnait dans ses pérégrinations.
    L’ossuaire 80/506 avait été fortement endommagé durant son long séjour dans la terre et, mis à part une grande marque en forme de croix sur un côté, aucune inscription n’était lisible.
    L’ossuaire 80/504, quant à lui, portait, gravé sur un côté, l’inscription «  Yosa  » ou «  Yos’e  », que Kloner et Gat reconnurent aussitôt comme un diminutif de « Joseph ». Joseph était le deuxième prénom le plus courant à l’époque du Second Temple, à en juger par un recensement des ossuaires d’autres tombeaux. Qu’une même famille comptât deux Joseph en son sein n’avait a priori rien d’exceptionnel.
    A un moment donné – personne ne pourrait dire quand exactement –, les explorateurs décidèrent d’examiner de plus près 80/503, l’autre ossuaire portant l’inscription « Joseph ». Ils découvrirent de minces éraflures, à peine visibles, sous ce nom. Elles étaient masquées par la patine, terme qui désigne des dépôts minéraux successifs sur un objet ancien. Quand l’ossuaire fut placé sous la lumière des lampes, on put lire l’inscription complète en araméen : «  Yeshua bar Yoseph   » – « Jésus, fils de Joseph ». Puis ils remarquèrent une marque en forme de croix, plus grande que le nom lui-même.
    Cette fois, même si personne ne devait en faire état plus tard, quelqu’un a bien dû lâcher un juron !
    — Nous aurons l’air d’idiots si nous allons dans cette direction, conclut Amos Kloner. Ces noms sont tout à fait communs et ce « X » est une marque de maçon, et non une croix. C’est juste une coïncidence.
    Les quatre hommes étaient d’accord sur ce point, du moins officiellement.
    — Tout de même, ajouta Kloner, je serais plus tranquille si nous trouvions un ou deux ossuaires parmi les dix qui n’aient aucun lien avec Jésus de Nazareth.
    Gat et Kloner avaient extrait l’ossuaire 80/501 de sa niche, puis l’avaient poussé à travers l’ouverture jusqu’au grand soleil de l’après-midi. Le numéro 80/501 était délicatement poli, décoré de rosettes sculptées et encadrées. Son inscription en hébreu avait été gravée avec plus de soin que les autres, comme si un calligraphe talentueux avait exercé son art sur la pierre.
    Après avoir lu l’inscription, Kloner ne put s’empêcher de résumer sa pensée par ces mots :
    — Tout cela est absurde.
    Il aurait préféré trouver un autre nom, par exemple « Daniel » ou « Jonathan », qui aurait tranché avec la série stupéfiante qu’il venait de lire. Mais il lut, médusé, l’inscription suivante : «  Yehuda bar Yeshua   » – « Judas, fils de Jésus ».
    L’ossuaire suivant, le numéro 80/500, portait le nom «  Mara  », sans doute une autre Marie. Il était plus grand que les autres – près de soixante-dix centimètres de long – et orné de rosettes magnifiques. Les scientifiques durent enlever à la brosse la terre séchée pour révéler l’inscription complète. Les caractères étaient grecs.
    C’était fascinant. Dans le même tombeau, on avait trouvé une Marie dont le

Weitere Kostenlose Bücher