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Le Tombeau De Jésus

Le Tombeau De Jésus

Titel: Le Tombeau De Jésus Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: James Cameron , Simcha Jacobovici , Charles Pellegrino
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découverts in situ, dans leur contexte archéologique originel, et ont été extraits et étudiés par des archéologues. Il s’agit donc de recherches archéologiques sérieuses sur un site funéraire bien réel.
    À bientôt,
    Charles P.

Le 8 mars 2005
    Simcha,
    II s’agit du plus extraordinaire récit archéologique, s’il est possible de le vérifier. Les implications en seront profondes dans le monde entier. Je serais ravi de collaborer avec vous sur ce projet. Pour le moment, il m’est difficile de m’engager   ; j’ai besoin d’en savoir davantage, mais je peux vous promettre le secret absolu… Vous pouvez donc m’envoyer votre clause de confidentialité afin que nous puissions nous rencontrer, vous, Charles et moi-même, et discuter plus en profondeur de tout cela.
    Merci,
    James

Le 21 mars 2005, James Cameron, Simcha et moi-même nous sommes réunis dans l’immense propriété de James à Malibu, pour commencer à discuter du projet.
    — La chose qui me chiffonne dans cette histoire, dit James, c’est la manière dont les archéologues ont délibérément et constamment refusé de voir les choses en face. Il est vrai qu’il leur manquait une donnée essentielle : le nom « Mariamne » écrit en grec… Mais comment ont-ils pu passer à côté de cet incroyable ensemble de noms ?
    James était visiblement abasourdi. Les archéologues qui, les premiers, avaient pénétré dans cet extraordinaire tombeau demeuraient une énigme pour lui. Ils avaient fait preuve d’un manque stupéfiant de curiosité – sinon de courage – scientifique.
    — Il faut comprendre le point de vue des archéologues israéliens. Pour eux, les noms sur les ossuaires sont des noms juifs typiques du I er siècle, répondit Simcha. Ils n’allaient pas risquer de provoquer une controverse sur un sujet aussi sensible, du point de vue politique et religieux, sur cette seule base. Toutefois, ils s’y seraient intéressés s’ils avaient eu connaissance du lien entre « Mariamne » et « Marie Madeleine ».
    — Je comprends que Mariamne est une pièce clé du puzzle, concéda James. Mais pourquoi personne n’a-t-il pensé à mener l’analyse statistique de Charles ?
    — Ils ne sont pas statisticiens, hasarda Simcha.
    — Même en mettant de côté l’élément « Marie Madeleine », il n’y a toujours qu’un très petit nombre de familles à qui ce tombeau aurait pu appartenir, poursuivit James. Peut-être une poignée. À supposer qu’il n’y ait qu’une chance sur cinq qu’il s’agisse de la famille de Jésus, comment a-t-on pu laisser les bulldozers raser ce tombeau ? Et pourquoi les archéologues ont-ils abandonné les ossuaires dans un entrepôt de l’AAI, sous une chape de silence ?
    — Il y a une autre bizarrerie, ajoutai-je. Ne trouvez-vous pas surprenant que le rapport de Kloner de 1996 soit resté confidentiel ? Un tombeau de cette taille, avec une ornementation inhabituelle au-dessus de l’entrée, aurait dû faire l’objet d’articles importants dans les revues archéologiques les plus prestigieuses.
    — Le professeur Bovon n’en a jamais eu connaissance, compléta Simcha. Quand je l’ai rencontré, il rédigeait un ouvrage sur Marie Madeleine dans lequel il mentionnait, presque en passant, que son nom réel était Mariamne. Il en donnait toutes les variantes et répertoriait tous les documents sur lesquels il était mentionné. La seule chose que Bovon ait omise, et pour cause, c’est l’ossuaire de Mariamne. D’ailleurs, il ignore encore son existence.
    — Mais que penser de l’ossuaire « Judas, fils de Jésus » ? demanda James.
    — Après avoir tué le père, les assassins s’en sont pris aux enfants, répondit Simcha. Les Romains savaient à qui ils avaient affaire. Ils surnommaient Jésus le « roi des Juifs » par dérision, mais ils le considéraient comme dangereux. Un fils éventuel de Jésus aurait représenté une cible. Il a dû être caché. C’est la raison pour laquelle on n’a pas entendu parler de lui.
    — Personnellement, je pense qu’il s’agit du « disciple bien-aimé », dis-je. À moins que ce ne soit Judas, le frère de Jésus mentionné dans Marc. Ou alors il s’agit d’une seule et même personne – le « disciple bien-aimé », le « frère », le « fils ». Songez aux massacres qui jalonnent toute l’histoire de Rome. Tout le monde savait que les enfants d’un rival politique étaient menacés, mais il

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