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Le Tombeau De Jésus

Le Tombeau De Jésus

Titel: Le Tombeau De Jésus Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: James Cameron , Simcha Jacobovici , Charles Pellegrino
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voulaient pas de notre aide et refusaient de nous laisser toucher à ce qu’ils considèrent comme leur propriété ?
    C’est à ce moment-là que Bill m’interpella. Je courus jusqu’à lui. Il était assis sur la dalle, sous une sorte de bâche en plastique pour se protéger du soleil. Je rampai sous la bâche et fixai mon regard sur son tout petit moniteur. Il me fallut quelques secondes pour m’habituer à l’obscurité, puis je distinguai quelques marches en fer rouillées. J’ignorais où elles conduisaient, mais cela avait l’air prometteur. Je repoussai la bâche sur le côté, Bill retira sa caméra et Anouar entreprit de colmater le petit trou. J’allai voir la dame aveugle :
    — À qui appartient ce jardin ? lui demandai-je.
    — C’est difficile à dire. La municipalité prétend qu’il lui appartient, mais je crois plutôt qu’il relève de notre copropriété.
    — M’autorisez-vous à vérifier si, comme vous le dites, notre tombeau se trouve sous la dalle de ciment ?
    — Bien sûr.
    Je me tournai vers mon équipe :
    — Fellas, prépare-toi à mettre en route les caméras. Sarael, commence à casser la dalle de pierre.
    Alors que chacun s’activait, Amir, le preneur de son, se pencha vers Itay et lui murmura :
    — Nous allons tous finir en prison.
    — Je t’ai entendu, dis-je. Pour ta gouverne, sache que, selon la réglementation, nous n’avons pas à demander l’autorisation de l’AAI pour explorer un tombeau laissé accessible. En outre, d’après cette dame, le jardin appartient à sa copropriété et, en tant que membre du conseil syndical, elle nous donne l’autorisation de pénétrer dans le tombeau. Nous avions besoin d’une autorisation, nous l’avons. Nous ne commettons aucune violation de propriété. Dr Basson, restez avec nous, je vous prie.
    Alors qu’Anouar commençait à attaquer le ciment à coups de masse, Félix se pencha vers moi et me dit à voix basse :
    — Tu as raison. Si les flics débarquent ici, il vaut mieux qu’on ait avec nous un docteur ès sciences.
    Il ne fallut pas longtemps pour casser le pourtour de ce qui se révéla être une plaque de fer recouverte de ciment. Mais elle semblait inamovible. Nous avons alors remarqué que la clôture de fer entourant le petit jardin était à certains endroits fixée à la plaque. À l’aide d’une scie électrique, nous l’avons rapidement désolidarisée de la clôture. Sarael, Anouar et les autres ouvriers essayèrent ensuite de pousser l’énorme pierre pour ménager une ouverture, afin que nous puissions jeter un coup d’œil dans la cavité. Soudain, le ciment céda et la pierre glissa de quelques dizaines de centimètres dans le jardin. Je jetai un coup d’œil dans la cavité en dessous et eus soudain la gorge serrée. A quatre mètres de profondeur environ se trouvait l’entrée du tombeau. Le linteau était orné d’un chevron et d’un cercle.
    Je m’emparai d’une lampe torche et descendis les marches en fer que j’avais vues grâce à la mini-caméra. Je me retrouvai brusquement devant l’objet de ma quête. Je regardai vers le bas ; l’entrée était jonchée de débris. Pour pénétrer dans le tombeau, je dus ramper sur le dos. Il faisait noir comme dans un four et ça sentait le moisi. L’air n’avait pas pénétré à l’intérieur depuis presque trente ans. J’avais du mal à respirer et je me mis à tousser. Une bouffée d’air s’engouffra par la brèche au-dessus de moi et je pus reprendre mon souffle. Des particules de poussière dansaient dans le faisceau de ma lampe torche. À présent, Félix et John, le cameraman, m’avaient rejoint. Nous avons regardé autour de nous. Aucun doute : nous étions au bon endroit. Les six kokhim étaient exactement là où Gibson les avait reportés sur le plan. Il y avait également deux bancs creusés dans le roc, sur lesquels, si notre théorie était juste, les corps des membres de la famille de Jésus avaient été déposés le temps que leurs chairs se décomposent, avant l’enterrement secondaire. Sur l’un d’eux, il semblait y avoir une inscription, mais je n’en étais pas certain. Tout était recouvert d’une sorte de terre rougeâtre. Je réalisai alors que nous frôlions le plafond. En regardant de très près, je m’aperçus que les kokhim étaient apparemment remplis de… cadavres.
    — Qu’est-ce que c’est ? murmura Félix.
    — Je ne sais pas, répondis-je en chuchotant moi

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