Le Troisième Reich, T2
reste de mon existence à fouiller dans les papiers allemands saisis, occupation
à laquelle on eût facilement succombé.
Le docteur, G. Bernard Noble, chef de la Section historique du
Département d’État, et Paul R. Sweet, fonctionnaire des affaires extérieures à
ce ministère, un des auteurs américains des Documents on German Foreign
Policy (Documents relatifs à la politique étrangère allemande), me
prêtèrent également leur concours pour le dépouillement des papiers saisis. A
la Bibliothèque Hoover, de l’Université Stanford, Mrs. Hildegard R. Bœninger (par
correspondance) et Mrs. Agnes F. Peterson (oralement) se mirent aimablement à
ma disposition. Au ministère de l’Armée, le colonel W. Hoover, faisant fonction
de chef du Service d’histoire militaire, et son collaborateur, Detmar Finke, orientèrent
mes recherches vers les rapports militaires allemands, dont leurs archives
possèdent une collection unique.
Hamilton Fish Armstrong, rédacteur en chef de Foreign Affairs ,
s’est personnellement intéressé à me voir poursuivre ma tâche. Il en fut de
même pour Walter H. Mallory, alors administrateur du conseil des Relations
extérieures. A ce conseil, à Frank Altschul et à la Fondation Overbrook, je
suis reconnaissant d’une belle subvention qui m’a permis de consacrer tout mon
temps à ce livre pendant la dernière année de sa préparation. J’ai aussi l’agréable
devoir de remercier le personnel de l’excellente bibliothèque du conseil, auquel
j’ai imposé beaucoup de problèmes très malaisés à étudier. Je suis pareillement
obligé au personnel de la Bibliothèque de la New York Society, qui a témoigné
beaucoup de patience et de compréhension.
Lewis Galantière et Herbert Kriedmann ont eu la gentillesse de
lire la plus grande partie du manuscrit et de me communiquer de nombreuses
remarques qui me furent profitables. Le colonel Truman Smith qui fut attaché
militaire des Etats-Unis à Berlin, quand Adolf Hitler, lors des premières
années 1920, commença sa carrière politique, et qui le fut encore après l’accession
d’Hitler au pouvoir, a mis à ma disposition certains de ses carnets et de ses
notes ; ils éclairent les débuts du national-socialisme et quelques-uns de
ses aspects ultérieurs. Sam Harris, adjoint à l’accusation à Nuremberg, actuellement
avocat à New York, m’a permis de consulter les documents TMWC, relatifs aux
procès, et beaucoup d’autres pièces inédites.
Le général Franz Halder, chef de l’état-major général de l’armée
allemande durant les trois premières années de la guerre, a amplement répondu à
mes questions et m’a indiqué les sources allemandes de renseignements. J’ai
mentionné ailleurs la valeur qu’eut pour moi son Journal inédit, dont j’ai
gardé une copie sous la main, pendant que j’écrivais une grande partie de mon
travail.
George Kennan, qui occupait un poste à l’ambassade des États-Unis
à Berlin, a rafraîchi mes souvenirs sur quelques points présentant un intérêt
historique. Plusieurs vieux amis et confrères des années que j’ai passées en
Europe : John Gunther, M. W. Fodor, Kay Boyle, Sigrid Schultz, Dorothy
Thompson, Whit Burnett et Newell Rogers, ont causé avec moi et à mon profit de
différents aspects du livre. Paul R. Reynolds, mon agent littéraire, m’a
prodigué ses encouragements alors que j’en avais grand besoin.
Je dois enfin beaucoup à ma femme, qui, à cause de ses
connaissances en langues étrangères, de son éducation européenne, ainsi que de
son expérience des choses allemandes et autrichiennes, m’a été d’un grand
secours pour les recherches, la vérification des sources et la composition. Nos
deux filles, lnga et Linda, ont assumé des tâches bien utiles durant leurs
vacances universitaires.
A tous ceux-là et à d’autres encore qui m’obligèrent de cent
façons, j’exprime ma gratitude. Et il va de soi que c’est à moi seul qu’il
faudrait imputer les erreurs ou les défauts de cet ouvrage.
BIBLIOGRAPHIE
Cet ouvrage a pour bases principales les documents allemands
saisis, les interrogatoires et témoignages des officiers et fonctionnaires
allemands, les journaux et souvenirs laissés par certains d’entre eux, et ce
que j’ai moi-même constaté en Allemagne sous le Troisième Reich.
Des millions de mots livrés par les archives allemandes ont été
publiés en plusieurs séries de volumes. Des millions encore ont été
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