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Le Troisième Reich, T2

Le Troisième Reich, T2

Titel: Le Troisième Reich, T2 Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: William Shirer
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officiellement et aussitôt rendue publique. Le nouveau commandant en
chef, l'amiral Doenitz, avait commandé les sous-marins, il ne connaissait pas
grand-chose aux problèmes des vaisseaux de surface et s'attacha en conséquence
à la guerre sous-marine.
    [223] Selon le capitaine de vaisseau Harry C. Butcher, aide de camp naval
d'Eisenhower, les chefs d'état-major américain et anglais, le général George C.
Marshall et le maréchal Sir John G. Dill, se seraient tous deux plaints qu'Eisenhower
ne manifestait pas assez d'initiative dans son avance en Italie. Butcher fait
observer, à la défense de son chef, que l'insuffisance des bâtiments de
débarquement avait limité les plans d'Eisenhower et que s'il avait lancé une
invasion par mer aussi loin au nord que les alentours de Rome, l'opération
aurait été hors de la portée des avions de chasse alliés qui étaient obligés de
s'envoler de Sicile. Eisenhower lui-même fait remarquer qu'après la prise de la
Sicile on lui donna l'ordre de renvoyer en Angleterre 7 divisions — 4
américaines et 3 anglaises — pour préparer l'invasion de la France, ce qui le
laissait fâcheusement démuni de troupes. Butcher affirme également
qu'Eisenhower avait, à l'origine, projeté de parachuter des troupes aéroportées
sur les terrains d'aviation de Rome afin d'aider les Italiens à défendre la
capitale contre les Allemands, mais que, à la dernière minute, Badoglio l'avait
supplié de « suspendre temporairement » cette opération. Le général Maxwell D.
Taylor, qui, prenant un grand risque personnel, s'était rendu en secret à Rome
pour conférer avec Badoglio, revint en disant qu'en raison du défaitisme
italien et de la force allemande le parachutage d'une division américaine
aéroportée serait un pur suicide. (Voir Eisenhower : Croisade en Europe, p.
189, et Butcher : Mes trois années avec Eisenhower, pp. 407-25.)
    [224] A la grande fureur d'Hitler, le roi, Badoglio et le
gouvernement s'échappèrent de Rome et s'établirent peu après dans le sud de
l'Italie libéré par les Alliés. La plus grande partie de la flotte italienne
parvint également à rejoindre Malte, malgré les plans compliqués de l'amiral
Dœnitz pour la capturer ou la détruire.
    [225] Hitler n'avait jamais beaucoup apprécié la princesse Mafalda. « Il m'a fallu
m'asseoir à côté de Mafalda », avait-il dit à ses généraux lors d'une
conférence militaire qui s'était tenue à son quartier général, au mois de mai
de cette même année. « Je me moque pas mal de Mafalda... Ses qualités
intellectuelles ne sont pas telles qu'elles suffisent à vous charmer — sans
parler de son physique... » (Extrait des rapports secrets sur les conférences
militaires tenues chaque jour par Hitler, cité dans l'ouvrage de Félix Gilbert,
Hitler dirige sa guerre, p. 37.)
    [226] Skorzeny fut convoqué pour la première fois de sa vie au quartier général du Führer le lendemain de la chute de Mussolini, et il fut chargé
personnellement par Hitler de délivrer le Duce.
    [227] Peu avant la libération de Mussolini, le capitaine Harry Butcher
avait reçu un télégramme à l'état-major d'Eisenhower. Il émanait d'une chaîne
de théâtres d'Afrique du Sud qui offrait de donner 10 000 livres à des œuvres
de charité « si vous prenez des dispositions pour que Mussolini apparaisse en
personne sur la scène de nos théâtres de Cape Town. Trois
semaines d'engagement ». (Butcher, Mes trois années avec Eisenhower, p. 423.)
    [228] En fait, ou du moins selon une lettre que Ciano adressait un peu plus tard au
roi Victor-Emmanuel, les Allemands l'avaient attiré en Allemagne au mois d'août
sous le prétexte que ses enfants étaient en danger et que le gouvernement
allemand se ferait un plaisir de les faire passer en Espagne, via l'Allemagne.
(Journal de Ciano, p. 5.)
    [229] « Edda Mussolini, écrivait Gœbbels dans son journal, se comporte comme un chat
sauvage dans sa demeure bavaroise. Elle brise vaisselle et meubles à la moindre
provocation. » (Journal de Gœbbels, p. 479.)
    [230] Les dernières pages du Journal de Ciano sont datées du « 23 décembre 1943,
cellule 27, prison de Vérone ». C'est une pièce émouvante. Comment il parvint à
faire sortir de sa cellule de condamné à mort ces feuillets ainsi qu'une lettre
portant la même date et adressée au roi d'Italie, je l'ignore. Mais il y disait
avoir caché le reste de son journal avant son arrestation par les Allemands. Ce
fut Edda

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