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Les 4 vies de Steve Jobs

Les 4 vies de Steve Jobs

Titel: Les 4 vies de Steve Jobs Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Ichbiah Daniel
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nuit – s’il est apprécié de Bushnell, bien d’autres employés ne souhaitent aucunement croiser cet individu fantasque durant leurs heures de travail. Le travail de Jobs consiste là encore à examiner les jeux conçus par les ingénieurs à Grass Valley, dans le Nevada, et proposer des changements : ajouter des sons, modifier la palette de couleurs…
    À défaut d’être un technicien, Jobssait qu’il peut s’assurer le concours de Wozniak, qui est un grand amateur de jeux vidéo.
    « Steve Jobsn’a jamais écrit une seule ligne de programme, affirme Wozniak. Il n’a pas davantage réalisé de design original. En revanche, il en connaissait assez sur la technique pour modifier ou améliorer le design des autres. »
    À ses heures, Wozniaka même programmé son propre jeu vidéo. Lorsqu’il a découvert la simulation de tennis Pong d’Atari, le premier succès du domaine, il a immédiatement entrepris de réaliser sa propre version. Petit détail : sur le Pong de Wozniak, lorsque l’on rate la balle, la mention « Oh M… » apparaît sur l’écran. Il n’empêche : les gens d’Atari ont été impressionnés par cette réalisation et ont même cherché à embaucherWoz !
    Jobsconvie régulièrement Wozniakà venir le voir la nuit chez Atari pour qu’il puisse jouer gratuitement à Gran Trak , un simulateur de conduite qu’il adore. Wozniak est honoré : il considère qu’Atari est une des entreprises les plus importantes du monde ! Jobs, pour sa part, sait qu’il peut faire appel àWoz chaque fois qu’il est confronté à un problème de taille.
     
    Vers la fin de l’année 1974, Nolan Bushnella l’idée d’un nouveau jeu, Breakout, dans lequel un joueur devrait briser un mur de briques pour se libérer. Lorsqu’il évoque ce jeu à ses ingénieurs, ils estiment le délai de réalisation à plusieurs mois. Le hasard veut qu’il en parle à Jobs. Surprise, l’employé de nuit se vante de pouvoir réaliser Breakout en quatre jours ! Bushnell lance un défi à Jobs : s’il peut réellement programmer le jeu dans un tel délai, il touchera une belle prime.
    Jobsne possède aucunement les compétences nécessaires, mais il sait pertinemment que Wozniakpeut réaliser Breakout dans le temps imparti. Il n’est pas déçu ; le zélé barbu conçoit le circuit nécessaire et programme le jeu en Basic. Il crée bel et bien Breakout en quatre nuits de travail chez Atari. PourWoz, c’est une vraie révélation :
    « Jusqu’alors, je n’avais pas réalisé à quel point le logiciel pouvait aider à créer des jeux. J’ai dit à Steve Jobsque les jeux ne seraient plus les mêmes désormais. Rien qu’en y pensant, je me mettais à trembler ! »
    Signe patent du génie de Wozniak, Breakout repose sur un nombre extrêmement faible de composants : trente-six, au total. Seul problème : Jobsse révèle incapable d’expliquer aux ingénieurs d’Atari comment il a pu créer Breakout  ! Pas dupe, l’ingénieur AlAlcornd’Atari, devra reprendre lui-même une grande partie du design.
    Pour Breakout , Jobsreçoit la coquette somme de 5 000 dollars. Il en rétrocède 350 à Wozniakqui, sur le moment, considère cette somme comme un joli bonus sur son salaire de Hewlett-Packard. Bien plus tard, lorsqu’il apprendra que le partage a été inéquitable, il se sentira outragé !
     
    En janvier 1975, un événement sans précédent secoue le monde des fans d’informatique. Le tout premier micro-ordinateur vient d’apparaître : l’Altair ! C’est une société du Nouveau-Mexique, MITS, qui revendique cet exploit. Comme d’autres,Woz et Jobssont surexcités par cette annonce. Ils en rêvaient depuis des lustres.
    Deux mois plus tard, Wozniakinvite Jobsau Homebrew Computer Club . Ce club dont les réunions se tiennent au laboratoire de physique de Stanford rassemble les mordus de micro-informatique de la région. Ce jour-là, quelqu’un doit venir avec un Altair. Ils vont pouvoir le regarder, le toucher, le manipuler.
    Le créateur de génie qui sommeille en Wozniakne peut qu’être déçu par l’Altair. La merveille tant attendue s’apparente à de la quincaillerie de bas étage. Elle consiste en une grande carte logée dans un boîtier. Pour le programmer, il est nécessaire de manipuler des manettes disposées sur sa face avant. Quant aux résultats de ses calculs, il les présente par le biais de diodes lumineuses !
    Wozniak, tout comme Jobs, affiche sa déception.

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