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Les 4 vies de Steve Jobs

Les 4 vies de Steve Jobs

Titel: Les 4 vies de Steve Jobs Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Ichbiah Daniel
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1981 dans des bureaux plus vastes, près d’une station service Texaco. Jobsn’a pas de bureau à proprement parler mais il débarque habituellement durant l’après-midi pour prendre le pouls du développement. Seul BillAtkinsondemeure à l’extérieur, préférant opérer en solitaire tout en faisant des visites régulières. C’est depuis son domicile qu’il programme l’interface du Macintosh, un programme qui va devenir célèbre, Quickdraw .
    Comme à son habitude Jobsa toutes sortes d’idées fantasques. Il envisage notamment de supprimer le clavier pour que tout soit fait avec la souris. À l’origine, il ne souhaite même pas conserver le nom Macintosh, et considère qu’il s’agit juste d’un nom de code pour le projet. Toutefois, à force de s’y référer, les membres de l’équipe vont naturellement imposer son appellation.
     
    Le 7 février 1981, Steve Wozniakest aux commandes de son avion personnel, un Beechcraft Bonanza. Il vient de prendre place et transporte trois passagers vers San Diego. S’il effectue ce déplacement, c’est en vue de faire réaliser une bague de mariage pour sa fiancée. Lors du décollage, à l’aéroport de Scotts Valley en Californie, l’avion s’écrase au sol.
    Durant plus d’un mois, Wozniaktraverse une période où sa mémoire n’imprime plus. S’il a conservé ses souvenirs antérieurs à l’accident, il ne parvient pas à se rappeler ce qu’il vit dans le moment présent.
    Pour le cofondateur d’Apple, cet épisode signe le temps d’une pause. Wozniakdécide qu’il serait bon qu’il termine la dernière année d’études qu’il avait entamée à Berkeley. Il entend par ailleurs user de son pactole pour organiser de grands concerts de rock. Woz va demeurer hors d’Apple durant deux ans.
    Comme Wozniakse tient à l’écart de l’entreprise, Jobss’affirme comme le véritable patron du projet Macintosh. Il se retrouve seul, sans son complice pour jouer les garde-fous.
    Libre d’agir à sa guise, il se donne corps et âme dans la réalisation d’une machine dont il estime qu’elle pourrait modifier l’existence de millions d’individus. Donnant libre cours à son esprit exigeant et têtu, il veille à obtenir l’impossible de ceux qui travaillent sous ses ordres quasi tyranniques…
     
    Durant ce mois de février 1981, un visiteur français vient à Cupertino. Il s’appelle Jean-Louis Gassée, vient d’être nommé à la tête d’Apple France. Pour ce premier voyage à la maison mère, Gassée s’est habillé en costume trois pièces rayé comme il le faisait chez son précédent employeur, Exxon. Sa première rencontre avec le mythique Steve Jobsest pour le moins inattendue :
    « Dans la salle du conseil d’administration, je vois alors un gars en sandales assis en tailleur sur une petite table en train de se curer les doigts de pied. Je me suis dit : “Ça y est ! J’ai atterri chez les allumés !” »
    Comme d’autres, Gasséeva être marqué par la personnalité de ce franc-tireur dont le charme envahit ceux qu’il côtoie. Fin stratège, observateur avisé, il va se distinguer en gérant l’une des filiales les plus profitables d’Apple.
     
    Le mercredi 25 février 1981 est une journée maussade pour Apple. À cause des méventes de l’Apple III, Mike Scottprocède au licenciement de quarante employés, ce qui inclut la moitié de l’équipe Apple II au prétexte qu’ils seraient superflus !
    Dès 9 heures du matin, Scottfait venir un à un des gens dans son bureau pour leur annoncer la nouvelle. Il déclare aux infortunés que l’entreprise a grandi trop vite, qu’ils ont procédé à des embauches inadéquates, que la division Apple II est devenue trop sûre d’elle-même et qu’il faut en extraire les mauvais éléments. À mesure que les heures passent, les rescapés se rongent les ongles : font-ils partie de la charrette ?
    Durant l’après midi de ce jour qui restera dans les mémoires comme le Mercredi Noir , autour d’une bière, Scottlâche cette invraisemblable profession de foi :
    « J’ai toujours dit que je quitterais Apple dès lors que la direction ne m’amuserait plus. J’ai changé d’avis – si ce n’est plus drôle, je licencierai des gens jusqu’à ce que cela le redevienne ! »
    Scottest pourtant le seul à trouver matière à rire dans cet acte que certains décrivent comme « stalinien ». Dans les couloirs d’Apple, le choc est perceptible. Parmi ceux

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