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Les 4 vies de Steve Jobs

Les 4 vies de Steve Jobs

Titel: Les 4 vies de Steve Jobs Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Ichbiah Daniel
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transformer en franche camaraderie face au danger. Katzenbergrécupère le nouveau synopsis et se laisse séduire : Toy Story est sauvé in extremis .
     
    Tandis que ses équipes s’acharnent à faire évoluer NeXTSTEP , Jobscontinue inlassablement de prêcher pour sa chapelle et de vanter les mérites de son logiciel.
    Si quelques entreprises se laissent tenter par ce discours, l’actualité du moment semble ailleurs. Microsoft triomphe avec son brinquebalant Windows et sa domination paraît quasi irréversible…
    À la longue, Steve prend acte de ce désaveu. Ses apparitions chez NeXT commencent à se faire rares. Tout au long de l’année 1994, il va concentrer ses efforts sur l’autre société dont il parraine la destinée : Pixar.
     
    Au fil des années, Jobsa injecté des millions de dollars dans Pixar et a souvent été tenté de vendre ce studio d’animation.
    « Si j’avais su en 1986 combien cela allait me coûter de maintenir Pixar en activité, je ne crois pas que j’aurais acheté la société, a admis Jobs. Le problème était que durant plusieurs années, le coût des ordinateurs nécessaires pour produire une animation commercialisable était extrêmement élevé. Ce n’est que durant les dernières années que le prix a baissé suffisamment pour justifier un tel business 94 . »
    Jusqu’à ce que le travail sur Toy Story démarre en 1991, Pixar n’employait qu’une douzaine de personnes et JohnLasseterétait le seul animateur digne de ce nom. Pour réaliser Toy Story , le personnel de Pixar est monté à 110 personnes – soit un sixième du nombre de gens employés par Disney pour faire un film d’animation !
    À en croire Jobsles relations avec Disney se passent plutôt bien. C’est du moins ce qu’il laisse entendre publiquement :
    « Vous devez croire qu’il y a du vrai dans la réputation que traîne Disney comme quoi ils seraient durs en affaires. Pourtant, nous n’en avons pas fait les frais. Nous avons découvert que nous partagions les mêmes valeurs. Nous sommes tout aussi perfectionnistes qu’eux. Nous croyons pareillement que si vous produisez une histoire et un film de la meilleure qualité possible, le reste se réglera de lui-même et c’est ce qui s’est produit jusqu’ici 95 . »
     
    En août 1995, ceux qui aperçoivent Steve Jobslors du salon Sigraph sont tout de même enclins à penser que le fondateur d’Apple est un héros d’hier. Il paraît éteint et, pour de nombreux observateurs du marché, le temps de sa gloire appartient à l’Histoire.
    Un article de Cnet 96 résume quel est alors le sentiment vis-à-vis de Jobs :
    « Jobsa sombré dans l’obscurité. Lorsqu’on fait appel à lui, c’est de plus en plus souvent pour parler des bons vieux jours chez Apple. De ce fait, il a commencé à accorder de moins en moins d’interviews. Il en est même arrivé à ne plus vouloir du tout parler d’Apple. »
    Pourtant, contre toute attente, quelques mois plus tard, Jobsva rebondir de la manière la plus inattendue qui soit…
     
    La sortie du film Toy Story , le 19 novembre 1995, annonce un blockbuster  : 39 millions de dollars sont récoltés dès le premier week-end !
    Dix jours plus tard, dans un scénario savamment calculé, Steve Jobsintroduit Pixar en Bourse à un prix d’appel particulièrement élevé, qu’il a imposé en dépit de l’avis des spécialistes de la finance accompagnant l’opération. Bien joué : le titre s’arrache immédiatement. En l’espace d’une demi-heure, le cours passe de 22 à 49 dollars. Durant la journée d’ouverture, il génère un volume d’achat de 152 millions de dollars. Les 70 % de parts possédées par Jobs se transforment en or : du jour au lendemain, il redevient multimillionnaire.
    Longtemps délaissé par les médias, Steve Jobsfait un retour fracassant en première page des magazines. Le 19 décembre 1995, Toy Story passe le cap des 100 millions de dollars.
    Le vent est soudainement en train de tourner. Sans attendre, Jobsdécroche son téléphone et demande à rencontrer les gens de Disney en vue de renégocier le contrat de Pixar…
    Steve Jobsexige que désormais, Pixar et Disney se partagent les recettes des dessins animés à 50/50. À défaut, il promet d’aller vendre les services de Lasseteret de ses sbires aux concurrents de Disney une fois que Pixar aura réalisé les trois films auxquels l’entreprise est astreinte contractuellement. Michael Eisner, le

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